OUATE DE PHOQUE
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I hate everything about you .Hal

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Elizabeth M. Parker

« Elizabeth M. Parker »
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MessageSujet: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 9:21

Effy & Hal
« I love everything about you »

En retard. Au final, j'en viens surtout à me dire que je vais être en retard toute ma vie. De toute manière, je l'ai toujours été, ça ne trompe personne. C'est juste que le fait de l'être encore et encore me brûle le cœur, parce que là, en plus, c'est pour le boulot hein, j'en ai plus qu'assez d'être continuellement en retard comme ça. Ma toile est à peine commencé, je suis loin de l'avoir fini et je dois la rendre dans deux jours. Comme si j'allais pouvoir le faire. Où est passé l'inspiration ? Pitié reviens, je ne te ferais pas de mal ! Un soupir s'échappe de mes lèvres alors que je me dis que c'est horrible, en faite, je n'en peux plus, oui voilà, d'une certaine manière. J'ai une seule envie, c'est de balancer tout mon matos à la poubelle, parce que ce n'est pas comme ça que je vais y arriver. Bien sûr que je n'en fais rien, bien sûr que je ne balance rien à la poubelle, je ne suis pas stupide non plus, j'ai conscience du fait que c'est ce que j'aime le plus, et que je ne pourrais jamais supporter de laisser ça tomber. Ce n'est pas, mais alors pas du tout mon genre, ça n'arrivera jamais. Point barre.

Je décide finalement de sortir, de prendre l'air, puisque l'idée que les rues puissent m'inspirer un instant me traverse. Cette idée n'est pas stupide, puisque ça m'est déjà arrivé, ça m'a déjà aidé à peindre. Du coup, je me dis pourquoi pas. Je prends donc mon appareil photo, histoire d'immortaliser tout ce qui pourrait me plaire. Et voilà, je suis fin prête. Oh, je ne suis pas maquillée, pas spécialement coiffée et mes habits sont pas franchement terribles, mais je m'en fiche, dans le fond, je n'espère pas particulièrement draguer ou plaire ou même parler à quelqu'un. En général, quand je cherche l'inspiration, c'est la solitude qui me permet de trouver ce que je veux faire, et dès que je suis un peu entourée, je suis totalement paumée, je perds le sens de ce que je voulais faire, en clair, je ne fais plus rien, et je n'ai pas la motivation de faire quoi que ce soit. Je me laisse avoir par la distraction et alors, il en est fini pour moi. A chaque fois, c'est le coup fatal. C'est juste chiant, mais bon, il n'y a pas grand chose que je puisse faire non plus hein. Il est plutôt normal que lorsque l'on est avec des gens, on a plutôt envie de passer du temps avec eux.

Je dois voir Sally ce soir d'ailleurs. Ca me fera du bien, j'ai parfois l'impression que mon nombre d'amis n'est pas vraiment très élevé. C'est assez énervant. Nous allons faire la fête d'ailleurs, nous détendre quelque part, et puis.. Boire quelques verres. Non pas jusqu'à être malade, elle bosse demain, mais l'idée est là, rien ne nous empêche d'être un peu euphorique par exemple. Et ça, c'est toujours marrant. On va pouvoir bavarder aussi et ça me fera du bien. De parler. Je ne parle pas à beaucoup de monde, du moins.. Dans le sens de la confidence. Autant parfois, ça fait du bien, de se confier, autant parfois, j'ai juste envie de fermer ma gueule tan je me trouve ridicule. Et ça m'énerve en faite, alors bon.. Bref.

Marchant d'un pas un peu lent, le nez en l'air, à regarder à droite et à gauche, photographiant la moindre petite chose plutôt jolie, je ne regarde pas devant moi. Rien d'étonnant, donc, à ce que je rentre dans quelqu'un. Ce qu'il y a vraiment d'étonnant, c'est que je rentre dans la seule personne que j'apprécie de ne pas voir. L'homme que j'aime, en faite, même s'il n'est pas au courant et que je n'ai rien envie de lui dire. Je soupire alors, lève les yeux au ciel, mon appareil photo toujours entre les mains. Et sous un élan étrange, je le prends en photo.  « Halcyon, bonjour. T'as fait exprès de me rentrer dedans ou tu ne regardais pas devant toi ? ». Mon ton est froid, sarcastique. Je joue la comédie à merveille, je m'épate presque. Mais il ne faut pas se leurrer, malgré moi et malgré tout ce que je peux bien dire, je suis heureuse de le voir. Ca me fait du bien. Bordel, ce qu'il peut me manquer quand il n'est pas là. Mais ma fierté me fait me taire. Ce ne serait qu'un plus pour lui, pour se moquer de moi.

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 18:59


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I've made a lot of mistakes in my past but I refuse to live there.
I saw a lot of heart break in the past but I refuse to go there.

Je m’étais réveillé seul dans des draps froids, comme d’habitude. J’aurais pu aller chercher un peu de chaleur, un peu d’amour dans les bras d’une parfaite inconnue, mais j’en avais de moins en moins le cœur ces derniers temps. C’était maladif, à croire que j’avais attrapé une mauvaise grippe, j’avais un virus, je délirais, c’était pire j’avais rencontré une fille. J’avais une fille sous la peau et elle agissait comme un poison qui avait pris le contrôle de mon cerveau. C’était con, j’étais con, mais j’y arrivais plus. J’arrivais plus à être con, à être indifférent et je me sentais débile de voir toutes mes défenses s’effriter comme s’il s’agissait d’un barrage qui avait attendu une dernière larme de pluie avant de céder. Sans paresser au lit, je m’étais levé avant de m’habiller en deux temps trois mouvements. Mon appartement vide me foutait le cafard à moi qui avait été habitué aux chambres d’hôtels de luxe, aux villas modernes et aux châteaux anciens. Le vide me gênait, je n’avais rien ici pour tromper l’ennuie et m’empêcher de penser. A elle, bien sur.
Sortant de chez moi, je me mettais à marcher pour faire le tour du quartier une première fois. J’allais ensuite flâner chez un disquaire, j’entrais dans des magasins dont je n’avais plus les moyens, sauvant les apparences. Mais rien n’y faisait, même en regardant des costumes hors de prix, même en me baladant dans des rayons où je n’avais plus ma place je n’arrivais pas à l’arracher au fil de mes pensées. J’aurais pu passer par chez elle, mais ça aurait fait pathétique, je n’étais pas un pauvre chiot craignant d’être abandonné. J’avais ma fierté, une fierté qui ne me servait à rien, qui me foutait surtout des bâtons dans les roues, mais une fierté quand même. Me sermonnant, je m’allumais machinalement une cigarette tout en marchant tout droit. Les rues étaient vides, je guettais, bien malgré moi, la silhouette d’Effy au coin d’un carrefour presque camouflée par son matériel d’artiste. Tirant sur ma clope, un léger sourire se peignit sur mes lèvres alors que je me disais que je n’y comprenais rien à l’art mais que ça ne m’aurait pas dérangé de passer des heures à la regarder jouer avec les pièces et les couleurs de son monde. Tant de mièvrerie ne me correspondait pas, voila que j’en venais à subir ma propre connerie à cause d’elle. Je n’aurais pourtant souhaité pour rien au monde ne l’avoir jamais rencontré. Effy avait foutue le bordel dans ma vie, mais c’était un bordel qui avait du bon. J’y comprenais rien, mais je m’y sentais bien.
Contre toutes attentes, je vis la fille à laquelle je pensais cachée derrière son appareil photo. Amusé, j’avançais vers elle sans savoir que dire, j’allais surement me faire chambrer pour x raisons, mais je m’en foutais. Elle avait le don de me remettre à ma place comme si je n’étais rien et ça me changeait de ce à quoi j’avais toujours été habitué. Me plantant devant la jeune femme, elle ne m’a pas remarqué. Cette dernière fonçait vers moi avec lenteur, j’aurais pu l’éviter, pourtant je ne bougeais pas. Me faisant bousculer, je regarde Effy avec un léger sourire aux lèvres. Un instant, silencieusement, j’aurais pu me dire que c’était évident, elle aussi, qu’elle et moi c’était fait pour être conjuguée et qu’on pouvait pas l’éviter. Immobile, la dévorant du regard, j’ai à peine le temps de la voir lever son appareil photo vers moi qu’elle prend une photo. « Halcyon, bonjour. T'as fait exprès de me rentrer dedans ou tu ne regardais pas devant toi ? » Riant avec légèreté, je porte ma cigarette à mes lèvres une dernière fois avant de la laisser tomber à mes pieds et l’écraser. « Je me demande plutôt si ça serait pas l’inverse. Tu as l’air de bien aimer me bousculer on dirait. » Lui offrant un sourire amusé, j’étais pas mal doué pour retourner la tête des filles, j’en avais l’habitude. Je tendais alors, avec naturelle, ma main vers son appareil photo l’attrapant comme s’il m’appartenait : « Puis, qui t’as dis que tu pouvais me photographier ? Fais attention, ma belle gueule est célèbre, faudrait pas que t’en profites. » J’en faisais des tonnes, comme toujours, c’était peut-être pour cela qu’elle me trouvait insupportable. Je pointant à mon tour l’appareil vers Effy et j’appuyais sur le déclencheur sans hésitation. Figeant sa moue boudeuse à jamais dans l’appareil. Continuant à sourire comme un idiot, je gardais l’appareil bien en main l’empêchant de le récupérer.
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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 21:07

Effy & Hal
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Me retrouver en face de lui est genre.. La toute dernière chose que je voulais. A son contact, je me transforme. Quand il n'est pas là, j'ai besoin de lui, j'ai envie de sentir sa présence à côté, de sentir ses lèvres contre les miennes et tout ça. Mais je plane, je plane complet quand il n'est pas là. Et c'est encore pire quand il est là parce que je deviens Effy la salope. Non pas que je passe mon temps à coucher avec lui, mais je me montre méchante, désagréable et vulgaire aussi. Ce que je ne suis pas mais c'est plus fort que moi, j'apprends à jouer de tout ça pour le repousser. Si ça marche ? Non, parce que la situation l'amuse encore plus. Et c'est sans doute ça qui m'énerve vraiment au plus haut point, c'est le fait qu'il joue de la situation alors que moi, moi devant lui je ne sais plus où j'en suis, je suis perdue. J'ai besoin de lui, j'ai envie d'être avec lui et j'ai envie de tellement.. Mais je dois fermer ma gueule parce que je ne peux rien avoir de tout ça. C'est impossible, je ne peux rien demander parce que tout ce que je pourrais avoir, c'est les moqueries, et tout ça. Et je refuse de me lancer là dedans, je refuse de me ridiculiser et de lui dire ce que je pense, c'est le meilleur moyen pour passer pour une idiote et pour lui donner de la matière pour se foutre de ma gueule. Alors oui, je ne lui dis rien, pire encore, je lui fais croire que je le déteste. Et ça me fait beaucoup de mal. C'est tout ce que je peux faire, pour qu'il me laisse tranquille. Dans l'idée, il faudrait qu'il disparaisse de ma vie. Je l'aime, à en crever peut être. Je l'ai dans la peau et dès qu'il s'éloigne de moi, j'ai limite envie de pleurer mais, ce n'est pas son cas et c'est là qu'est toute la différence, c'est là que toute cette histoire me bouffe. Quoi que je puisse bien en dire, de toute manière. Je dois juste faire avec, et je ne peux rien faire de plus, de toute manière. Et ça m'énerve bordel.. Ca m'arrache le cœur mais qu'est-ce que je pourrais bien dire ? Je fais la forte, je fais la maligne, mais je suis si ridicule, malgré tout..

L'inverse non. Parce que vu ce que je ressens pour lui, ce que j'essaie de faire un maximum, c'est de l'éviter, même si ce n'est pas toujours aussi efficace que je ne l'aimerais. Et pour être tout à fait honnête, en faite, c'est plus je fais tout pour l'éviter, plus je le vois. Le mieux c'est de ne pas penser à lui, mais aussi cliché que cela puisse sembler, il occupe chacune de mes pensées.  « Je pense que tu me confonds avec quelqu'un d'autre. ». Non, je refuse de l'imaginer avec une autre fille, cette simple idée m'effleurant l'esprit me pousse à tourner la tête et à regarder plus loin, je refuse de l'imaginer avec une autre fille. Et borde, ça me fait mal d'être dans cet état, je me trouve minable, et pourtant, je sais qu'il n'y a pas grand chose à y faire, quoi que je puisse bien en dire.. Mais je dois faire avec. Si je ne veux pas lui dire ce que je ressens, je dois supporter le fait qu'il puisse sortir avec d'autres filles. De toute façon, même si je lui disais ce que je ressens, ça ne changerait rien, il continuerait sans doute à fréquenter d'autres filles, c'est évident. Il n'en a rien à foutre de moi, c'est plutôt évident pour moi. Donc bon..

Quand il me prend mon appareil photo des mains, je me trouve débile et en plus de ça, ça m'énerve, le fait qu'il ait pris mon appareil que j'ai eu tant de mal à me payer me met clairement en colère et ça m'énerve bordel, il ne peut pas se comporter de façon moins débile ? Allô mec, je t'aime ! Alors arrête de jouer et embrasse moi ! Bon, okay, hors de question que je lui dise un truc pareil. Imaginez le résultat, il se moquerait ouvertement de moi et c'est bien la toute dernière chose que je veux. Il peut me ridiculiser autant qu'il le veut, mais je refuse qu'il touche à mes sentiments.  « Oh arrête donc, je comptais la supprimer dès que tu aurais eu le dos tourné ! ». Menteuse, tu sais que tu vas la garder cette photo. Bordel, je me baffrais, si j'en avais vraiment l'opportunité. Mais c'est pas cool de se foutre des baffes à soi-même. Ca fait plutôt mal en plus. Je lève les yeux au ciel, au moment où son doigt se pose sur le déclencheur et qu'il me prend en photo. Celle-là par contre, hors de question pour moi de la garder.

Il est trop grand pour que je puisse tenter de récupérer mon appareil photo. Ca m'énerve bordel, qu'il puisse jouer comme ça avec moi. N'a-t-il donc personne d'autre à emmerder ? Avec son pognon, il n'a qu'à claquer des doigts pour que les filles se précipitent, pourquoi est-ce qu'il a décidé de ME casser les pieds ?  « Tu ne veux donc pas me foutre la paix ? Tu pourrais m'expliquer ce que je t'ai fait pour que tu me colles comme ça? ». Et surtout, dis moi ce que TU as fait pour que je sois, à ce point, amoureuse de toi..

