◮ Quelle type de famille votre personnage a-t-il connu?
Le genre qui été unis autour de la petite sœur parfaite mais qui avait bien des soucis avec celui qui était "malade" d'après leurs propres dire. Sa mère était obsédée par l'idée de la normalité, elle voulait rentrer dans le moule à tous prix, juste pour prouver à ses beaux-parents qu'elle était capable de construire quelque chose de concret. Ils ont toujours douté d'elle. En définitive, c'est comme l'enfant bizarre de la famille que Gabriel a grandi, une famille dans laquelle il n'arrivait pas à s'intégrer parce qu'il était bien trop différent. Il en a souffert durant son enfance, mais aujourd'hui, il s'en fiche un peu, ils peuvent bien penser de lui ce qu'ils veulent. Cela dit, plus jeune, il était du genre à jalouser sa sœur cadette, même s'il ne l'avouait pas, une jalousie qu'il cachait derrière une fausse haine, elle le lui rendait bien. Avec du recul, il pense qu'elle se déchargeait sur lui parce qu'on lui mettait la pression dans la famille, encore et toujours, elle devait être parfaite. Elle avait besoin de se défouler, il était là. Il n'irait pas jusqu'à la plaindre, mais simplement dire qu'il comprend ses réactions, même si avant, ça ne lui avait pas paru si évident.

◮ Comment sont ses relations actuelles avec celle-ci?
Avec sa sœur cadette, ça va. Elle a débarqué un beau matin devant sa porte pour lui faire des excuses, il a vite comprend qu'elle avait besoin d'aide. Sans doute trop gentil sur les bords ou simplement d'un loyauté hallucinante, il a décidé de l'aider. Ainsi, ils ont emménagé ensemble dans un appartement à Scottsdale et ensemble ils s'entraident. Jamais leur relation n'a été aussi bonne qu'aujourd'hui. Il leur aura fallu un tas d'épreuves pour réussir à communiquer et à cohabiter. Pour ce qui est du reste de la famille, il fait de son mieux pour l'éviter. Une fois parti à l'université, il s'est considérablement éloigné d'eux et ne donne des nouvelles que très rarement histoire de leur faire savoir qu'il est encore en vie.

◮ De qui est-il le plus proche dans sa famille? Et s'il n'en a pas, qui considère-t-il comme sa famille?
réponse. ( 5 lignes minimum)

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
réponse. ( développez un minimum)

PSEUDO: sweet poison. AGE: 20 ans, han dur, j'avais commencé avec un 1 pour faire 19 xD j'arrive pas à m'y faire à ce 20 x). COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : c'est moon of my life qui me l'a donné. QU'EN PENSES-TU ?: jolem . DEDICACES: moon of my life, je t'aime.

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<taken>matthew gray gubler</taken>[color=black] ∞[/color] gabriel h. pendleton

« Dépêche toi Gabriel, on va être en retard chez le psy. » Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’il déposait son livre sur son meuble de chevet pour rejoindre sa mère dans le salon. Chez le psy, il n’avait pas envie d’y aller. Il ne savait pas si ça lui servait à quelque chose, mais ils il avait diagnostiquer ce que sa mère voyait comme une maladie, la où lui, il avait l’impression d’aller parfaitement bien. Mais si ça pouvait lui faire plaisir, il pouvait bien faire cet effort. Elle avait toujours eu tendance à vouloir effacer le mal, tout rendre parfait. C’était ce qu’elle essayait de faire avec lui. Le nettoyer de cette maladie, qui, elle ne le comprenait pas, était une part de lui et qui serait toujours là. Il n’était pas aussi parfait que ça sœur cadette d’après sa mère. L’important, ce n’était pas d’avoir d’excellentes notes partout, aux yeux de sa mère, mais plutôt d’être normal. De ceux qui rentrent dans le moule et qui n’en dépassent pas. Elle était comme ça. Maniaque au possible, détestant les préjugés et les jugements. Surtout ceux qui venaient de ses beaux parents. Eux qui n’aimait guerre le fait que leur fils ait, d’après eux, gâché sa vie pour entretenir une femme et des enfants. Apparemment construire une famille n’était pas un objectif assez bien pour eux. Gabriel ne les aimait pas beaucoup. Tout comme ils ne l’aimait pas. Ils avaient été les premiers à le qualifier de bizarre. Une bonne raison pour que sa mère décide de tout mettre en œuvre pour le rendre normal. Malheureusement pour elle, elle n’y arriverait jamais. Il était comme ça et il n’avait même pas envie d’être différent, il n’y pouvait rien s’il préférait se plonger dans les bouquins plutôt que de jouer à des jeux débiles avec ses camardes de classes. Chacun ses gouts après tout.

