◮ Quelle type de famille votre personnage a-t-il connu?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ Comment sont ses relations actuelles avec celle-ci?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ De qui est-il le plus proche dans sa famille? Et s'il n'en a pas, qui considère-t-il comme sa famille?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
réponse. ( développez un minimum)

✖ PSEUDO: écrire ici. ✖ AGE: écrire ici. ✖ COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : écrire ici. ✖ QU'EN PENSES-TU ?: écrire ici.✖ DEDICACES: écrire ici.

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Nerveuse, Posy finissait d'empiler ses quelques vêtements dans le sac qui lui servait de bagage. Elle se dépêchait, afin d'avoir fini avant le retour de Neven- son compagnon de route depuis deux mois déjà. Il fallait qu'elle soit partie avant qu'il ne la voit. Car elle avait peur de ne pas réussir à s'enfuir dans le cas contraire. Peur de continuer dans cette spirale sans fin de fêtes et de médiocrité qu'était devenue sa vie en ce moment. Ce n'était plus elle, cette fille dans le miroir qu'elle croisait chaque matins. Elle ne se reconnaissait plus, avait abandonné touts ses rêves, toutes ses ambitions... Depuis bien trop longtemps déjà. Cela avait commencé par cette décision, celle de partir à New-Haven, recommencer à zéro. Cette décision prise à la va vite, sans consulter personne après qu'une lettre soit venue chambouler sa vie de manière irréversible. Cette fameuse lettre qui lui avait appris qu'elle n'avait plus d'avenir et n'en avait jamais réellement eu. Cette missive qui lui rappelait que- comme pour sa mère- le temps lui était compté. Et voilà qu'elle avait finit par se retrouver à Yale, cette prestigieuse université qui n'acceptait que les meilleurs. Enfin, les meilleurs éléments, peut être; mais pas toujours les plus intègres. Très vite Posy troqua son habit de petit mouton pour celui de loup dans la bergerie. Fille à papa riche, elle finit immanquablement par traîner avec cette bande de gosses arrogants que l'ont croise à peu près dans dans toutes les universités de l'Ivy League. Ensemble avec cette bande de petits rigolos, elle faisait tout un tas de conneries, se sentait comme la reine du monde. Mais attention: pas trop grosses les bêtises non plus; il ne fallait pas trop pousser quand on était fille ou fils de. Cette manie de ne se lâcher qu'à moitié, finissait pas lasser la brunette à force. Elle qui ne cherchait qu'à faire une longue fuite en avant; à quitter tout ce qu'elle avait été pour oublier la terrible vérité... Et puis, lors d'une soirée, presque comme une réponse à un espoir qu'elle ne se doutait pas vraiment d'avoir eu, elle rencontra Neven. Il était mystérieux, charmant, énigmatique, et surtout: dangereux. Immédiatement, elle se sentit attirée vers lui, comme par la force d'un aimant invisible. Et, bien que ses "amis" la mirent en garde, elle n'en eut cure et se fia à son instinct. Très vite, ces deux là finirent dans le même lit, enchaînant par la suite lors de leurs rencontres parties de jambes en l'air et défis en touts genres. Cap ou pas? Et petit à petit, chemin se faisant, une amitié spéciale et privilégiée s'instaura entre eux- bien qu'au fond tout les séparait. Mais cela importait peu: ils s'amusaient, se respectaient et se chamaillaient sans cesse. Ça faisait partie du jeu, c'était rafraichissant. Tellement que, à la fin de l'année, quand Neven proposa de battre la route avec lui à Posy; elle n'hésita pas une seconde. L'aventure, ne pas avoir à penser au lendemain, une personne n'éprouvant pas le besoin de parler comme compagnon de voyage... C'était simplement trop parfait que pour être vrai. Oui, trop parfait... « Qu'est-ce que c'est ça? » « Rien qui ne te concerne. » Et voilà comment l'accord tacite avait été rompu. Il avait découvert ses médicaments, et n'avait pu s'empêcher de lui demander de quoi il s'agissait. Piquée au vif, la jeune femme s'était emmurée dans le silence pendant plusieurs jours, après cet évènement. De son point de vue, cela ne devait pas se passer comme cela. Tout le but de la manœuvre en partant de la sorte avec Neven était justement d'éviter ce genre de question sur son passé. Moins elle y pensait, moins la réalité de sa maladie s'imposait à elle. Oh, bien sûr: ce n'était pas vraiment sa faute à lui; mais elle était trop bornée que pour s'en rendre compte. Et la voilà qu'elle se retrouvait à faire ses affaires, ne supportant plus ce silence qu'elle venait d'instaurer. Ne supportant plus cette personne qui avait tant changée en si peu d'années. Ne se supportant plus elle-même somme toute. Qui était-elle vraiment, au fond? Pas cette rebelle insouciante, ni même cette gosse de riche de New-Haven... Et encore moins cette petite fille sage qu'elle semblait avoir abandonnée il y avait une éternité. Il était temps pour elle de le découvrir, de renouer avec elle-même. D'accepter cette fatalité qui semblait avoir voulu jeter son dévolu sur elle. Mais pour cela, elle devait partir, elle en était convaincue. Et c'est ainsi que, sans un bruit, sans un éclat, elle ferma la porte sur la meilleure période de sa vie. Cette période où elle s'était sentie si libre et épanouie.