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 22:02


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J’avais l’impression d’être Jésus, de porter ma croix alors qu’on me bousculait en tout sens. N’était-ce pas assez compliqué d’avoir perdu de tout ce qui avait fait de moi ce que j’étais ma vie entière pour en plus me pousser dans les bras d’une fille. Pas n’importe quelle fille, cette fille. Celle-ci même qui semblait n’en avoir rien à faire de ma gueule, des choses que je représentais, des choses que j’avais pu posséder et dont j’avais joué toute ma vie. Effy me regardait dans les yeux et non pas dans mon portefeuille. C’était quelque chose de perturbant pour moi qui était habitué à n’allumer dans le regard de mes interlocuteurs que l’intérêt qu’apporte l’argent. C’est facile dans ces conditions d’exister, c’est plus compliquer lorsqu’on doit exister par soi même. Sans billet verts, sans cadeaux à distribuer, sans argent à donner. Je ne savais pas encore clairement qui j’étais, je me demandais ce qu’elle voyait, quelle image elle pouvait avoir de moi. Je regrettais d’avance cette image que la belle possédait à mon égard, j’aurais aimé arracher les masques, déchirer le costume de connard que je portais pour lui montrer qui j’étais, mais il n’y avait presque rien sous la carapace. Juste quelques rêves brisés, un gars paumés et personne pour le sauver.
Bien plus prompt à jouer les enfoirés qu’à ouvrir mon cœur, je jouais avec brio un rôle qui semblait avoir été composé pour moi, le mec sans cœur qui se joue de la nana. Je me demandais parfois si je lui faisais du mal, puis je me disais qu’elle s’en fichait de moi. Alors, je me rendais compte que je me faisais saigner le cœur à essayer de l’atteindre. « Je pense que tu me confonds avec quelqu'un d'autre. » Restant planté là comme idiot, je donnais l’impression que sa remarque m’amusait. Oui, j’aurais adoré la confondre avec une belle blonde bien roulé, une russe, une roumaine, j’en avais rien à faire. Une autre fille. Juste une autre fille. Cependant, je savais que je ne pouvais pas la confondre, ça aurait été trop simple, pas assez compliqué pour me retourner le crane comme c’était le cas.
Préférant jouer, ça me permettait de me cacher derrière mes airs de gamins, j’avais attrapé son appareil photo me plaignant du cliché de moi qu’elle avait bien pu prendre. Comme toujours, je semblais l’ennuyer, l’irriter un peu aussi. Je ne savais pas quelle corde jouer, sur quel pied danser quand il s’agissait d’Effy et ses réactions à mon égard. « Oh arrête donc, je comptais la supprimer dès que tu aurais eu le dos tourné ! » Plantant mon regard dans celui de la belle, j’essayais de douter de ses mots, cependant ça me semblait plausible. Son geste en lui-même m’avait étonné, pourquoi prendrait elle une photo de moi ? Ca n’avait pas de logique, ce qui en avait par contre c’était qu’elle puisse supprimer le cliché. Je ne me laissais néanmoins pas désarçonner, avec cette fille il ne fallait jamais baisser les armes, jamais baisser sa garde sans quoi on se retrouvait vite un genou à terre à pleurer. C’est pourquoi je surjouais, prenant un air peiné qui sonnait trop faux : « Et dire que je te voyais déjà dormir avec cette photo de moi dans tes bras, ce que tu me dis m’attristes chère Elizabeth. » Avec amusement, je la vois lever les yeux au ciel alors que, sur le qui-vive, je sautais sur l’occasion pour prendre une photo de sa moue boudeuse qui caractérisait ses traits la plupart du temps que nous passions ensemble.
Tenant son appareil photo fermement, je n’ai nullement envie de lui rendre. J’avais l’impression que si je lui rendais l’engin, j’allais lui donner son ticket pour la liberté. Tant que j’avais son appareil dans mes mains je l’obligeais à rester plus longuement à mes côtés. « Tu ne veux donc pas me foutre la paix ? Tu pourrais m'expliquer ce que je t'ai fait pour que tu me colles comme ça? » J’hochais négativement la tête pour lui montrer clairement que je ne comptais pas lui foutre la paix. Chipotant avec l’appareil, surement pas le meilleur se trouvant sur le marché actuellement, je regardais les photos qui avaient étés prises. Bien vite, je m’arrêtais sur le visage d’Effy un instant, un léger sourire attendri aux lèvres. Me reprenant, l’appareil toujours entre mes doigts, je répliquais : « Est-ce que j’ai vraiment besoin d’une raison pour t’ennuyer ? Le fait que j’aime ça ne suffit pas ? » Et le fait que j’étais dingue d’elle aussi pouvait peser dans la balance. Sauf que ça, je me retenais bien de le dire. J’avais pas envie de me mettre à nu en lui tendant mon pauvre cœur bien trop fragile pour une relation à la con. Je fis alors un pas vers la belle, mon visage s’approchant du sien, un sourire mesquin aux lèvres, je soufflais : « Puis, en général ça ne te déplait pas toujours. » Elle était mon bourreau et en même temps ma victime, j’avais l’impression de m’échiner à lui faire du mal alors qu’il lui suffisait d’un rien pour me condamner à la pire des sentences. Au final, elle me faisait surement plus de mal que ce que je lui en faisais, j’espérais pourtant le contraire même si ça signifiait heurter ces sentiments, ce que je n’aurais du souhaiter si j’avais appris à aimer correctement.
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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 22:19

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Il s'amuse de cette situation, il s'amuse de moi et ça me tue. Je ne supporte pas de le voir ainsi jouer avec moi et au final, je ne vois même pas ce que je pourrais bien faire pour éviter cette situation. De toute manière, je sais qu'il n'y a rien à faire. Tirer un trait sur lui n'est pas une réussite. J'avais pensé à faire ça, je m'étais dit, à la base, que le meilleur moyen serait de tirer un trait sur lui et de ne plus jamais avoir à croiser sa route. Mais décider de ne plus voir quelqu'un ne veut pas dire que je ne vais pas le croiser. Ce n'est pas comme ça que ça marche, de toute manière. Et c'est surtout à ça qu'il faut que l'on songe, même si cela n'a rien d'évident pour autant. C'est surtout une grosse prise de tête. Parce qu'il est réellement en train de me rendre chèvre, en train de me donner l'impression qu'il veut ma mort, aussi. Je sombre, je m'écroule à chacun de ses mots vides. Je sais bien qu'il ne ressent rien pour moi mais j'ai quand même l'espoir, parfois, de voir un peu d'attention dans sa voix, un peu.. De tendresse, d'envie ou ce genre de chose. Mais rien ne marche comme ça. A le voir en face de moi. J'ai envie de le serrer dans mes bras et par la même occasion, j'ai envie de coucher avec lui, encore et encore. Mais cela ne ferait que le pousser à croire que son sale caractère me plaît et que ses mauvaises manières m'attirent dans son lit. Il ne se rendrait pas compte que ce n'est pas quelque chose que je comprends moi même. Il se moquerait.. Bordel, il se moquerait tellement de moi, si je venais à lui dire la vérité.

Le pire, c'est qu'au moment où j'ai pris cette photo, de lui, je me suis dit que j'avais enfin quelque chose, que j'allais pouvoir penser à lui en regardant quelque chose de neutre, j'en ai assez de toujours me plonger dans mes souvenirs et de le voir là, comme un gros con, incapable de sentiment et toujours en train de se foutre de ma gueule. Sur cette photo, il est normal, il est lui, point barre. Mais c'est sans doute trop compliqué encore. Et peut être que le mieux serait que cette photo disparaisse. Je ne dois pas me donner un autre moyen pour penser à lui, ça ne risque clairement pas de plaider ma cause, ce n'est pas une bonne idée non. Et cette manie qu'il a, à m'appeler Elizabeth... « Je m'appelle Effy, tu penses être en mesure de t'en souvenir un jour, ou c'est trop en demander à ton pauvre cerveau ? Et arrête donc d'imaginer des choses. Pourquoi est-ce que je voudrais dormir avec ta photo.. ? ». Je préfère dormir avec toi. Mais je ne le dis pas, je laisse ma phrase en suspends, sinon, ce serait beaucoup trop débile, de toute évidence, et ça ne rimerait à rien, tout ça. Autant que je me taise, même si, plus le temps passe, plus, j'ai l'impression que je galère à garder tout ça dissimuler. J'ai l'impression que je vais finir par craquer, que je vais finir par lui dire ce que je ressens pour lui et que je le laisserais avec ça, que je fuirais et ne reviendrais pas. Mais c'est débile. Bordel, l'amour n'a jamais vraiment compté pour moi. Maintenant je sais pourquoi, c'est destructeur. C'est le pire sentiment qu'il m'ait été donné de connaître. Enfin.. Ca, c'est surtout comme ça parce que lui, je le déteste autant que je l'aime. Ce qui rend tout ça si compliqué..

Il aime m'ennuyer et en réalité, cela ne m'étonne même pas, et c'est ça qui me fait rire, ne serait-ce qu'un peu. L'idéal serait de me calmer, de me détendre aussi, mais ce n'est pas vraiment comme ça que ça fonctionne et c'est bien souvent là que se trouve le problème, quoi que l'on puisse bien en dire, de toute évidence. Ca ne marche jamais comme ça, en faite. Cruel problème, d'une certaine façon. Mais il faut juste apprendre à faire avec, d'une certaine façon en tout cas. Quoique l'on puisse bien en faire, de toute façon.  « Oui.. Ca j'avais bien compris. ». Je soupire doucement, baissant les yeux. J'ai bien vu qu'il aimait m'ennuyer et c'est pour ça que je me tais, encore et encore. Parce que je sais qu'il en profiterait pour me faire encore plus de mal.. Et le pire, c'est qu'il a raison quand il dit que cela ne me déplaît pas, non ça ne me déplaît pas, parce que lorsqu'il m'embête, il me prête un peu d'attention et c'est ça qui me semble être le plus important. Aussi con que cela puisse sembler. Mais j'aime ça, je n'ai rien contre ce fait et.. C'est ça qui me rend si faible. Pour preuve, alors qu'il s'est doucement rapproché de moi.. Je ne vois plus que ses lèvres, mes yeux sont rivés vers elle, et je n'ai qu'une envie, qu'il m'embrasse..  « Tout en toi me.. Tout en toi me déplaît ». Il est trop près et comme à chaque fois, je perds mes moyens et je me trouve drôlement ridicule. C'est plus fort que moi, sans que je ne sois en mesure d'y comprendre quoi que ce soit..

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 23:05


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I've made a lot of mistakes in my past but I refuse to live there.
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A défaut de pouvoir l’oublier, je préfère me brûler les ailes à son contact encore et encore. Je suis le papillon qui retourne vers la lumière, même si celle-ci finira par le brûler. Je fonce tout droit, je me prends un mur à chaque fois, mais l’espace d’un instant j’y crois. Je peux y croire. C’est dur pour un gamin pour moi, un gamin qui a toujours tout eu sans lever le petit doigt, un gamin qu’à jamais rien compris à l’amour, le respect et le travail. C’est dur de se dire que pour créer une relation il ne suffit pas de lever le petit doigt et d’offrir un cadeau des plus à la fille de vos rêves. Parfois, je me disais que j’aurais bien aimé que ça marche ainsi avec Effy. Je lui aurais acheté le truc le plus chère, le plus beau qu’on peut trouver à travers le monde. J’y aurais mis tout l’argent que je possédais, celui que je ne possédais pas aussi. Sauf que c’était sans nul doute parce que je ne pouvais pas l’acheter que la belle me tourmentait tellement. Les vielles tactiques ne fonctionnaient plus. Il ne me suffisait pas d’un sourire et d’une montre hors de prix. J’avais besoin de me creuser le crâne, d’agir différemment, mais les vielles habitudes ont la vie dure et j’étais loin d’être un prince charmant.
Il y a quelque chose de triste dans la contradiction existant entre mes mots et ce qui se passait sous mon crâne. Quand je me moquais en disant qu’elle allait dormir avec ma photo, je ne demandais qu’à savoir qu’elle ferait partie du lot, qu’elle ne la supprimerait pas comme un mauvais souvenir qu’on cherche à effacer. J’étais le gamin qui rigolait au lieu de pleurer, l’enfant blessé qui souriait pour qu’on cesse de le plaindre et de l’ennuyer. « Je m'appelle Effy, tu penses être en mesure de t'en souvenir un jour, ou c'est trop en demander à ton pauvre cerveau ? Et arrête donc d'imaginer des choses. Pourquoi est-ce que je voudrais dormir avec ta photo.. ? » Je m’amuse de la voir se fâcher, rien que légèrement. Comme toujours, je la dévore du regard, moi je n’ai pas de photo sur laquelle m’endormir le soir. Je n’ai rien que des souvenirs nostalgique et la sempiternelle idée qu’il me faut l’oublier. «Mais j’adore quand tu t’énerves sur moi, tu es si… drôle. » Non, pas drôle, pas drôle du tout. Belle. A tomber, belle à s’en damner. Belle à avoir l’air con et à faire un monologue dans sa tête plutôt que de te l’avouer. Mais, je m’étais repris, comme toujours, juste à temps, juste avant sombrer. Elle avait raison, il n’y avait aucune raison qu’elle dorme avec ma photo, aucune raison que je sois le dernier fou à espérer.
La conversation se déroulait comme d’habitude. A croire que nous avions un dialogue de sourd que nous reprenions toujours à zéro, encore et encore, figé dans une discussion qui ne prendra jamais fin. Je l’ennuyais, elle semblait se renfrognée et je continuais encore et encore. Pourquoi ? Parce que j’étais prêt à prendre n’importe quelle réaction de sa part, parce que j’étais con, parce que je ne savais pas quoi faire. « Oui.. Ca j'avais bien compris. » Je la vois baisser les yeux lassée de moi certainement. Je n’ai pas grand-chose pour lutter contre ça, j’étais pas très intéressant, je ne faisais rien de mes journées, je n’avais jamais rien fait. Ma vie était une page blanche où l’encre n’avait jamais faite que couler la tâchant sans que je ne puisse le contrôler. Alors, je réagis, j’avance, je sais que c’est idiot. Je sais qu’elle me laissera approcher avant de me repousser, à croire que nous dansions des pas que nous avions répétés encore et encore. Je voulais pas être repoussé, je voulais goûter encore à l’étreinte de ses bras, encore et encore. Je ne peux cependant pas sortir de mon rôle. Je ne peux pas me mettre à nu sans un filet de sécurité, j’ai pas envie de m’écraser au sol, mon cœur est déjà bien trop secoué. « Tout en toi me.. Tout en toi me déplaît » Je sens qu’elle perd ses moyens, mais ses mots, malgré moi, m’ont secoués. Quelque chose dans mon regard à changé, j’ai beau lutter pour camoufler ce que je ressens, mes yeux semblent être indépendant et suintent d’une tristesse que je ne peux contrôler. Contrairement à mon habitude, je me reculais en affichant un regard bien trop ostentatoire, avant de poser ma main sur son crâne, frottant ses cheveux comme je le ferais avec une enfant. « La prochaine fois, dis le avec plus de conviction. » Même si ça avait été suffisant à mes yeux cette fois-ci.
Continuant à jouer l’indifférent, je passe mon bras droit autour de ses épaules avant de rajouter : « Bon, c’est pas tout ça, mais je faisais du lèche vitrine. » Sans lui demander son avis, je me mettais à avancer, mon bras autour de ses épaules, l’obligeant à me suivre contre sa volonté. Je ne lui laissais pas le choix de décider quoique ce soit, pas maintenant. J’avais besoin de reprendre le contrôle avant de retourner avec mes ombres. J’aurais du l’embrasser, me donner un peu de force, mourir sur ses lèvres, me tuer à son contact. J’aurais du, j’aurais du. J’en crevais d’envie même si c’était indu.
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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyVen 28 Déc - 23:29

Effy & Hal
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Drôle. Voilà. Je ne suis pas belle, pas intéressante, pas plaisante, je ne suis que drôle, là uniquement pour qu'il puisse se moquer de moi, encore et encore. Au moins, je le fais rire.. ? Non, ce n'est pas une raison et cela n'explique absolument rien. Quoique je puisse en dire, c'est encore plus minable que le reste. Je suis drôle, c'est une insulte, dans ma situation. Aimer un homme et l'entendre dire que l'on est drôle, c'est nul. Surtout que si je semble si marrante, c'est uniquement parce qu'il s'amuse à me tourmenter et qu'il trouve ça marrant. Pour ma part, non, je ne trouve pas vraiment ça marrant, ça me tape réellement sur les nerfs, de toute manière. Et il est hors de question pour moi de songer à ce genre de connerie, ce n'est pas mon genre et de toute manière, je refuse parfaitement de continuer à y songer, oui voilà, et c'est justement ça qui est compliqué. J'en ai marre.. Bordel, j'en ai tellement marre de toute cette histoire. Et l'entendre dire que je suis drôle me met davantage en colère. Je trouve ça tellement minable que je refuse de l'entendre dire que je suis marrante. Je ne peux pas tolérer une connerie pareille, je me trouve minable.  « Marrante tu me dis ? Sérieusement ? Tu trouves ça marrant de m'emmerder comme ça ? Tu me trouves marrantes quand tu me saoules au plus haut point ? On ne t'a jamais dit que t'avais un sérieux problème ? ». Je soupire, encore et encore, j'ai envie de partir, mais je n'en ai pas la force. Parce que malgré la conversation, malgré ce qu'il peut bien me dire, j'ai envie de rester là, j'ai envie de rester à ses côtés, et j'ai malgré moi envie de m'embrasser. C'est pire qu'une drogue, pire qu'une envie de fumer une cigarette, je le veux lui. Je veux le sentir contre moi, je le veux dans mes bras et.. Et je ne sais pas ce que je dois faire pour que ce genre de chose arrive. Je ne veux pas sembler faible, ce n'est pas mon genre, alors je ne lui dis rien, à aucun moment je ne me mets à avouer que je l'aime. Mais c'est justement ça qui me fait si bizarre. Je refuse de lui dire ce que je ressens et ça me détruit, un peu plus à chaque instant. Mais il n'y a pas grand chose à en dire, de toute évidence. Je suis censée faire avec et cela s'arrête là..