« Tu pars à la fac alors ? La maison va être un peu plus normale du coup. » Il leva les yeux au ciel, il n’adressa même pas un regard à sa sœur cadette, il ne pris même pas le temps de lui répondre. L’ignorant tout simplement comme il avait si bien appris à le faire. Elle avait toujours parfaitement profité de la situation du regard que le reste de la famille avait de son frère pour tirer la situation à son avantage. Elle était parfaite elle. Intelligente, sociale, extravertie, la perfection selon les Pendleton. Elle se plaisait à croire qu’il l’a jalousait, complexe de la gamine à qui on répète bien trop souvent qu’elle est parfaite. Mais c’était absolument faux. Il s’en fichait bien qu’elle semble parfaite aux yeux du reste de la famille. Pour lui, elle n’était qu’une pauvre fille pourrie gâtée qui se comportait comme une petite princesse et ça finirait par se retourner contre elle, un jour, elle paierait les conséquences de son comportement et à ce moment là, Gabriel pourrait presque s’en réjouir. Quoi qu’il était surement trop gentil pour ça et si elle venait pleurer chez lui, il se sentirait obligé de l’écouter et de la soutenir. Enfin, au moins l’espace de quelques secondes, il s’en réjouirait. « Tu m’ignores ? » Encore une fois, il ne répondit rien. Après tout à cette question, la meilleure réponse n’était pas un oui audible mais bel et bien un grand silence qui en disait bien long. « T’es vraiment nul des fois. » C’était l’hôpital qui se fichait de la charité, mais encore une fois il se contenta de l’ignorer. Elle détestait ça, alors forcément, c’était un vrai plaisir que de l’ignorer complètement. Finalement elle poussa un long soupire rageur avant de sortir de la chambre de son frère en claquant la porte. Lui, il laissa échapper un soupire de soulagement alors qu’un large sourire se dessinait sur ses lèvres.

« Maeve. » Le jeune homme observa la jeune femme, un sourcil arqué. « Hm ? » Elle lui adressa un large sourire, apparemment amusée par la situation. « Maeve, c’est comme ça que je m’appelle. » Il hocha la tête comme pour lui dire qu’il venait de saisir l’idée, avant de passer nerveusement la main dans ses cheveux. « Désolé. Enchanté Maeve. Gabriel. » Il lui adressa un petit sourire alors qu’elle, elle avait toujours ce large sourire imprimé sur les lèvres, comme si elle était particulièrement amusée. Pourtant elle ne semblait pas s’amuser de lui. C’était bizarre. Une réaction humaine de plus qu’il était incapable de comprendre surement. « Moi de même Gabriel. » Il lui adressa un nouveau petit sourire avant de baisser la tête vers son livre, trop gêné pour regarder la jeune femme dans les yeux. « Je suis nouvelle à l’université et je dois avouer que je suis un peu perdue. » Il releva la tête vers elle, il n’était pas capable de saisir le sous-entendu dans sa phrase. « Ha oui ? » C’était la réponse la plus stupide qu’elle avait du entendre dans toute sa vie, mais il n’avait rien de mieux à proposer, elle était sans doute tomber sur la pire personne de la fac. « Ouais, je connais personne en plus. Alors, j’ai accosté le premier venu pour aller chercher de l’aide. Mais je suis désolée tu as l’air occupé. Bonne journée. » Elle ramassa rapidement ses affaires avant de se lever du banc où elle venait de s’installer, juste à côté de lui. Elle s’éloigna légèrement et bizarrement, instinctivement, Gabriel rangea son livre dans son sac pour courir dernière la jeune femme. « Hey, Maeve attends ! Je connais bien l’endroit moi, tu veux que je te montre un peu ? » Elle se retourna vers lui, le visage encore éclairé par un radieux sourire. « Merci beaucoup. Tu me sauves la vie Gabriel. » Il lui souris à son tour, l’observant un court instant, comme fasciner par elle. Finalement il ferma les paupières quelques instants. Avant de les rouvrir et d’avancer à sa hauteur pour la guider à travers la fac.