J'ai l'impression de toujours tenir le même discours. On se nargue, on s'ennuie et on se taquine, encore et encore. Et c'est toujours pareil. Il arrivera un moment où il me narguera sans doute en m'embrassant, ce même moment où je serais beaucoup trop faible pour rester forte ou en tout cas, pour le repousser. De ça, je n'en suis absolument pas capable et c'est bien ça le problème. Je ne suis pas capable de le repousser et ça me tape sur les nerfs, ça me gonfle, ça m'énerve, mais il n'y a rien de plus à en dire, il n'y a rien à en dire, surtout, c'est bel et bien ça qui se trouve être le problème, quoi que l'on puisse bien en dire, d'une certaine façon.. Bordel, ce que tout ça peut bien m'arracher le cœur et pourtant, à chaque fois, je plonge dedans à pieds joints. Si ça, ce n'est pas super faible..

Ce regard qu'il tourne vers moi, au moment où je lui dis que tout me déplaît chez lui me retourne le cœur. Je l'ai blessé, je le vois bien et je ne comprends pas comment. En lui disant qu'il ne me plaît pas ? Est-ce que ça veut dire que moi, je lui plais ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il tourne vers moi un tel regard ? Est-ce qu'il s'agit là d'un jeu de sa part ? Si c'est le cas, il est encore plus fourbe que je ne pourrais bien le croire et dans le fond, je refuse plutôt bien de le penser une seule seconde. Comment se pourrait-il que les choses se passeraient comme ça hein ? Non, je ne peux pas croire une seule seconde que ça serait comme ça, que ça serait aussi fourbe. Il a beau être une personne en qui je n'ai pas confiance, quelqu'un que je repousse et tout ça. Je ne peux pas croire qu'il pourrait être aussi méchant envers moi. Justement, c'est la première fois qu'il m'apparaît sensible et c'est vers cette image qu'il me montre que j'ai envie de me tourner. C'est ça que j'ai envie de voir, avant toute chose. Ca et rien d'autre. Pourquoi n'ai-je pas le droit de voir cet aspect de sa personnalité hein ? Alors que c'est sans doute cette part que j'ai envie de voir. Mon regard est surpris, interloqué sans nul doute. Mais ça me touche, j'ai le cœur qui bat plus vite, et sans que je ne sois en mesure de me contrôler, avant qu'il ne reprenne son masque ou je ne sais quoi, avant qu'il ne revienne ce connard, je pose doucement mes lèvres sur les siennes, parce que c'est cet aspect de lui que j'ai envie de voir. Même si je ne sais rien de cette personne là.. Je n'ai même pas entendu ce qu'il a pu dire par la suite, du coup.. A propos de ma crédibilité.

Mais cette image de lui s'envole bien vite et il redevient la personne qu'il a toujours été. Ce con riche que je déteste et que j'aime en même temps. Je n'y comprends rien, pourquoi cache-t-il ses émotions, pourquoi se comporte-t-il comme ça avec moi ? Je suis tellement perdue que lorsqu'il parle de faire du lèche vitrine, au début, je ne réagis pas. Mais je ne tarde pas à reprendre le contrôle quand même, il ne faut pas rêver non plus. Genre je fais du lèche vitrine en plus. .J'achète mes vêtements aux puces.. Ah si mes parents étaient au courant ahah..  « T'as rien de mieux à faire que de constamment dépenser ton fric ? Tu veux faire quoi, me prouver que t'en as ? Merci, je suis au courant, c'est inscrit à ton doigt et sur tes fringues ». Ses habits de marque, sa chevalière.. Oui, c'est débile et oui, je déteste ce genre de comportement. Il n'a pas besoin de me prouver qu'il a de l'argent sérieux. Mais ça, peut être que c'est trop compliqué pour lui..

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptySam 29 Déc - 0:15


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« Marrante tu me dis ? Sérieusement ? Tu trouves ça marrant de m'emmerder comme ça ? Tu me trouves marrantes quand tu me saoules au plus haut point ? On ne t'a jamais dit que t'avais un sérieux problème ? » Je me rendais bien compte que j’avais été trop loin, mais qu’est-ce que je pouvais y faire ? J’allais pas lui dire que je m’étais retenu, je n’allais pas lui souffler à l’oreille qu’elle était belle à en crever. J’allais pas rajouter qu’elle me faisait fondre quand elle faisait la moue et que j’adorais quand elle me regardait comme si elle voyait vraiment quelque chose en dessous des habits de luxe, de l’égocentrisme et de toutes les conneries qui se trouvaient autour de moi. Je pouvais pas lui dire ça, je pouvais pas lui souffler, ni même l’écrire. Je gardais ça bien caché à l’intérieur parce que c’était con. Parce que je n’étais pas ce que je prétendais et que de toute manière ça n’avait pas d’importance. Je n’avais qu’à aller m’oublier dans les bras d’autres femmes et elle n’avait qu’à m’oublier, si seulement j’avais pu hanter ses pensées comme elle hantait les miennes. J’aurais du me rendre compte à partir de ce moment que les choses dérapaient. J’étais sur une pente savonneuse et je prétendais gérer la situation, sauf que je ne gérais plus rien.
Comme je ne gérais rien dans ma vie ces derniers temps. Je sauvais les apparences. Mon bateau prenait l’eau et je tentais de le vider avec une petite cuillère. C’était l’heure du naufrage, en tout cas, plus les choses me glissaient entre les doigts plus j’en avais l’impression. Je tentais de garder mon masque, de ne pas laisser transparaître ce que je ressentais. Mais j’étais touché, un soldat à terre qui tentait de se relever. Je cherchais à lutter, je cherchais à me cacher, cacher que je ressentais comme le loup blessé qui va dans son coin pour soigner ses plaies. Mais j’étais trop proche d’Effy, trop proche de son visage. Je pouvais sentir son souffle caresser mes joues, je pouvais sentir son parfum me retourner les tripes. J’aurais tout donné pour me jeter à ses lèvres, pourtant je me reculais. Je tentais de fuir, de me retrouver en zone neutre pour ne plus subir son contact, ne plus subir la tentation que ses lèvres offraient avec ostentation. J’avais besoin de me contrôler, besoin de respirer sans avoir mon air saturé par sa personne. C’est alors que, contre toute attente, ce fut la belle qui se jeta sur moi. Ses lèvres se posèrent sur les miennes alors que je cherche à fuir son contact, alors que je tentais de reposer mon pauvre cœur déjà bien trop blessé. Cette fois, ce fut à moi de la repousser. Les rôles avaient été inversés, même si je n’avais pas pour autant l’impression d’avoir pris l’ascendant sur Effy.
Retrouvant mon calme, mes habitudes qui me servaient de défenses, je reprenais mon rôle de gamin friqué. Celui-ci même qui me collait à la peau depuis que j’étais né. C’était le script de ma vie, celui que je répétais encore et encore à l’envie. J’avais beau ne plus posséder ne serait-ce que la moitié de l’argent de poche que mes parents me donnaient par le passer, je n’avais pas perdu mes airs. Pas perdu mes habitudes qui tendaient à me placer au dessus des autres parce que mon compte en banque était bien rempli. L’argent ne défini rien, même pas les choses qu’on achète, pourtant j’avais fait ce de ce dernier ma religion. Je l’avais placé au dessus de tout, les filles, les amis. A quoi bon être entouré lorsqu’on a de quoi se payer tout ce qu’on veut ? Pourquoi s’investir dans une relation quand on peut avoir toutes les filles qui passent ? Ce n’était pas une façon de vivre, pas un moyen de faire quoique ce soit. Sauf que ça entretenait ma réputation et l’image que le monde avait de moi.
« T'as rien de mieux à faire que de constamment dépenser ton fric ? Tu veux faire quoi, me prouver que t'en as ? Merci, je suis au courant, c'est inscrit à ton doigt et sur tes fringues » Je rigole alors que j’étais loin d’en avoir envie. Oui, c’était peut-être ça. J’avais surement envie de lui prouver que j’avais de l’argent alors que je n’en avais plus. J’avais besoin de lui prouver à elle, de le prouver à moi. C’était idiot et très certainement puérile, mais je n’étais pas connu pour être l’intello de la classe, ni pour agir comme un adulte. Prenant un air songeur, je finissais par répliquer : « En effet, j’ai rien de mieux à faire. C’est devenu dur d’occuper ses journées de nos jours. » Un léger sourire aux lèvres, je sais que je joue, mais tant qu’Effy n’en savait rien ça allait. C’était plus facile de rester en dehors de chez moi, je l’avais toujours fait. J’avais traversé le monde, fui la maison familiale à de nombreuses reprises. J’étais incapable de rester en place, incapable de me poser sous peine de me mettre à réfléchir, de me mettre à penser à l’inanité de mon comportement, à l’ironie de ma condition. La jeune femme pouvait comprendre, elle avait fui son foyer, elle s’était échappé de ce système qui m’avait étouffé. Peut-être aurais-je du faire pareille avant de sombrer. Je lui tendis son appareil photo, ne le lâchant pourtant pas lorsqu’elle posa ses mains dessus : « Vu que j’ai une vie totalement vaine et que le shopping est ma seule source de divertissement, pourquoi ne montrerais tu pas à un pauvre impie ce que tu juges d’intéressant pour combler tes journées? »
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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptySam 29 Déc - 8:02

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Il m'a repoussé. Voilà à quoi se résume ma bêtise. J'ai voulu l'embrasser et puisque je ne l'intéresse pas du tout, il m'a repoussé. J'ai l'impression d'avoir pris une gifle, d'avoir pris une grand claque et de devoir revenir sur terre alors que j'ai envie de me creuser un trou. Je me rends pleinement compte, à cet instant, que je ne l'intéresse pas, sinon, pourquoi aurait-il fait ça alors que ce n'est pas la première fois que l'on s'embrasse, alors que d'ordinaire, c'est lui qui m'embrasse ! C'est à n'y rien comprendre et pourtant, au milieu de tous ces doutes, toute cette illusion, je vois enfin clair. Il ne m'aime pas, ne m'apprécie même pas et quand je finis par craquer, je ne l'intéresse même plus. Une larme furieuse se dessine doucement sur ma joue. Je détourne mon regard, il va en penser quoi ? Qu'il a gagné, qu'il m'a vraiment blessé ? Tant mieux, je n'en peux plus. Mais je ne tarde pas à l'essuyer, je ne tarde pas à me reprendre parce qu'il est absolument hors de question pour moi de passer pour la méchante, dans cette histoire ou en tout cas, pour l'idiote de service. Même si après ce baiser.. Bordel, il m'a été impossible de résister. J'ai vu son âme, j'ai vu qui il était, pendant un bref instant. Je me suis imaginée que tout ce qu'il m'avait dit jusqu'à présent n'était que mensonge, qu'en faite, un gars bien se dissimulait en dessous mais je me suis trompée. Je ne suis qu'une idiote. Et j'ai compris. Le regard toujours baissé, j'essaie de me reprendre, mais c'est loin d'être facile. La vérité vient de m'atterrir dans la gueule. Oh bien sûr que je savais comment est-ce que les choses allaient se passer. Je l'ai toujours su. Disons juste que devant ce que je viens de voir, j'ai eu l'ombre d'un espoir alors que je n'ai jamais rien eu de tel, depuis.. Depuis une éternité. Ce que je peux être idiote.

Quand enfin je me reprends, et me calme, ne serait-ce qu'un peu. Le jeu reprend, nous revoilà à nous chamailler bêtement. Je crois que je ne peux pas tirer un trait sur lui, là tout de suite. Il ne m'aime pas, je ne lui plais pas, très bien, mais je ne peux pas fuir comme ça, je ne peux absolument pas parce que malgré moi, je l'aime, je l'aime tellement que je ne peux pas partir, lui tourner le dos et disparaître, j'ai besoin de lui, parce que dès qu'il n'est pas là, il me manque à crever, et c'est justement pour ça que je ne peux pas partir là, comme ça, c'est parfaitement impossible parce que je n'en ai pas la force. Je suis faible, quand il est question de lui, et je sais que ça ne changera pas du jour au lendemain..  « Forcément, quand on a de l'argent et qu'on n'a pas besoin de travailler, on s'ennuie vite ahah.. Ta vie est vraiment trop triste ». C'est débile de compter sur l'argent de ses parents. J'en viens à me demander ce qu'il ferait s'ils venaient à faire faillite. Il serait perdu non ? Sans un rond et sans la moindre capacité de travailler ou bien de faire quelque chose pour avoir du blé. Quand j'ai quitté mes parents, et que j'ai dû travailler au restaurant, bien que la situation de riche ne m'avait pas vraiment plu, j'ai quand même pris un coup dans la gueule quand j'ai dû me mettre à la tâche. Mais j'avoue, malgré tout, que j'y suis arrivée. Lui, je ne suis pas sûre qu'il puisse faire un truc pareil un jour..

Quand il me demande de m'emmener là où moi j'aime aller, d'une certaine façon, je suis sur le cul. Toute étonnée que je suis, je ne m'attendais pas à un truc comme ça. Quoique, quand il me rend mon appareil photo, je suis tentée de l'attraper et de partir en courant hein.. Mais il est clair que j'en suis incapable. J'ai envie de rester avec lui, malgré moi, et avec ce qu'il vient de dire, j'en ai encore plus envie.  « T'es sérieux ? ». Je ne sais même pas quoi lui dire. Jamais je n'aurais imaginer un truc comme ça et malgré le rateau de toute à l'heure, voilà que je me mets bêtement à sourire. Je sais que ma vie ne l'intéresse pas, que ce que je fais de ma journée ne risque pas de lui plaire non plus. Mais le simple fait qu'il puisse vouloir voir, ça me fait rire. Tout un tas d'idées sont en train de se dessiner dans ma tête, de flotter autour de moi et de m'assaillir, tant j'en ai. Il nous faut un programme, genre un truc cool. Je regarde doucement ma montre, me met à cogiter, je suis un peu paumée.  « Quand je ne suis pas dans mon atelier.. ». Et il est hors de question que je le lui montre, vu qu'un soit de rêverie, j'ai peint son portrait.. Sur un des murs, ouais je suis atteinte.  « Je vais au cinéma, je vais boire un verre dans un bar.. Hum.. Je glande chez moi devant la télévision en mangeant tout un tas de merde.. Je joue aux jeux vidéos, même si je n'en ai pas beaucoup.. Tu sais, il y a tellement de chose à faire sans vraiment avoir beaucoup de pognon.. Tu serais étonné ! ». Je ne sais pas quoi faire avec lui, du moins, pas ce que l'on pourrait faire ensemble. Je n'ai pas envie de faire les magasins avec lui, je préfère partir. Mais dans mon monde.. Je veux bien lui tenir la main..  « On pourrait passer le reste de la journée chez moi, à ne rien foutre. Genre regarder la télévision, moi te mettant une branlée aux jeux vidéos.. Si tu marches dans mon monde, si tu t'intéresses un peu.. Je veux bien même te proposer de rester manger ». Je suis perdue, je ne sais même pas ce qui me prend, là tout de suite. Mais bordel, pourquoi ce sourire débile ne quitte pas mes lèvres ?! Moi qui étais à deux doigts de le fuir à tout jamais, je l'invite chez moi. Je n'arrive plus à me comprendre quand il est question de lui..

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptySam 29 Déc - 11:49


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On avait beau composer une partition, l’apprendre par cœur, on ne pouvait s’éviter les erreurs. On ne pouvait éviter l’instant d’horreur où on se trompe, on fait un faut pas et où l’autre nous voit. Nous voit vraiment, avec de grand yeux ronds, un cœur trop grand et un costume mal adapté. Je ne voulais pas qu’on me voit comme ça, je ne voulais pas qu’elle me voit comme ça, je prenais trop d’effort à peaufiner les dorures, à camoufler les écorchures. Je ne pouvais pas tomber le masque juste parce que mon cœur faisait le con. C’est un organe sur lequel on ne peut compter, il est fourbe, manipulateur et bien trop souvent il vous laisse tomber. Je ne comptais vraiment pas sur mon cœur pour me sauver.
Malgré la trace de ses lèvres consumant toujours les miens, j’arrivais à reprendre pieds. Je relançais notre discussion vaine, cette chamaillerie éternel qui nous faisait nous déchirer comme si c’était normal. « Forcément, quand on a de l'argent et qu'on n'a pas besoin de travailler, on s'ennuie vite ahah.. Ta vie est vraiment trop triste » Bien que je souriais, au fond je ne pouvais que penser à la justesse de ses mots. Oui, ma vie était triste, alors pourquoi ne l’égayait elle pas un peu ? Pourquoi ne m’offrait elle pas un brin de soleil pour illuminer mes yeux ? J’avais pas besoin de grand-chose, je ne voulais pas d’un grand feu, juste une petite flamme pour habiter mon regard. Je me retiens bien de le dire, je me retiens aussi de la contre dire. Avec ou sans argent ma vie était triste, puis travailler ? Je n’étais pas sur d’en être vraiment capable, je n’avais jamais rien fait de mes dix doigts à part trainer dans les cuisines de chez moi pour aider notre cuisinière. J’avais arrêté depuis longtemps, trop pourri par l’argent. Ca ne m’empêchait pas de garder un bon fond, derrière les apparences, derrière ma réputation à laquelle j’accordais trop d’importance. Je n’étais pas un idiot, je n’étais pas blasé par tout, j’aimais la littérature, j’aimais cuisinier pour me détendre, j’aimais me balader en écoutant de la musique et regarder les étoiles le soir. Mais quelle fille s’intéresserait à ça ? J’ai appris avec le temps que mon portefeuille primait généralement sur moi.
Adouci, peut-être, je lui tendais son appareil en lui proposant quelque chose de fou pour nous deux. De un, passer du temps ensemble, de deux la laisser décider de ce qu’on allait faire. En règle général, c’était moi qui m’imposait dans sa vie, la faisait tourner en bourrique et jouant d’elle comme je voulais. Sauf que je n’avais pas envie de ça, je voulais la laisser faire, voir ce qu’elle me proposait. « T'es sérieux ? » Amusé, j’hochais la tête en souriant : « On ne peut plus sérieux. » La fixant songer, je ne pu rater le sourire qui étirait ses lèvres. Je me perdais dans le contour de celui-ci, remontant à ses yeux en attendant une réponse quelconque. Je m’étonnais d’être ainsi pendu à ses lèvres. Moi, le terrible moi qui n’en avait rien à faire de personne, voila qu’une fille pouvait me mettre à terre en quelque mot et le pire, c’était que je la laissais faire. Je m’en fichais de ce qu’elle dirait, on avait qu’à aller dans une galerie d’art pour que je ne me sente absolument pas à ma place et que je ne comprenne rien aux œuvres m’entourant. Je m’en fichais tant qu’Effy m’ouvrait les portes de son monde rien qu’un instant.
« Quand je ne suis pas dans mon atelier.. » Continuant à la fixer, je l’imaginais dans son atelier, des pots de peinture l’entourant alors qu’elle s’acharnerait sur une toile. Je n’y connaissais pas grand-chose alors je l’imaginais comme dans les films, ses traits serrés, une palette de couleur dans la main à peindre avec assurance ce qu’elle imaginait. Je ne l’avais pourtant jamais vu faire, mais c’était comme ça que je l’imaginais. D’une assurance à coupé le souffle, ses traits illuminés par le je ne sais quoi propre aux artistes. « Je vais au cinéma, je vais boire un verre dans un bar.. Hum.. Je glande chez moi devant la télévision en mangeant tout un tas de merde.. Je joue aux jeux vidéos, même si je n'en ai pas beaucoup.. Tu sais, il y a tellement de chose à faire sans vraiment avoir beaucoup de pognon.. Tu serais étonné ! » L’écoutant, je me disais qu’on avait pas vraiment des manières différents de passer notre temps. Si j’avais eu une télévision et le cable chez moi, j’aurais certainement passé mes journées à la regarder. J’avais aussi l’habitude de traîner dans les bars, sans qu’en général je ne contrôlais pas mes excès et que je retrouvais le chemin de chez moi sans savoir ce qui s’était passé. Les jeux vidéos aussi avait été une grande passion de mon enfance, mais quand on a plus de quoi se les payer, on apprend vite à faire sans. Dans le fond, nous n’étions pas si différents, si on oubliait de prendre en compte les apparences.
« On pourrait passer le reste de la journée chez moi, à ne rien foutre. Genre regarder la télévision, moi te mettant une branlée aux jeux vidéos.. Si tu marches dans mon monde, si tu t'intéresses un peu.. Je veux bien même te proposer de rester manger » Souriant, j’hochais la tête. Je voulais bien jouer le jeu, surtout que ça n’avait pas l’air compliqué, ça avait l’air d’être sans prise de tête et bon enfant. Bien loin de l’être et paraître que requérait le fait de jouer dans la cour des grands. « D’accord, mais si je reste manger, c’est moi qui cuisine. » Il s’agissait bien d’une des rares choses dans laquelle j’excellais. Ca avait eu du bon de traîner dans les cuisines lorsque j’étais enfant depuis toutes les personnes qui avaient eu la chance de goûter à ma cuisine n’avaient jamais tari d’éloge vis-à-vis de celle-ci. Avançant d’un pas en direction de chez la belle, je vois qu’elle ne me suit pas, me retournant, j’attrape ça main en soufflant : « Hop, on y va histoire que je te ratatine aux jeux vidéo, tu apprendras vite que je suis pas nul non plus. »
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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptySam 29 Déc - 12:53

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Quand il me dit qu'il est sérieux, j'ai encore bien du mal à comprendre pourquoi il est comme ça, d'un coup. Bien sûr que cela me fait plaisir mais j'ai appris, avec le temps, qu'avec lui, il est incapable de savoir sur quel pied danser. Je ne sais jamais ce que je dois faire, si je dois rire, ou pleurer, je suis toujours perdue et c'est ça que je me rends compte que je suis toujours différente à son contact. Je suis quelqu'un qui est maître de lui-même, je suis capable de prendre des décisions, de faire ce qu'il faut et ce genre de chose, du coup, sérieux, ça m'énerve vraiment de me rendre compte que je suis aussi stupide que ça, j'ai envie de me foutre des claques, de me creuser un trou et d'y disparaître, mais je sais que ce n'est pas comme ça que cela marche, je sais malgré tout que bien malgré moi, j'ai juste envie d'être à ses côtés, quoi que je puisse bien en dire, ou bien LUI dire. Je viens de me prendre une gifle, ou presque, quand il a reculé devant mon baiser, quand il m'a repoussée, mais dans le fond, n'est-ce pas ce que je suis en mesure de faire, moi même ? C'est bien là qu'est le problème avec moi, je ne sais jamais sur quel pied danser, ça me gonfle. Et pourtant, je me prends à aimer ça, aussi étrange que cela puisse sembler. Et j'ai beau savoir que c'est mal, ce n'est, semble-t-il, pas prêt de changer pour autant. Une bien lourde prise de tête que voilà, si on désire avoir mon avis, de toute évidence.

Ah tiens, il sait faire la cuisine ? Voilà bien un talent que je n'aurais pas imaginer chez lui puisqu'en toute logique et en tant que fils plein de fric, il n'est pas vraiment censé s'approcher des fourneaux. Peut être une ruse pour définitivement se débarrasser de moi. Non allez Effy, reprends toi et arrête donc un instant de dire n'importe quoi, tu te perds dans tout ça, tu te paumes et ce n'est pas bon. Okay ouais, la situation est marrant, là tout de suite, j'ai envie de voir jusqu'où il pourrait aller. Je veux dire.. Pas d'argent, ni rien, il va être contraint de faire à manger (enfin, il le veut aussi), avec ce que j'ai chez moi, c'est à dire, pas grand chose en soit (bah oui, je suis certes, un peintre, je ne croule pas sur l'or pour autant..). Du coup, peut être qu'il ne va pas y arriver et tout ça, mais ça sera marrant à voir. J'ai parfois du mal à l'imaginer loin de son monde à lui, alors le savoir chez moi.. Ca va faire bizarre. Bien sûr qu'il est déjà venu, je le sais bien. D'ailleurs, il est même déjà entré dans mon lit, nous avons déjà fait plus qu'un.. Mais malgré tout et bien.. Ca me semble être si lointain. Bien malgré moi, chaque parcelle de son corps me fait envie, chaque parcelle me manque et j'ai envie, encore et encore, de le toucher.  « Bien sûr, si tu veux ! Juste.. Hors de question de m'empoisonner ! ». Et voilà que je me mets à rire. Je crois que c'est la première fois que je ris devant lui, je n'y suis pas habituée mais ça me fait du bien. A force de toujours sembler sévère et nerveuse, devant lui, je deviens la méchante et cela ne me va pas spécialement.

Quand il attrape ma main, je le repousse pas, j'en viens à la serrer, à mon tour. Je me sens bien, comme rarement quand il est là. Certes, j'ai besoin de sa présence, à chaque instant, mais malgré ça, le fait qu'il ne soit pas à moi et à moi seul et qu'il, en soit, ne veuille pas de moi, en plus, bah ouais, ça me fait du mal en même temps, c'est là qu'est toute la complexité du moment, justement. Mais bon, j'ai fini par faire avec.  « Tu rêves mon cher, ça ne se passera pas comme ça ! Et d'abord, je te signale qu'on va chez moi, alors JE suis censée mener ! ». Je suis étonnée qu'il se souvienne de où j'habite. Oui, il est déjà venu mais on ne peut pas non plus dire que j'imagine que mon appartement soit le seul qu'il ait fréquenté. C'est con hein, mais j'imagine tellement de filles autour de lui..

Lorsque nous arrivons chez moi, je l'invite à retirer sa veste, je retire mes chaussures, ma veste et part poser mon appareil dans ma chambre quand l'envie de le reprendre en photo me tiraille. Je me tourne donc et en refais une.  « Allez, celle-là, peut être que je ne la supprimerais pas ». Un peu gênée, je me détourne et part le poser où c'était prévu. Puis je reviens, bien assez vite.  « Tu veux boire quelque chose ? ». J'ouvre le frigo, devant lui, pour qu'il puisse voir ce que j'ai. Pas grand chose si ce n'est de l'eau, de la bière et du jus d'orange, c'est vrai. Quand on vit seul, on n'a jamais vraiment tendance à faire des tas et des tas de courses. Donc bon.  « Comme tu peux le voir, pas de champagne ». Je lui fais un clin d'oeil, une petite remarque pour lui montrer que je ne vis pas dans le même monde que lui mais que je l'invite dans le mien.

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyDim 30 Déc - 20:07


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C’était la première fois depuis longtemps que je proposais à quelqu’un de lui faire à manger. Je connaissais mes qualités, je savais que j’étais pas mal doué pour faire ça, mais j’avais tellement eu l’habitude de me reposer sur mes lauriers que je ne passais pas vraiment souvent derrière les fourneaux. Et pourtant, ma proposition était sortie naturellement, comment si je trainais avec Effy depuis longtemps et qu’on était assez proche pour que je lui concocte de bons petits plats. « Bien sûr, si tu veux ! Juste.. Hors de question de m'empoisonner ! » Un léger sourire étira mes lèvres alors que je l’écoutais rire. Je ne soulevais même pas sa remarque qui aurait pu un peu me titiller, non, je ne pensais qu’à son rire. Son rire était une de ces choses dont on ne pouvait pas se lasser, je ne pensais pas être capable de pouvoir m’en lasser en tout cas, surtout que je venais de le découvrir. J’étais attendri par son rire presque toujours enfantin, pure et cristallin. Ca faisait du bien de l’entendre rire plutôt que me remonter les bretelles ou garder le silence de manière bourrue. C’était presque impudique de l’entendre rire comme ça alors que notre relation ne le permettait presque jamais. Amusé, attendri aussi, je me décidais à me mettre en marche en l’embarquant avec moi. Je lui attrapais innocemment la main pour la tirer derrière moi, c’était presque innocent. Mes doigts légèrement serrés autour des siens n’avaient pas envie de lâcher prise, je n’avais pas envie de lâcher prise. A croire que j’étais un échoué en train de s’agripper à sa bouée de sauvetage. Je n’étais pas prêt à lâcher, contre vent et marée, pourtant je n’avais pas le droit de m’accrocher, je n’avais pas autant le droit que je l’aurais aimé. « Tu rêves mon cher, ça ne se passera pas comme ça ! Et d'abord, je te signale qu'on va chez moi, alors JE suis censée mener ! » Ce fut à mon tour de rire légèrement, sincèrement, bien loin des masques et des costumes. Bien sur, ça aurait été plus normal de la voir mener la marche, mais je me souvenais parfaitement d’où elle vivait et j’avais besoin d’une raison pour garder sa main dans la mienne.
Rapidement nous arrivions chez Effy, naturellement je retirais ma veste avant de me pencher en avant pour délasser mes chaussures après avoir vu la jeune femme en faire autant en un rien de temps. Déjà elle s’engouffrait chez elle me laissant dans le truc minuscule qui lui servait d’entré. Contre toutes attentes, je remarquais qu’elle était toujours là. Relevant mon visage, je vis son appareil photo bien coincé entre ses mains alors qu’elle appuyait sur le déclencheur figeant ma moue amusé dans son appareil. « Allez, celle-là, peut être que je ne la supprimerais pas » Soupirant amusé, je levais les yeux au ciel alors qu’elle disparaissait un instant. Ayant retiré mes chaussures, je me retrouvais à côté de la jeune femme à me demander par quoi on allait bien pouvoir commencer. « Tu veux boire quelque chose ? » Fourant mes mains dans mes poches, j’hochais la tête en lui disant : « Ce n’est pas de refus. » La suivant jusqu’à la cuisine, je regarde ce qu’il y a dans le frigo, ça n’était pas grand-chose, mais il y avait déjà plus que dans le mien. « Comme tu peux le voir, pas de champagne » Posant mon regard sur Effy, je tends ma main vers une cannette de bière avant de lui dire en l’ouvrant : « Tu serais étonné de savoir que je n’en bois pas tant que ça. » Surtout depuis que je n’avais plus besoin de courir les soirées mondaines et que l’argent ne semblait plus tomber du ciel par chez moi.
Me souvenant clairement de son appartement, je me dirigeais vers le salon sans l’avis d’Effy, à croire que j’étais chez moi. Une fois face au divan, je me laissais tomber dans celui-ci en prenant mes aises. « Tu sais j’aime bien chez toi, c’est petit, mais accueillant. »Tout l’inverse de mon appartement, tout l’inverse de tout ce que j’avais connu enfant. C’était bien loin de la grandeur des propriétés anglaises appartenant à mes parents, ou de nos immenses appartements français, mais ça avait le mérite d’avoir l’air habité et d’être chaleureux. Effy attrapa alors la télécommande certainement pour allumer la télévision. Je me levais d’un bon pour essayer de l’attraper avant elle. Toutefois, la jeune femme plus rapide que moi l’avait déjà en main alors que je me retrouvais sur mes deux jambes. Je lui jetais un regard amusé alors que je tendais ma main vers la télécommande pour essayer de la récupérer, ce qu’Effy semblait vouloir éviter. En un rien de temps, je me retrouvais comme un gamin à sautiller autour de la jeune femme pour essayer de l’attraper. Bien sur, il m’aurait suffit de la soulever pour attraper la télécommande, mais je préférais jouer à l’idiot. « Attention, je vais devoir employer la manière forte. » Je passais un de mes bras autour de sa taille avant de la soulever sans grande difficulté. Je l’allongeais alors sur le divan cherchant de ma main libre à attraper la télécommande. « J’aurais cette fichue télécommande, je te le promets. » J’agissais comme un vrai gamin, bien loin des airs que je me donnais, bien loin des mauvaises habitudes que j’avais. J’étais certainement, pour le coup, plus sincère que je ne l’étais jamais avec personne. A croire que les murs de son appartement me protégeaient du regard du monde caché à l’extérieur. A croire que j’avais laissé mon costume à l’entré et que je me laissais l’opportunité d’être moi, à croire que je lui laissais l’opportunité de voir qui j’étais là, sous la carapace.
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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyDim 30 Déc - 22:08

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Sourire, rire, je n'ai plus l'habitude avec lui, ça me fait bizarre mais ça me fait du bien malgré tout, je ne dis pas que je vais prendre l'habitude, je sais qu'avec lui, c'est toujours plus ou moins compliqué. On s'énerve, on se cherche, et on finit par se parler un peu après quand même. Je n'ai pas vraiment l'habitude. C'est un truc de dingue. Mais j'aime ça parce que je l'aime, parce que je tiens à être proche de lui ou ce genre de chose. J'ai besoin de lui. Même si je dis le détester, ce que je pense en est tout le contraire, c'est une toute autre histoire. Un truc bien plus compliqué aussi, d'une certaine façon. Et si je me rends compte aujourd'hui qu'il semble totalement différente, aujourd'hui, c'est une autre histoire. Même si ça me touche, quand même. C'est un fait. Je ne sais pas comment faire en sorte que les choses aillent comme je veux, mais je l'aime. Et c'est comme ça. Quoique je puisse bien en dire, de toute évidence. Et là, le voir comme ça, le voir différent et tout ça, me fait plaisir, genre vraiment. Donc bon.. En tout cas, nous voilà chez moi, bien que cela me fasse drôlement bizarre, malgré tout. Mais ça me touche. J'ai envie qu'il soit auprès de moi, oui voilà. Et le fait qu'il se montre sous cet angle avec moi aujourd'hui, ça me fait plaisir. Je découvre une totale autre personne et ça me fait vraiment plaisir en tout cas. Je suis heureuse. Et peut être que ça se voit un peu trop sur mon visage. Je me montre un peu trop joyeuse, un peu trop joviale aussi, sans doute. Mais on ne va quand même pas m'en vouloir, juste pour ça non ? Ou en tout cas, j'espère qu'il ne va pas me prendre pour une fille bizarre, du fait que je me montre aussi heureuse. Il va finir par croire que je l'apprécie et dans le fond, après tout ce temps où je lui montre de la haine. Et ouais, donc bah ouais, ça ne me dérange carrément pas. J'ai envie qu'il en sache plus à mon sujet. Ou en tout cas, en ce qui le concerne, même si je refuse toujours et encore de le lui dire. De lui dire de but en blanc, du moins.

Quand il rit, lorsque je lui dis que l'on va chez moi et que JE dois mener, ça me fait bizarre. Et ça me déstabilise encore plus. Je crois que je ne l'ai jamais entendu rire, je n'ai pas l'habitude et ça me perturbe totalement. Ca me fait plaisir aussi parce que je veux connaître toutes les différentes facettes qu'il a, même s'il n'en montre rien, de toute évidence. Mais au fil de cette journée, aussi étrange qu'elle ne l'est, je me rends compte que peut être, je ne le connais pas, pas du tout même. Et je veux connaître tout ça, je veux savoir de tout ça, de toute manière. Il me donne de plus en plus de raison de l'aimer. Alors que c'est la dernière chose que je voulais.  « Tu devrais rire plus souvent. Ca te va bien ». Je rougis légèrement, malgré moi, et je glisse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, sous la gêne. C'était plus fort que moi, j'aurais sans doute dû fermer ma gueule. Il y a des fois où je n'arrive pas à me taire, devant lui.

Quand il me dit qu'il n'en boit pas tant que ça et bien.. Ouais peut être, je n'en bois jamais, pour ma part, ce n'est pas mon genre et je déteste ça. Ca monte au cerveau, ça me détruit l'idée et tout ça. Mais je refuse de croire à tout ça et ce genre de chose. Je déteste ça quoi. Et puis, en général, ceux qui boivent du champagne en ont les moyens. Pas toujours, y en a qui se font de petits plaisirs juste comme ça, de temps en temps, mais ça me fait bizarre. Et ça me touche, eux qui s'amusent à se vendre du rêve, de temps à autre. C'est drôle quoi. C'est tout.  « Tant mieux, j'aurais été triste de ne pas pouvoir te satisfaire. ». Je lui fais un clin d'oeil et à mon tour, voilà que je prends une bière, que j'ouvre aussitôt pour en prendre une gorgée.

Bien sûr que mon chez moi est accueillant, et je suis contente qu'il voit les choses de la même manière que moi. Sinon, je le prendrais un peu mal. Bon okay, peut être pas, mais mon chez moi est à mon image et du coup, si on n'y est pas bien, ça veut dire que l'on ne se sent pas bien avec moi quoi. Je sais que c'est stupide, mais c'est vraiment comme ça que je vois les choses, j'estime que le domicile est la meilleure représentation d'une personne. Si c'est froid, la personne l'est aussi. Si c'est vide.. Ca veut dire que la personne se cherche encore. Peut être que mes interprétations laissent un peu à désirer, aucune idée.  « Et chez toi c'est comment ? ». Grand et plein de luxe certainement. Je regrette ma question à peine quand je l'ai posé. Sait-on jamais, peut être va-t-il me surprendre ? Même si j'en doute quand même.

Voilà que nous sommes retombés en enfance, nous sommes en train de nous battre pour la télécommande. Et ça me fait tellement rire que je vais limite exploser quoi ! Hors de question pour moi d'abandonner, je vais garder ma télécommande, c'est un fait, je ne vais pas me faire marcher sur les pieds, et surtout, je refuse de perdre quoi. Donc bah ouais, voilà. Deux enfants en train de se battre et ça me fait carrément du bien. C'est clair.  « Tu rêves ! ». Et nous continuons à nous battre jusqu'à ce que la génération dégénère, à mes yeux en tout cas. Il est là, couché sur moi, cherchant à prendre la télécommande mais moi, je l'ai déjà oublié. Je ne me bats plus pour la télécommande. Mon corps pressé contre le sien, mon regard dans le sien, je ne veux plus qu'une chose mais j'ai peur qu'il me repousse. Mais je m'en fous, en fin de compte, je m'en fous genre.. Totalement. Je jette la télécommande un peu plus loin. Et voilà que mes lèvres se reposent sur les siennes. Qu'il ne me repousse pas.. Bordel, s'il me repousse, je vais vraiment souffrir, c'est un fait, je vais vraiment souffrir, ça va être horrible, de toute évidence. S'il me repousse, je vais mourir à petit feu..

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyDim 30 Déc - 23:36


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« Tu devrais rire plus souvent. Ca te va bien » J’étais vraiment étonné, pris à contre-pied par Effy, je me demandais vraiment où elle voulait en venir. Certes, je n’étais pas le gars qui riait souvent à gorge déployé, le cœur ouvert et d’une sincérité extrême. Mais, je riais, c’était faux la plupart du temps, ou alors c’était un rire déshumanisé à cause de l’alcool, à cause de la drogue. J’avais perdu mon rire avec le temps et sans le savoir, la jeune femme venait de me le rendre. Je restais silencieux à fixer la belle du coin de l’œil, elle semblait gêner, peut-être autant que moi qui ne savait pas trop bien où me mettre à cet instant même si ça n’était pas dans mes habitudes.
Après être arrivé chez elle et avoir fait face à son frigo, voila que je me retrouvais avec une bière en main à lui dire que je ne buvais pas tant de champagne que ça. Non, je préférais les alcools fort, ceux qui vous réchauffent le cœur même lorsque vous êtes gelés et que vous êtes en train de vous perdre au fond d’un bar. J’aimais l’ivresse et cet échappatoire facile qu’il offre à ceux qui ont le cœur à la détresse. Je buvais quand même du champagne, j’en avais pris des cuites dans des hôtels luxueux à commander des bouteilles qui valaient plus chères que les années d’études de beaucoup d’universitaire. Je gâchais beaucoup de chose à l’époque, je croyais que c’était important, gâcher, sortir l’argent et le jeter par les fenêtres comme s’il avait été fait pour ça. Je me rendais compte maintenant que j’avais tord. « Tant mieux, j'aurais été triste de ne pas pouvoir te satisfaire. » Amusé par ça remarque, je bu une longue gorgée de bière avant de me diriger vers le salon en commentant pour la première fois son appartement. C’était un compliment et j’espérais qu’elle le prendrait comme tel, au fond je ne savais jamais avec Effy, je craignais souvent qu’elle prenne mal ce que je disais même lorsque c’était positif à mes yeux. Au sourire satisfait scotché à ses lèvres, je me disais que j’avais tapé dans le mille pour une fois et du premier coup en plus. « Et chez toi c'est comment ? » Je posais ma bière sur la table de salon avant de m’échouer dans le divan de la jeune femme. Silencieux, je tâchais de mettre en ordre mes pensées. Chez moi, c’était comment ? Je ne savais même pas si on pouvait appeler mon appartement mon chez moi. C’était triste à dire, mais c’était complètement vide, un matelas posé dans un coin de la chambre immense, trois fois rien posé dans le frigo que je ne branchais quasiment jamais. Pas de télévision, pas d’artifice, rien pour tromper l’ennui, juste des murs bruts et le silence pour me tenir compagnie. N’ayant absolument pas l’air déstabilisé, j’haussais vaguement les épaules comme si ça n’avait pas de véritable importance : « C’est grand. » J’étais très évasif, Effy pouvait le prendre comme elle le voulait, mais au moins je ne mentais pas. Mon appartement était plus grand que de raison et j’étais bien loin de m’y sentir comme à la maison.
La jeune femme attrapa alors la télécommande, à croire qu’elle m’avait donnée un signal, je libérais l’homme au cœur d’enfant qui était en moi pour me jeter sur elle et tenter d’attraper l’appareil. Je me fichais bien de choisir ce qu’on allait regarder, je n’étais pas un grand fan de télévision, je voulais juste jouer comme le grand que j’étais, comme le grand que j’avais toujours été mais qu’on ne me laissait pas être. « Tu rêves ! » J’allais attraper cette télécommande quoiqu’il m’en coute. Soulevant la belle, en un rien de temps je me retrouvais allonger au dessus de cette dernière à glisser mes mains dans son dos, au dessus de sa tête, le long de ses flancs pour attraper la télécommande qu’elle ne voulait pas me laisser. Même si je tâchais de ne pas y penser, je ne pouvais pas ne pas remarquer la position dans laquelle nous nous trouvions, mes mains glissant contre son corps recouvert de ses vêtements, son soufflant flirtant de temps à autre avec la peau de mon cou. Mon cœur a du mal à battre correctement alors qu’elle me regarde comme si j’étais la seule chose qu’elle ait véritablement désirée dans sa vie. Je la vis alors tenir de façon ostentatoire la télécommande sous mon nez avant qu’elle ne la jette plus loin. Suivant l’objet de notre combat, j’eu à peine le temps de reposer mon regard sur Effy que déjà ses lèvres s’étaient écrasées contre les miennes. C’est le cœur dans un état second que je prenais conscience de la collision qui venait de se produire. Approfondissant le baiser, ma main droite passe dans les cheveux de la belle alors que je consumais mon air à petit feu en me brûlant à son contact. Je ne peux pourtant quitter ses lèvres, je n’ai pas envie que ça s’arrête. C’est à regret pourtant que je recule un instant mon visage pour reprendre mon air avant de fondre à nouveau vers ses lèvres tellement désirées. Je sais que je suis fou, je sais que je suis en train de faire le con, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je m’attarde plus que de raison sur ses lèvres avant de me reculer vraiment pour fixer la jeune femme. Enfin, la fixer, je devrais plutôt dire la dévorer du regard. Un léger sourire étire mes lèvres toujours brûlantes suite au contact que j’avais eu avec les siennes. C’est en douceur que je glissais une de ses mèches rebelles derrière son oreille sans ajouter un mot. C’est trop bon, c’est trop doux, j’ai envie de lui souffler à l’oreille à quel point elle est belle. Ou alors le fait qu’il n’y avait pas une autre fille sur cette planète capable de me donner l’impression que je venais de remporter une médaille des J.O. tout en me filant un trac immense à croire que j’allais jouer ma vie à pile ou face. Elle était incroyable, je me demandais vraiment si elle savait ça. « Si c’est comme ça que tu joues aux jeux vidéo, faudra que tu m’invites plus souvent. » Soufflais-je rieur avant de reposer mes lèvres sur les siennes un bref instant. Juste le temps d’un battement de cours incertain, le temps que je me crame un peu plus les ailes à son contact.

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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyLun 31 Déc - 1:05

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Grand. S'il y avait bien un aspect du truc qu'il n'avait pas besoin de me préciser, c'était bien celui là. Bien sûr que c'est grand chez lui, mais ce n'est pas la taille d'un appartement qui fait l'homme quoi, d'une certaine façon. Ce que je veux dire c'est que ce n'est pas la taille de son appartement qui va faire de lui qui il est. Okay, c'est con de dire ça comme ça. Et peut être que je devrais en profiter pour fermer ma gueule, mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher de dire ce que je pense. J'aimerais vraiment savoir à quoi ressemble son chez soi, j'aimerais vraiment aller chez lui, une fois, voir son monde, voir où il dort.  « C'est plutôt vague comme description. Je suppose qu'il faudra que je vienne voir par moi-même. Je t'offrirais une toile pour décorer ! ». Quoique, il n'a sans doute pas besoin de décoration. Mais si son appartement est si grand que ça, il est impossible qu'il puisse le remplir de décoration et tout non ? Il doit forcément sembler un peu vide ! Du moins, de mon point de vu, mais après, je n'en sais rien. Il est vrai que quand on a de l'argent, on peut sans doute tout faire. Après, je ne garantis pas non plus qu'il aime ce que je fais, si ça se trouve, ça va lui déplaire mais bon, ça serait un cadeau et il pourra très bien le jeter dès que j'aurais le dos tourné, donc bon ! C'est juste une petite idée, peut être pour le pousser à m'inviter ? Non, c'est débile en fin de compte. J'ai envie de reprendre mes mots, d'oublier ce que je viens de dire, mais j'ai envie de voir où il vit, et tout ça.. Enfin...

Sur les murs de mon appartement, pas grand chose, des peintures à moi, des trucs qui m'ont plu à des expositions. Des photos aussi, des souvenirs.. Rien de réellement accrocheur pour la plupart des gens mais tout est réellement précieux chez moi. Si un jour, un incendie vient à se déclarer dans l'immeuble, on peut être certain que je vais pleurer hein, parce que dans une telle situation, je sais parfaitement que je ne serais pas dans la capacité de tout sauver. La simple idée me fout les nerfs, c'est pour dire hein ! J'ai mis du temps à décorer mon appartement, avec des trucs de brocantes, de soldes et tout ça. Rien n'est neuf, tout a déjà eu une histoire avant que je le possède. Mais voilà, c'est à moi quoi. C'est aussi simple que ça, d'une certaine manière.

La situation a bien dégénéré mais quand je vois qu'il ne me repousse pas, bien au contraire, je me fous de savoir si ce qui est en train de se passer est mal ou non. Je me fiche de ça. Je ne suis pas en train de dire que je veux coucher avec lui, dans le fond, dans cette situation de son corps contre le mien, ce que je voulais surtout, c'était l'embrasser. J'ai envie de lui bien sûr, mais ce n'est pas la première chose qu'il y a entre nous donc.. Je m'en fiche. Si c'est comme ça que je joue aux jeux vidéos ? Absolument pas, non, il est le seul à bénéficier de ce genre de traitement. Si je vais lui dire un truc pareil, j'en doute, c'est le meilleur moyen pour sembler faible à ses yeux et c'est bien là la toute dernière chose que je veux. Pour autant et bien.. Je n'y peux rien hein, j'ai envie d'être près de lui, de le sentir contre moi, de l'embrasser et tout ça. Je suis faible à son contact et ce n'est pas près de changer, c'est un fait. Aujourd'hui, je suis incapable d'être forte parce que je l'ai vu différemment. Je l'ai vu rire, vraiment, sans les faux semblants, je l'ai vu simple, doux, et mignon, c'est trop bizarre de le voir comme ça alors que d'ordinaire, je suis attachée à lui, totalement folle de lui et sans la moindre capacité pour savoir pourquoi. Et là, là maintenant, je sais pourquoi, et je tombe davantage sous son charme alors que c'est bien là la toute dernière chose que je veux. Mais c'est comme ça. Et il me réserve sans doute bien plus de surprise parce que.. Parce que ouais, j'apprends doucement à le connaître quoi, c'est probablement ça qui est si dingue, en fin de compte.  « Oh mais tu viens quand tu veux.. ». Je le repousse un peu, plantant mon regard dans le sien pendant que ma main se pose doucement sur sa joue pour la lui caresser, je veux le toucher, encore et encore et là, mon corps pressé contre le tien, j'ai envie de prendre mon temps, de le toucher. J'ai envie qu'il se rende compte de ce que je ressens, sans avoir à le lui dire, j'ai envie de le toucher, de le sentir avec moi.  « Et ça.. Disons que c'est juste un bonus.. Une simple envie.. Je te mettrais ta raclée après.. On a le temps non.. ? ». Je ne veux pas qu'il parte, j'ai envie que ce moment dure toujours et j'espère qu'il n'a rien à faire aujourd'hui. J'ai envie qu'il reste là, le plus longtemps possible, des jours, des semaines.. Oui, peut être que je vois trop loin. Je pose doucement mes lèvres sur sa joue, y déposant de doux baisers se dirigeant vers ses lèvres pour ensuite l'embrasser. J'ai envie de lui dire que je l'aime mais les mots ne sortent pas, je ne suis pas encore prête et je ne veux pas gâcher ce moment. Je me tais donc et me serre contre lui, l'enlaçant de façon trop serré, trop attaché.. Trop sentimentale peut être... Mais je m'en moque, ce moment.. Je veux le savourer à ma manière. Et me tournant à nouveau vers ses lèvres, j'y dépose, une nouvelle fois, un doux baiser alors qu'une de mes mains se glisse dans sa nuque, la lui caressant doucement.  « Reste près de moi.. ». Je suis incapable de savoir si je l'ai pensé ou dis à voix haute. J'espère l'avoir penser, j'espère qu'il n'entendra pas cette supplication, j'ai peur qu'il prenne la fuite. J'essaie donc de me convaincre que c'est dans ma tête et je retourne à ses lèvres, avide de les goûter à nouveau.

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyLun 31 Déc - 10:04


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Même si j’étais mal à l’aise de parler de mon appartement, je faisais semblant que ça ne me dérangeait pas. J’avais tellement l’habitude de cacher ce que je pensais véritablement que cacher l’état dans lequel était mon appartement était terriblement facile, peut-être de trop. « C'est plutôt vague comme description. Je suppose qu'il faudra que je vienne voir par moi-même. Je t'offrirais une toile pour décorer ! » La proposition d’Effy me fit sourire, m’offrir une toile, c’était gentil, mais l’idée qu’elle puisse venir dans mon appartement qui ressemblait plus à un squat qu’à un lieu d’habitation, je n’étais pas sur d’apprécier l’idée. Réfléchissant un instant à quoi dire, ne pas dire quoi, mentir ou ne pas mentir, je me trouvais rapidement un mensonge qui pourrait plus que faire l’affaire. J’avais trop l’habitude de me sortir des situations déplaisantes à n’importe quel prix. « Avec plaisir, mais pour le moment je fais faire des travaux pour agrandir le salon. Et pour la toile, c’est très gentil de ta part, elle risque d’être le chef-d’œuvre de ma collection. » C’était sorti sans aucune difficulté, je devais mentir mieux qu’un arracheur de dents après le temps, j’en avais trop l’habitude. Enfin, tant que ça me permettait de me sauver la peau. Sa toile chef-d’œuvre de ma collection, ça me plaisait comme idée. Certes, je n’avais pas de collection, mais même si ça avait été le cas j’imagine que mon choix se serait porté sur une toile d’Effy. Stupide sentimentalité ? Surement…
Les choses avaient dégénérées, si on pouvait dire ça comme ça. A mes yeux ça n’avait pas vraiment dégénéré, ça avait avancé dans la bonne direction de la meilleure façon qui sois. Les lèvres d’Effy contre les miennes j’avais l’impression qu’on jouait à quand est-ce que mon cœur explose. Tant plus ses lèvres s’attardaient contre les miennes plus je devenais fébrile. Je n’en restais pas moins en pleine possession de mes moyens, je n’avais juste pas l’habitude de ressentir cela. C’était doux, c’était simple et je n’avais pas envie que ça s’arrête, pour rien au monde. Je n’avais pas envie de faire un faux pas, pas envie dire quelque chose de travers, pas envie qu’elle quitte la prison de mes bras, pas tout de suite, jamais. Je m’amusais de sa manière de jouer aux jeux vidéo, c’était une légère taquinerie plus qu’une raillerie. « Oh mais tu viens quand tu veux.. » Un sourire à peine visible, mais bien plus éloquent que tout ceux que je pouvais arborer se posa sur mes lèvres, ça en était presque impudique d’avoir l’air si heureux pour quelques mots. Je ne pouvais pourtant changer la donne, je n’avais pas envie de changer ça. Ses yeux perdus dans les miens, sa main vint s’attarder sur ma joue, immobile, j’appréciais le contact chaleureux et d’une douceur extraordinaire. Je n’étais pas habitué à ce genre d’attention, à la véritable attention. Je n’avais pas l’habitude qu’on me regarde vraiment dans le blanc des yeux en se demandant ce qui se cachait à l’intérieur, en se disant qu’on aimait vraiment ce qu’on voyait pas pour l’argent, pas pour la réputation, pas pour les cadeaux, juste pour ce qui restait au fond, lorsqu’il n’y avait plus rien. C’était fou ce qu’un regard pouvait dire et, je crois que bien malgré moi, j’étais en train de tomber pour le sien, inlassablement.
« Et ça.. Disons que c'est juste un bonus.. Une simple envie.. Je te mettrais ta raclée après.. On a le temps non.. ? » J’hochais lentement la tête lui répondant à mi-voix : « Tout le temps qu’on veut. » Je n’avais rien à faire, j’espérais qu’elle non plus, j’étais prêt à rester prisonnier de cet endroit à vie. J’étais prêt à me perdre ici encore et encore, à m’oublier au creux de ses bras, à fuir le monde extérieur. Rester cacher ici, avec la belle, ça sonnait si bien. Je sens ses lèvres se poser sur ma joue avant qu’elles ne glissent sur ma peau, me faisait légèrement frissonner. Nos lèvres se rencontrent encore une fois alors que mon cœur est vraiment sur le point d’exploser, ce dernier peu habitué à ce genre d’exercices trop violent à son goût. C’est elle qui rompt le baiser, elle qui prend mes rennes, moi je ne sais pas comment réagir, je ne sais plus, je me suis oublié. Ses bras se referment sur moi me créant une prison dorée, une prison où je rêvais de séjourner indéfiniment, de séjourner jusqu’à la fin des temps. Je ne sais bientôt plus si c’est elle qui s’agrippe à moi ou si c’est moi qui m’accroche à elle. Je n’ai pas envie de lâcher, je veux que son parfum continue à me faire tourner la tête, que sa chaleur continue à nourrir mon cœur et que ses baisers s’attardent plus que de raison sur mes lèvres encore et encore. Ses lèvres retrouvent le chemin jusqu’aux miennes sans mal et je me demande un instant si les choses peuvent vraiment être si simple. Je balaye cette idée de ma tête, ma respiration courte, mon cœur battant la chamade, ses doigts s’attardant dans ma nuque, j’étais au cœur des nuages. « Reste près de moi.. » La fixant, je fronce mes sourcils en me demandant si j’avais vraiment entendu ces quelques mots. Ca avait été dit si faiblement, tellement que j’avais l’impression de les imaginer, j’avais l’impression que ma tête me jouait des tours, pourtant j’aurais juré l’avoir entendu, à peine, mais entendu tout de même. Effy se jeta alors à nouveau sur mes lèvres, ne me laissant pas le temps de réagir. Me laissant aller à cette douce torture, je reprends pieds alors que je suis de plus en plus sur de l’avoir entendu dire. Reculant mon visage pour qu’elle ne puisse plus me faire taire en prenant possession de mes lèvres, je la fixe silencieusement un instant. J’étais sur qu’elle était gêné, je l’aurais parié à ses yeux fuyant, le malaise qui semblait l’habiter. Un sourire bienveillant aux lèvres, je caressais sa joue, ma main glissait contre sa joue en douceur. Je l’embrassais rapidement avant que ça ne fut à mon tour de la serrer contre moi. Cachant mon visage dans le creux de son cou où je m’imprégnais de son odeur. Mon souffle venait flirter avec sa peau alors qu’une de mes mains glissait le long de son épaule, la caressant, l’apprivoisant. « Toujours. » Murmurais-je presque à son oreille. J’avais envie de rester, envie de le crier, lui prouver que je voulais le faire, mais j’étais trop faible, j’avais trop peur et si c’était ma tête qui me jouait des tours ? Je me torturais le crâne alors que pourtant sa présence m’apaisait.

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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyLun 31 Déc - 11:21

Effy & Hal
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J'ai l'impression qu'il ne s'agit que d'une excuse pour que je ne vienne pas, mais je n'insiste pas, s'il ne veut pas me montrer son chez lui et bien.. C'est son choix. De toute manière, je ne peux pas m'imposer et s'il ne veut pas que je vienne chez lui, il fait ce qu'il veut, je ne vais pas le forcer. Juste que je ne suis pas vraiment sûre de comprendre. Que peut-il bien avoir à cacher hein ? Son appartement ne peut pas être si bizarre ou en tout cas, il ne peut pas être si moche que ça ou ce genre de chose quoi. Peut être qu'il ne vit pas seul ? Cette idée me terrifie, me fait peur, d'une certaine manière, en tout cas.  « Hum... Tu vis seul ou.. ? ». Je fais genre, je ne m'intéresse pas à la réponse, mais j'attends, je suis là, curieuse, à me questionner à ce sujet. J'ai envie de savoir, parce que si ça se trouve, il joue avec moi, de façon encore plus grave que je ne peux le penser, d'une certaine manière quoi. Enfin bon, pour le reste et bien.. Je ne peux pas faire autrement. Je n'ai pas tant le choix que ça, d'une part et puis bon.. Il fait ce qu'il veut. Comme je l'ai déjà si souvent dit, il est libre de faire ce qu'il veut et je n'ai pas à lui dire ce qu'il doit, ou non, faire. Ce n'est pas à moi de décider pour lui, ce n'est pas mon genre. Pas du tout même, et puis bon, je n'ai pas la moindre raison de me casser la tête avec tout ça, ou en tout cas, je déteste ça, oui voilà. Bref.

Toujours. Quand il me dit ça, je reste presque figée, incapable de bouger, j'ai du mal à croire qu'il a dit ça, du mal à imaginer qu'il ait pu me répondre ça, même si ça me touche, même si ça me fait sacrément plaisir. Je suis là, pressée contre lui, emprisonnée par son charme et totalement perdue. Il en est fini de moi, je ne suis absolument plus capable de réfléchir ou bien de dissimuler ce que je voulais lui cacher ; Je ne peux plus, je ne suis plus maître de moi, je suis totalement paumée dans les méandres de mon cœur, de mes sentiments pour lui. Je l'aime et c'est en train de me consumer. Là, au creux de ses bras, je ne me suis pas sentie aussi bien depuis.. Depuis toujours je crois. J'attends ça depuis une éternité. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je suis la plus heureuse du monde.  « Il faudra que t'ailles chercher des affaires alors.. Si tu restes toujours.. ». Je me mets doucement à rire, tellement je suis heureuse.  « Non pas que tu ne sois pas bien habillée mais.. Ca risque de ne pas sentir très bon longtemps.. ». Il peut s'installer là, maintenant, toujours. Je craque, je suis totalement folle mais j'ai besoin de lui. J'ai l'impression que s'il part, je vais dépérir, après un tel instant, après qu'il m'ait dit ça, je veux qu'il reste ici, je veux qu'il reste auprès de moi, pour toujours, je ne veux plus le voir partir. Il me rend folle et je suis incapable de savoir comment il a fait. Il est tout ce que je déteste et pourtant, je suis amoureuse de lui, c'est tellement étrange et en même temps, c'est dingue et ça me fait tellement de bien. Bien sûr que j'ai souffert, que j'ai eu beaucoup de mal et de mauvais sentiments mais là, j'ai l'impression que c'est le plus beau sentiment du monde.  « Quoique.. Tu peux te balader tout nu sinon.. ». Un regard un peu coquin, espiègle que je tourne vers lui, un sourire en coin. S'il se balade nu dans mon appartement, ça serait horrible, je ne pourrais jamais avoir la force d'aller dans mon atelier, la force de le quitter, ça serait parfaitement impossible pour moi. Je l'aime, je n'arrive pas à savoir comment il est possible d'aimer autant. Je l'embrasse, encore et encore.  « Toujours.. ». Et je reste là, serrée dans ses bras.

Nous restons ainsi, pendant un long moment. Nous embrassant, nous touchant du bout des doigts. Nous ne couchons pas ensemble, nous avons tout le temps pour ça et l'instant présent est uniquement là pour que l'on se cherche, que l'on soit tendre, coucher ensemble aurait sans doute gâcher cet instant. Je finis par m'extirper de lui, un bref instant, un sourire sur les lèvres.  « Il faut que j'aille au toilette ! ». Je ris et m'éloigne, filant vers la salle de bain. Une fois que j'y suis et bien.. Je fais ce que j'ai à faire et tandis que je me lave les mains, mon regard se pose sur le miroir. Je suis toute rouge, un sourire débile est figée sur mes lèvres, je me sens bien. Et je ne m'attarde pas un seul instant, pour aller le retrouver. Je m'assois aussitôt à côté de lui, posant mes lèvres sur les siennes, mon regard toujours sur lui. Je n'ai envie de rien faire d'autre, si ce n'est le toucher, l'embrasser... Je m'installe sur ses genoux, les bras enroulés autour de sa nuque, mon front contre le sien...  « Je me sens bien.. ». Encore une fois, je suis gênée par mes mots, c'est bizarre de ne pas être en mesure de se taire, de ne pas garder les choses pour moi et ce genre de chose. Je n'arrive pas à me taire, et ça m'effraie, mais en même temps, cela ne me déplaît vraiment pas, là tout de suite, j'ai envie de tout lui dire. J'ai envie de lui crier que je l'aime même si je parviens encore tout juste à le retenir. Ce moment est magique, j'ai peur de l'effrayer.. J'ai peur qu'il parte, qu'il change d'avis, qu'il s'enfuit loin de moi. Là, tout de suite, je ne supporterais pas de le voir partir, s'éloigner de moi.. Je veux qu'il reste ou qu'il me promette de revenir vite. C'est con, je sais mais, j'ai tellement plus besoin de lui, maintenantq 'uavant que je ne sais plus comment m'en sortir. Je l'aime, voilà tout..

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyMar 1 Jan - 20:44


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J’avais l’habitude de mentir, à force ça ne me perturbait même plus. Me faire démasquer était gênant parfois, mais même face à cela, j’arrive toujours à jouer la carte de l’indifférence. J’avais l’habitude de jouer des apparences et l’image que je renvoyais me permettait facilement de ne pas porter attention à mes torts. « Hum... Tu vis seul ou.. ? » Silencieux, je me demandais pourquoi elle continuait à m’interroger. Il fallait dire que je tentais du mieux que je pouvais d’interrompre ce pan de la conversation. Et puis, si j’y réfléchissais vraiment, je vivais seul oui et non. Ca dépendait des jours, de ce que je faisais, où je me trouvais, si je ne ramenais personne chez moi. Au sens strict du terme, oui je vivais seul, mais si on ne s’attardait pas à cela, tout devenait plus flou. « Oui, je vis seul dans ma garçonnière. » Soufflais-je quand même, faussement amusé par son insistance à ce sujet. J’espérais tout de même qu’elle oublie et n’y pense plus par la suite, histoire de ne pas m’obliger à mentir encore et encore pour lui cacher le vide terrifiant qui régnait chez moi.
De fils en aiguilles, sans trop savoir comment, ne cherchant pas à savoir pourquoi je me retrouvais coincé dans le creux de ses bras. C’est simple, c’est doux. Je m’y perds un peu entre le gars que je fais semblant d’être et le gars que je suis. J’ai l’impression que tous les masques sont tombés, néanmoins j’étais aveugle. J’étais aveuglé par les sentiments que je lui portais et je n’arrivais pas à m’extirper de la brume qui se trouvait sous mon crâne. C’était trop bon, trop doux, je ne voulais pas que ça s’arrête. « Il faudra que t'ailles chercher des affaires alors.. Si tu restes toujours.. » Je ne pu m’empêcher de sourire face à son rire cristallin qui se déversait sur moi. Je ne pu m’empêcher de la taquiner juste pour le plaisir. « Parce que tu n’aimes pas comment je m’habille ? » Prenant un air faussement sérieux, je ne peux m’empêcher de la dévorer du regard. C’était plus fort que moi, je ne savais pas combien de temps nous avions encore avant que tout ne dérape. J’étais bien trop habitué à ce que tout se casse la figure, à ce que les bases sur lesquels reposaient mon monde ne tiennent pas que pour avoir entièrement confiance en l’avenir, en ce qui pouvait se dérouler. J’étais d’autant plus incertain qu’il s’agissait d’Effy, je ne comprenais rien lorsqu’il s’agissait d’elle. J’étais incapable de savoir comment agir, comment réagir, mais j’aimais être ainsi pris à contre-pied. J’étais perdu, mais ça allait tant que c’était à ses pieds. « Non pas que tu ne sois pas bien habillée mais.. Ca risque de ne pas sentir très bon longtemps.. » Ce fut à mon tour de rire comme un idiot face à sa remarque. Je me perdais dans ses yeux un instant gardant pied à grand renfort de concentration. « Quoique.. Tu peux te balader tout nu sinon.. » Haussant un sourcil, je vois Effy me lancer un regard coquin qui pour le coup m’amusa énormément. Je caressais sa joue du bout de mes doigts avant de lancer charmeur comme je pouvais l’être : « Je suis sur que ça ne te dérangerait pas. » Je taquinais la belle, je ne tentais pas de la charmer comme j’avais pu le faire avec toutes les filles que j’avais pu rencontrer précédemment. C’était différent avec Effy et cela faisait longtemps désormais que j’avais pu le remarquer.
Ses lèvres retrouvent le chemin des miennes, encore et encore alors que je perds la tête à son contact. Elle me faisait perdre la tête et j’adorais cela, je pouvais lutter, mais je ne voulais pas. Ses lèvres contre les miennes, mon air se consumant, son contact m’électrisant, j’étais perdu d’avance. Cependant, cette fois-ci j’avais l’impression que perdre signifiait gagner. « Toujours.. » Sa voix semble faire écho à la mienne plus tôt. Gardant le silence, n’ayant rien à ajouter, je me perds un peu plus dans ses bras sans rien faire que me brûler à son contact, sans essayer même de lutter. Les minutes passent, les secondes se dilatent, je perds ma notion du temps et je m’en fiche. Nous nous embrassons, nous nous apprivoisons. Le silence semble être notre maison et je me perds dans ce foyer protégé du regard du monde. Néanmoins, Effy s’arracha à mon étreinte pour pouvoir aller au toilette. Me redressant, j’essaye de remettre de l’ordre dans mes idées. Je suis décoiffé, débrailler, je pourrais presque sentir le parfum de la jeune femme émané de mes vêtements. Souriant bêtement, j’entends alors mon téléphone vibrer éclatant le petit nuage sur lequel j’étais en train de planer. Je lisais vaguement le message que je venais de recevoir, une fille de bonne famille que j’avais du rencontrer en soirée avait réussi à obtenir mon numéro, elle me demandait de passer à son anniversaire. Soupirant, lassé par ces jeux de fils de riches, je laisse tomber mon téléphone sur la table basse juste avant qu’Effy n’arrive.
Elle s’installe alors à mes côtés, m’embrassant avec une simplicité délicieuse. Je posais mes mains sur sa taille alors que la belle s’installait sur mes genoux ses lèvres toujours animés au contact des miennes. Nous reprenons alors notre souffle, les yeux dans les yeux, mes mains sur sa taille, les siennes dans mon cou. Le silence est un compagnon délicat qui ne nous embarrasse pas. J’étais toujours aussi souriant, peut-être trop, mais je m’en fichais pour le coup, elle n’avait qu’à lire sur mon visage à quel point je l’aimais, comment je me sentais pour le coup. Je n’étais plus capable de le cacher, c’était de plus en plus compliqué. « Je me sens bien.. » Je capturais son menton entre mon index et mon pouce mon regard vrillé dans le sien, soufflant doucement, avec tendresse : « Je sais. » Moi aussi j’étais dans cet état. J’avais envie de rester là, oublier le monde jusqu’à la fin des temps parce que c’était plus simple ici, tout était plus simple au creux de ses bras. Mon téléphone se mit alors à sonner, voyant le regard qu’Effy jeta à ce dernier, je n’avais aucun mal à comprendre qu’elle se demandait de qui il pouvait s’agir. Qui pouvait nous interrompre dans pareil moment ? Son menton étant toujours prisonnier de ma prise, je l’oblige à me fixer tout en disant : « Ce n’est pas important. » Ce qui était la vérité, j’espérais juste que ça n’était pas la même idiote qui m’avait envoyée un message pour son anniversaire. Parce que quand ce genre de filles commençaient, elles ne s’arrêtaient jamais.

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Elizabeth M. Parker

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyMer 2 Jan - 23:53

Effy & Hal
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Le fait qu'il vive seul me fait quand même sourire, ce n'est pas vraiment le genre de chose à laquelle je m'attends, d'une certaine manière. Mais ce n'est pas moi qui vais, pour autant, me mettre à dire le contraire où ce genre de chose, oui, c'est aussi simple que ça, de toute évidence. Je l'ai dans la peau, d'une certaine façon, je ne peux absolument pas l'imaginer avec une autre fille, cela me rend réellement malade. Mais justement, c'est pour cette raison que le fait de savoir qu'il n'a pas de fille sous son toit me rassure. Je ne suis pas débile, je sais qu'il a déjà invité des filles chez lui, je ne vais pas me mettre à dire n'importe quoi de ce côté là, mais bah.. Bah ouais, elles au moins, je me dis qu'il ne les voit pas tous les jours où ce genre de chose, ce qui rend les choses beaucoup plus simples, de toute manière. Et ce n'est pas moi qui vais me mettre à dire le contraire, parce que ce n'est pas mon genre, et ça n'a jamais été mon genre, de toute manière, donc comme ça.. Du coup, bah ouais.. Il y a maintenant un sourire largement débile sur mes lèvres, mais c'est plus fort que moi, et c'est souvent comme ça que ça devient plus simple, même si ce n'est sans doute qu'une simple et stupide idée, d'une certaine manière. Le sujet ne semble pas spécialement lui plaire, peut être que vivre tout seul le dérange, ou peut être que ça le met mal à l'aise, même si je suis parfaitement incapable de comprendre pourquoi en faite. Mais bon, c'est comme ça quoi, et il est hors de question pour moi de pourrir l'ambiance en lui posant une quelconque question sur le sujet, ça serait genre.. Ultra horrible, en fin de compte. Et c'est bien la toute dernière chose que je veux, en faite. Donc bah.. Bah ouais, voilà.

Je souris bêtement, sans même pouvoir m'en empêcher, j'ai envie de rire mais je me retiens parce que dans le fond, je ne nie pas le fait que oui, cela ne me dérangerait absolument pas. Surtout que ça fait longtemps que je n'ai pas vu son corps.. Ouh là, pour quoi vais-je bien pouvoir passer sur ce coup hein ? L'idéal serait que je me taise, que je me contente de sourire, au moins, il s'agirait du moment le plus simple ou ce genre de chose quoi. Aucune idée, en fin de compte. Mais cela ne me dérange pas vraiment, et dans le fond, c'est sans doute mieux comme ça, d'une certaine façon. Même s'il n'y a pas grand chose à y faire en fin de compte. Mais c'est sans doute mieux comme ça en plus de ça. Et ce n'est pas moi qui vais me permettre de dire le contraire. Dans un sens, c'est normal, si une personne vous plaît, elle vous plais davantage tout nu, c'est scientifique ! Ou en tout cas, pour moi, c'est comme ça. Peut être que certaines personnes mentent, disent le contraire, mais à mes yeux, c'est comme ça que ça marche. Surtout qu'il est beau, donc bon, aucune raison de me le cacher.  « Dois-je feindre que tu te trompes ? ». Je souris, hausse les épaules et de toute façon, si je m'étais mise à dire le contraire, il ne m'aurait probablement même pas cru, ce qui aurait été normal puisque je ne me serais pas crue moi même. Donc bon.  « Genre si c'est moi qui suis nue, ça te dérangera ! ». Même pas j'y crois. C'est même impossible en faite, si on veut vraiment avoir mon avis. Il reste un garçon, et les garçons sont de natures perverses. C'est logique ! Déjà que étant une fille, je ne peux pas nier que cela ne me dérangerait pas alors bon..

Et nous sommes là, l'un contre l'autre, après mon passage dans la salle de bain. Je suis sur ses genoux et voilà que son téléphone se met à sonner. Je me tourne d'un seul coup. J'en viens à me dire que ce coup de fil va peut être gâcher notre moment, dans le sens où il va peut être vouloir répondre, peut être que c'est pour une soirée mondaine ou bien.. Pour une après-midi shopping ou je ne sais pas quoi. C'est con hein, mais là tout de suite, je refuse qu'il s'en aille loin de moi. J'ai envie qu'il soit là, j'ai envie qu'il soit à mes côtés maintenant et je refuse qu'il parte. Mais je sais aussi que je n'ai pas mon mot à dire, que ce n'est pas à moi de prendre une quelconque décision et que justement, pour cette raison, je dois commencer par me taire, d'une certaine manière, en tout cas. Du coup, je ne lui dis rien. La partie vraiment étrange commence quand il ne répond pas déjà. Même si ça me touche et que, pendant un instant, j'en viens à me dire que c'est peut être fait exprès. Non mais c'est vrai, peut être qu'il pense comme moi, peut être qu'il ne veut pas répondre. Et quand il me dit que ce n'est pas important et bien oui, je le crois. Je ne veux pas m'incruster d'un seul coup dans sa vie privée, encore moins pour me montrer possessive et jalouse, parce que j'imagine qu'il prendra la fuite sans demander son reste une seule seconde. Surtout que oui, soyons honnête, cela serait parfaitement normal hein, et il n'y aurait rien d'étonnant à cela, en plus. Nous ne sommes pas ensemble. Ce moment a beau être magique et a beau être la définition de couple que j'ai en tête, ça ne veut pas dire qu'il n'est pas question que d'une seule journée ou ce genre de chose. Je ne veux pas m'emballer, même si c'est sans doute déjà trop tard, en fin de compte. C'est comme ça, c'est tout. Qu'est-ce que je pourrais bien faire contre ça ? Mon cœur bat la chamade, là, je ne peux plus être séparer de lui. C'est tout ce que je sais.  « Et bah tant mieux.. ». Je glisse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et je me re-concentre sur lui, mes lèvres retrouvant doucement les siennes. J'espère que le téléphone ne va pas continuellement sonner. Sinon, ça va devenir énervant. Je l'inviterais bien à l'éteindre pour que l'on soit tranquille mais cela serait assurément déplacer. Mes lèvres se posent un instant sur son front pour un doux baiser. Oui, je pourrais rester comme ça pendant une éternité, c'est un fait. Mais je sais aussi qu'il ne faut pas abuser des bonnes choses et que bon, à rester comme ça, je ne veux pas qu'il s'ennuie ou que l'on se lasse, d'une quelconque façon. J'en suis incapable mais.. Mais il faut savoir vivre les choses lentement pour les faire durer.. Et s'il reste longtemps, ce que j'espère malrgé moi, je me dis que de toute façon, on a tout le temps que l'on veut.  « Hum.. Tu veux toujours jouer.. ? On peut regarder un truc sinon ou.. Je ne sais pas. Comme tu veux. ». Je ne sais même pas quoi lui proposer. Au final, tout m'ira, je le sais très bien.

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Halcyon D. Rohan

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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyMer 23 Jan - 15:32


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Les choses étaient simples avec Effy, peut-être trop. J’aurais aimé avoir sa personnalité, être capable d’envoyer paître l’être et le paraître pour mener la vie que j’avais envie de mener. Sauf que je ne savais pas quelle vie je voulais. J’avais toujours vécu sous les feux des projecteurs, j’étais habitué à être un mec peu profond qui passe son temps à sortir et à dépenser son argent. La vie avait elle un sens lorsqu’on la passait à ne rien faire d’autres que cela ? Je n’en étais plus sur désormais et j’étais là, avec Effy et les choses semblaient plus simple, plus logique. Je baissais peu à peu ma garde devant elle, même si j’étais encore incapable de totalement me dévoiler. Je ne savais même pas si j’en serais capable, après tout c’était totalement illogique ce qu’on vivait. On était bourré et victime dans un même temps. Elle me torturait sans le vouloir et je subissais cela silencieusement car j’en voulais plus. J’étais dépendant, je me droguais à son sourire et je me perdais dans l’océan de ses yeux. Si mes anciens amis étaient dans ma tête ils se moquerait de moi sans aucun doute. Il fallait dire que je devenais idiot. C’était quoi la prochaine étape ? J’allais lui réciter du Flaubert, du Rimbaud ? Je savais que je plongeais la tête la première dans ce qui devait sans doute être le plus grand trouble de ma vie, mais j’étais incapable de revenir en arrière, je n’en ressentais pas l’envie.
« Dois-je feindre que tu te trompes ? » Un sourire amusé aux lèvres, j’hausse les épaules car dans le fond, nous étions tous les deux aussi conscient que l’autre de ce qu’elle en pensait réellement. Ca ne servait à rien de nier, ni elle, ni moi. Nous étions tous les deux conscients de l’espèce de désir incompréhensible qui semblait nous consumer en présence de l’autre. J’étais bien incapable d’y résister et elle aussi, ce depuis notre première rencontre. Il ne s’agissait pas de sentiment, c’était ancré profondément dans ma chair, comme un manque de sa peau, un besoin de ses lèvres. Je n’avais aucune raison de lutter, je savais de toute manière que je n’en avais jamais eu la force. Je n’étais pas le genre de gars qui résistait à ses envies, encore moins en matière de femme. Il n’empêchait que là c’était différent, je le savais c’était sous mon crâne et même si je tentais de continuer la mascarade, c’était comme si la belle m’avait percée à jour. « Genre si c'est moi qui suis nue, ça te dérangera ! » Malgré moi je rigole. C’était dit si clairement, on voyait bien qu’elle ne doutait pas un seul instant de la réponse que je pouvais lui donner. C’était clair dans sa tête et elle allait s’y tenir. « Dire non serait mentir. » Frôlant ses lèvres du bout des doigts, je me mettais à caresser la courbe de son épaule avant de descendre jusqu’à sa hanche : « Puis ça serait une honte de ne pas profiter du spectacle quand tu es dénudées. » Je continuais à la dévorer du regard sans aucune pudeur après avoir soufflé ces quelques mots. Je n’étais pas du tout gêné de dire de pareille chose, lorsque je m’arrêtais au corps, non à l’esprit, c’était plus simple. Lorsqu’il s’agit de corps à corps les choses sont simples, pas besoin de sentiments, lorsqu’on en vient au cœur à cœur c’est différent.
Effy ne me laissa qu’un instant et déjà le monde revenait à la charge. Je ne prenais pas la peine de répondre au message que j’avais reçu, je savais juste que ça signifiait que la petite bulle que je partageais avec Effy venait d’éclater. Je pouvais tenter de la recoller, recoudre les morceaux en essayant d’oublier le message que j’avais reçu, l’appel du monde de la nuit dans lequel j’existais. Le seul dans lequel j’avais su exister. Malgré cela, lorsque la belle revint, je me comportais normalement, si on pouvait dire que j’étais normal à ses côtés. J’avais envie de m’enfoncer dans ses bras, oublier les filles des quartiers huppés, rester là et disparaître aux yeux du monde entier. Comme pour me ramener sur terre, mon téléphone se mit à sonner. Peu désireux d’affronter la réalité je le laissais sonner en disant à la jeune femme que ça n’était rien d’important. Je ne voulais pas décrocher, je ne voulais pas voir cet instant disparaître en fumée. Je savais que dés que j’aurais décroché mon téléphone j’allais devoir faire face à des questions, si je refusais d’aller à l’anniversaire de l’autre idiote elle allait me demander pourquoi, si j’avais quelque chose de mieux à faire, si j’étais avec quelqu’un et je ne pourrais lâcher prise. « Et bah tant mieux.. » La belle ne tarda pas à récupérer la propriété de mes lèvres alors que je me laissais faire. J’étais prêt à devenir n’importe quoi sous ses mains, elle n’avait qu’à me modeler comme une sculpture, me créer à partir de rien comme une peinture. J’étais prêt tant qu’elle pouvait faire de moi un vrai homme, autre chose que l’ersatz que j’étais. Une fois le baisé rompu, j’ai envie qu’elle m’étouffe avec un autre et puis un autre. Juste pour ne pas penser l’espace d’un instant, me mettre en pilote automatique et tout oublier. Ses lèvres se posent alors en douceur sur mon front à croire qu’elle me maternait. Silencieux, je laisse mes yeux profiter des traits de son visage en silence. Est-ce que je pouvais décemment passer une après midi à la fixer silencieusement ? C’était con, mais ça ne me parait pas infaisable pourtant. « Hum.. Tu veux toujours jouer.. ? On peut regarder un truc sinon ou.. Je ne sais pas. Comme tu veux. » Souriant légèrement, une lueur amusée dans le regard, je répondais instantanément me mettant à jouer avec une de ses mèches: « Je suis un grand joueur, mais ça dépend ce que tu as a me proposer. » Me perdant dans son regard un instant, lorsque mon téléphone se remit à sonner je l’avais presque oublié. Même si j’avais envie de le laisser là et continuer à le regarder sonner, je savais que ça ne réglerait rien. « Je crois que si je ne réponds pas il ne va jamais arrêté de sonner. » Attrapant mon téléphone, je voyais s’afficher sur l’écran le numéro inconnu dont j’avais reçu un message. Décrochant, je soufflais à Effy que ça ne prendrait pas plus d’un instant. Me levant, je m’éloignais un peu de la jeune femme pour qu’elle n’entende pas le cours de la conversation. Je n’eu pas le temps d’entamer une phrase que déjà la fille au bout du fil se mettait à parler rapidement sans respirer pour m’expliquer à quel point je devais me rendre à sa fête et que je n’avais rien de mieux à faire. Tentant de m’expliquer, je me retrouvais, comme je le craignais, dans un cul de sac. Elle venait de me demander ce que je faisais et si j’étais avec quelqu’un, j’étais censé répondre comment ? Réfléchissant un instant, je me voyais mal parler d’Effy à cette fille qui ne comprenait rien à part qu’une paire Louboutin était une paire de chaussure. « Je… non, je n’ai rien de plus important à faire que venir à ta soirée… non, non y a personne avec moi. »


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Elizabeth M. Parker

« Elizabeth M. Parker »
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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyMer 23 Jan - 19:04

Effy & Hal
« I love everything about you »

Halcyon est un garçon, il est donc parfaitement normal que si je viens à me mettre nue, il va se rincer l'oeil, j'ai aucun doute à avoir à ce sujet. C'est comme ça quoi. Et ça me fait sourire parce que dans le fond, bien qu'il soit bien plus avantagé que les autres, on ne peut pas négliger le fait qu'il soit comme les autres, et bien malgré moi, j'aime les moments où cela saute aux yeux. Il est un homme, peu importe la nana qui se fout nue devant lui, il va regarder (si la fille est un minimum jolie, quand même). Après, je ne nie pas non plus que cela ne soit pas si cool que ça, d'une certaine façon. Parce que voilà, j'aime quand il ne voit que moi, quand il ne regarde que moi. C'est un besoin, une nécessité, un truc important pour moi. Et surtout, quelque chose que j'ai beaucoup de mal à cacher. Oui, parce que c'est surtout là que se trouve la partie complexe, c'est dans le fait que je refuse de lui dire ce que je ressens pour lui, tout comme je refuse de le montrer aux gens et je refuse d'en parler, à qui que se soit. C'est tout. C'est stupide, me dira-t-on souvent, parce que soit disant l'amour est le plus beau des sentiments. Le pire, c'est qu'en ce moment, je me laisse à penser que ça ne serait peut être pas si mal que ça.. Je m'éloigne de mes convictions mais c'est de sa faute en même temps, vu qu'il est parfaitement en mesure de me changer les esprits. Ca a toujours été le cas d'ailleurs. Enfin bon, bref. Je préfère ne pas trop y penser, ça serait le meilleur moyen de me perdre dans tout ça. Surtout que je ne sais toujours pas où est-ce que tout ça pourrait bien m'emmener.  « Non mais de toute façon, ça ne compte pas, c'est juste parce que tu es un homme ! TOUS LES MEMES ». Voilà que je me mets à rire encore. Une chose à laquelle je ne suis pas habituée quand je suis avec lui, en général.

Ce que j'ai à lui proposer ? C'est une bonne question. Je ne nie pas le fait que je joue souvent, c'est un fait. Mais pour autant, j'ai tout un tas de jeux et peut être qu'il n'y en a pas un seul qui l'intéresse dans la liste. Ca serait trop triste mais bon, c'est le genre de chose qui arrive et ce n'est pas moi qui vais me mettre à en faire toute une histoire. Ce n'est pas mon genre. Je souris doucement, un air réfléchi sur le visage, je finis par me lever, pour attraper tous mes jeux dans le meuble, sous ma télévision. Jeu de course, de baston en tout genre, d'action et j'en passe. Oui, j'ai beaucoup de jeux. Je les étale donc sur la table.  « A toi de choisir finalement ». A lui de choisir, il n'a qu'à regarder tout ce que j'ai et proposer. De toute façon, je refuse de perdre ! C'est loin d'être un mot de mon vocabulaire, d'une part, et de l'autre.. C'est Halcyon et je ne peux pas me permettre de perdre contre lui, il en profiterait pour se moquer de moi après tout, j'en suis persuadée ! Mais pas le temps de vraiment avoir une réponse, vu que son téléphone se remet à sonner. Téléphone vers lequel je tourne un regard interrogateur. Qui peut bien chercher à le joindre comme ça ?

Je me mets à douter, un bref instant, et si c'était une fille ? Et s'il m'avait menti ? Après tout, je n'ai jamais eu la foi pour avoir confiance en lui, j'ai toujours voulu lui tourner le dos et ce genre de chose, ça m'a toujours énerver, de toute évidente. Mais pour le reste et bien.. Je me suis mise, un bref instant, à m'imaginer que je pouvais lui faire confiance.. Bordel, il faut que je me reprenne, je me mets à douter comme si on sortait ensemble. Et pourtant.. Dans le fond, je ne suis pas du genre à vouloir me comporter comme ça avec les gens. Je l'aime, j'ai envie d'être avec lui, j'ai envie d'être unique pour lui, mais il y a un point sur lequel on doit se concentrer, malgré tout. En tout cas, il se décide à répondre. Et voilà que je suis curieuse, que ça me brûle, que j'ai envie de savoir ce qu'il se passe. Du coup, j'attends une ou deux minutes et je finis par avancer vers lui. Du coup, j'entends ce qu'il répond, j'entends qu'il n'a rien à faire, j'entends qu'il va aller à une soirée. Mais je ne dis rien, sur le coup, je ne lui fais pas remarquer que je suis là, même si je me sens vraiment mal et que la simple idée qu'il ait pu me cacher ça me fait mal. Il me ment, depuis le début. Que voulait-il ? Je me suis faite avoir et je me trouve stupide, manipulable et idiote.. J'ai envie de hurler, ou plutôt, de disparaître, ne puis-je me creuser un trou et m'y planquer à vie ? Voilà que les larmes menacent de couleur. J'essaie de me retenir, je sers les dents mais une larme vient perler sur ma joue. Et quand il raccroche, je suis parfaitement incapable de me calmer, de me contrôler.  « Ta copine au téléphone ? Parce que pour que je ne sois personne, il faut qu'il y ait une explication non ? Je n'avais pas l'impression de n'être personne quand tu m'embrassais. Mais je suis sans doute bien trop stupide pour que l'on puisse dire quelque chose hein. Je suis ridicule, d'avoir cru que tu étais quelqu'un de bien. D'avoir cru que tu pouvais ressentir ce que je.. ». Je me retiens juste à temps, peut être trop tard, malgré tout. Mais en tout cas, je refuse qu'il reste là, chez moi.  « Tu peux partir. Si t'as une soirée, autant que tu ne sois pas trop en retard. Allez casse-toi ». Je m'avance vers la porte, d'un pas décidé, l'ouvre et attends qu'il s'en aille.

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Halcyon D. Rohan

« Halcyon D. Rohan »
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MessageSujet: Re: I hate everything about you .Hal I hate everything about you  .Hal EmptyMer 30 Jan - 14:32


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I've made a lot of mistakes in my past but I refuse to live there.
I saw a lot of heart break in the past but I refuse to go there.

La discussion était amusante. Je ne pouvais nier que la vision du corps d’Effy exempt de ses vêtements me plaisait. C’était souvent le cas avec de belles filles, sauf qu’il y avait quelque chose d’autre. Quand je posais mes yeux sur elle, je n’avais pas envie de m’intéresser au reste du monde, je n’en voyais plus l’intérêt. Mais comment expliquer à la belle cela sans me griller à ses yeux ? Il n’y avait certainement pas de manière de le faire. C’était toujours mieux de passer pour un gros pervers que de la laisser comprendre qu’à ses côtés je me consumais et que d’un baiser elle pouvait me tuer. « Non mais de toute façon, ça ne compte pas, c'est juste parce que tu es un homme ! TOUS LES MEMES » Je ne pu m’empêcher de fondre un peu face à son rire, bien incapable d’y résister, je riais avec elle de bon cœur. C’était simple pour le moment, je n’avais pas peur de dire quelque chose qu’il ne fallait pas, je n’avais pas peur d’aller trop loin, nous étions déjà trop loin pour être sauvé. C’était trop tard pour regarder en arrière et si je n’étais pas le plus grand des idiots et persuadé qu’elle ne faisait que passer le temps avec moi peut-être aurais-je pu essayer une approche différente. Quelque chose dont je n’avais pas l’habitude. Ce n’était pas moi qui cherchais à sortir avec les filles, c’est elle qui me demandaient et moi je n’avais plus qu’à répondre en fonction de ce que je voulais. Ce que je voulais était clair, mais comment l’obtenir m’échappait malheureusement.
Je ne m’intéresse plus à ce qu’on pourrait faire, elle n’a qu’à parler, je l’écouterais les yeux grands ouverts tout en la dévorant du regard. J’essaye de rester ici avec Effy, pourtant je ne peux m’empêcher de penser à mon téléphone, au monde extérieur. Tant que j’étais en sécurité caché entre les murs de son appartement, il n’y avait aucun problème, mais j’avais peur de retourner dans l’arène une fois que cet instant délicieux se terminera. Mes yeux posés sur la belle, je la regarde étaler ses jeux vidéo devant moi avec un léger sourire, une fille qui aime les jeux, que demander de plus ? C’est une fille bonne à marier. Cette idée m’amuse, mais j’ai à peine le temps de m’intéresser aux jeux qu’elle a que mon téléphone se remet à sonner. J’avais déjà des vues sur un de ses jeux de combats, mais je veux vraiment en finir avec ce stupide téléphone qui ne cesse de sonner. Certainement n’aurais-je pas du. Enfin, je décrochais pour me trouver avec une idiote à l’autre bout du fil. La seule chose que j’ai envie de faire c’est de lui dire que j’ai d’autres choses mieux à faire, qu’elle n’a qu’à s’envoyer un gramme de coke dans le nez pour m’oublier et que là j’ai vraiment pas envie de la voir elle et la bande de dégénéré qui lui sert de faux amis. Cependant, je rentre dans le jeu, comme toujours depuis que je n’ai plus d’argent à mettre sur la table pour me payer la meilleure place. Je suis obligé de jouer le jeu, de m’aplatir devant la jeune femme qui aurait certainement plus d’argent à son anniversaire que je n’en ai eu ces derniers mois. C’est débile de jouer comme ça pour garder une place, plus le temps passait et plus je me disais cela, mais j’étais incapable d’arrêter. Comme un drogué qui ne pouvait pas se sevrer, je ne pouvais perdre l’image de marque que j’avais porté depuis ma naissance, c’était une partie de moi, c’était ce qui me définissait moi, le petit con. Moi, l’enfoiré, moi, le dragueur, moi, le faux prince charmant que les filles voulaient pour finir leur vie aussi pourrie gâtée que leur mères.
La conversation est à sens unique, je sais que quoique je dise ou fasse la fille au bout du fil n’en a rien à faire. Elle s’en fiche que je sois avec la fille la plus intelligente, belle et intéressante que je connaisse tant que je ne parlais pas d’elle ou de sa petite vie à la con. Alors, je fais ce qu’elle veut, je lui dis ce qu’elle veut entendre même si ça ne m’intéresse pas, même si je n’ai pas envie d’aller à son fichu anniversaire. Je fais ça pour pouvoir raccrocher et retourner vers Effy, cependant, lorsque je raccrochais, je me rendais compte que la jeune femme était derrière moi. J’ai à peine le temps de me retourner que déjà elle se met à aboyer avec véhémence : « Ta copine au téléphone ? Parce que pour que je ne sois personne, il faut qu'il y ait une explication non ? Je n'avais pas l'impression de n'être personne quand tu m'embrassais. Mais je suis sans doute bien trop stupide pour que l'on puisse dire quelque chose hein. Je suis ridicule, d'avoir cru que tu étais quelqu'un de bien. D'avoir cru que tu pouvais ressentir ce que je.. » C’est un peu estomaqué que je la fixe, elle, la trace ténue de larme sur sa joue et son regard perçant qui semblait sincèrement blessé. J’ai du mal à savoir comment réagir, feindre l’indifférence n’allait pas m’aider, surtout que j’avais envie de retourner dans la bulle où nous nous trouvions il y a encore un instant. J’avais envie d’effacer cette appel de notre mémoire et retourner jouer aux jeux vidéo avec la belle, sans prise de tête, sans haussement de ton, sans rien que mes yeux pour fondre face aux siens. Je sais que je me retrouve face à un mur, que ça ne sert à rien d’essayer, mais j’ai pas envie qu’on reste sur ce foutu malentendu. Il fallait qu’elle m’écoute, m’offre une chance de m’expliquer, même si dans le fond j’aurais pas du faire ça, pas du faire semblant qu’il n’y avait rien, que j’étais seul, pas prétendre que mon cœur tambourinant à ma poitrine n’était qu’un détail secondaire et que sa personne me mettant dans cet état n’avait pas besoin d’être noté. « Je n’ai pas de copine, c’était une petite con qui voulait absolument que je vienne à son anniversaire. Je lui ai juste dit ce qu’elle voulait entendre, Effy… » Soufflais-je ma voix se faisant de plus en plus ténu alors que le regard de la jeune femme m’incendiait. Je tendais ma main vers sa joue, conscient que je m’exposais à des représailles, j’avais envie de laver la tristesse et la colère qui embrasait ses yeux, mais je n’étais pas sur qu’elle m’en laisse le temps. En effet, elle se détourne de ma main et se remet à aboyer à croire qu’elle ne m’avait même pas écouté : « Tu peux partir. Si t'as une soirée, autant que tu ne sois pas trop en retard. Allez casse-toi » Je la vois ouvrir la porte, je savais qu’il ne servait à rien de me débattre, elle était comme un animal blessé qui voulait se retrouver seul pour soigner ses blessures, mais j’avais pas envie de la lâcher, pas maintenant. Je m’avance toutefois vers la porte sous son regard dont suintait une fureur sans nom. Je passe le chambranle avant de me retourner vers la jeune femme pour la regarder une fois encore en rajoutant : « Je veux pas aller à cette soirée, je veux rester ici. Laisses moi au moins m’expliquer, tu verras que… » Sans me laisser terminer, Effy referma la porte à mon nom sans plus d’explication. Et c’est conscient d’avoir bien merdé que je me résolu à abandonner son appartement, ça ne servait rien de rester là, elle n’ouvrirait pas, quoique je fasse.
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