Depuis qu’il avait rencontré Maeve à l’université, Gabriel avait l’impression d’avoir trouvé la seule personne qui ne le prenait pas pour un maboule juste bon à rester dans son coin en faisant des maths. Avant elle, trop peu de gens lui avait laissé la chance de prouver qu’il était aussi normal que n’importe qui. Il avait juste du mal à comprendre que trop peu de gens partageaient ses centres d’intérêts. Bref, elle, elle l’avait toujours soutenu, elle l’avait aimé, il l’avait aimée. Pourtant c’était terminé. Elle prétendait le contraire, mais leur relation serait vouée à l’échec au moment même où, armée de ses valises, elle passerait le seuil de cette porte. « Tu va rester longtemps à Londres ? » Les lèvres pincées, elle se tourna vers lui avant de hausser les épaules et de se focaliser à nouveau sur le linge quelle pliait et plongeait dans sa valise. « Je sais pas. » C’était vague comme réponse. Il laissa échapper un soupire plus audible qu’il ne l’aurait voulu en la regardant faire. Plusieurs fois, il avait voulu se lever pour l’aider, mais à chaque fois, il en avait été incapable, comme retenu par une force invisible qui lui dictait de ne surtout pas l’aider à partir d’ici. Pourtant, il fallait qu’il se fasse une raison. Rien ne pourrait la retenir à Phoenix. « Je suis désolée. Mais c’est ma mère, je ne peux pas la laisser tomber. Je vais rester avec elle jusqu’à ce que ça aille mieux et je reviendrai ici. » Elle avait l’air sincère, elle l’était sans aucun doute. Elle ignorait juste ce que la vie lui réserverait une fois qu’elle serait de retour à Londres. « Et puis, tu pourras venir me voir de temps en temps non ? Je suis sûre que ma mère serait ravie de te rencontrer. » Il pinça légèrement les lèvres avant de baisser les yeux. « 8490, 57 km » Elle lui lança un regard étonné avant de laisser un léger sourire ironique se dessiner sur ses lèvres. « Laisse moi deviner. Distance entre Londres et Phoenix ? » Elle leva les yeux au ciel, il était rabat-joie parfois, c’était sûr que Londres n’était pas la porte à coté et que venir régulièrement serait fatiguant et cher pour lui, mais pas la peine de souligner le fait que ça allait être difficile, il ne faisait clairement pas preuve d’optimisme selon elle. « Oui. » Elle haussa les épaules, retournant à son linge dans un soupire. « C’est pas grave, on s’appellera, on discutera sur Skype, ne soit pas si défaitiste. » Encore une fois il laissa échapper un soupire. « D’accord … sept heures de décalage, c’est jouable, je crois. » Il était sans doute légèrement exaspérant, mais elle avait l’habitude à force, si bien qu’elle n’ajouta rien de plus, se contenant d’emballer ses affaires. Elle allait partir et quoi qu’elle en dise, rien ne pourrait les protéger d’une inévitable rupture.

Londres. Il y était venu déjà plusieurs fois depuis que Maeve y était partie. Ils n’était là que pour très peu de temps, boulot oblige. Il l’attendait à un café où ils avaient rendez vous. Finalement elle arriva, son grand sourire dessiné sur les lèvres. Un rendez-vous comme les autres, passé à parler de tout et de rien, mettre en commun leurs histoires qui se déroulaient à deux endroits différent. Au bout d’un certain temps, son sourire éclatant se dissipa en une moue gênée. « Gabriel. Tu es vraiment quelqu’un d’extraordinaire mais il faut que je te dise quelque chose. » Il pinça les lèvres, baissant la tête vers sa tasse de café sur la tables. Il releva le regard vers elle après un court instant, pendant lequel il avait passé en revu toutes les choses qu’il pensait probable qu’elle ait à lui annoncer « Tu as rencontré quelqu’un ? » La plus évidente après tout, elle était belle, extravertie, parfaite aux yeux de Gabriel alors évidemment que loin de lui, elle avait l’occasion de rencontrer n’importe qui de mieux que lui. « Gabriel. » C’était pas très explicite comme réponse à sa question. Il arqua un sourcil comme pour appuyer ses propres propos, attendant évidemment une réponse plus concrète que son propre prénom. Elle laissa échapper un léger soupire. « Oui. Je suis désolée. C’est que … On est trop loin l’un de l’autre alors ça rime à quoi ? Deux appels par semaines, une visite tous les quatre mois. C’est pas gérable et il y a cet homme adorable qui est à mes côtés presque tous les jours … » Les lèvres toujours pincées, il hocha la tête la fixant que quelques secondes avant de baisser la tête vers sa tasse tapotant nerveusement sa cuillère contre sa coupelle. Il n’avait absolument rien à dire. Il avait l’habitude d’avoir réponse à tout ou au moins d’avoir un truc à placé au beau milieu d’une conversation, comme des statistiques ou ce genre de choses inutiles pour beaucoup de personnes, mais là, rien. Il resta plongé dans un grand silence brisé seulement par les claquement réguliers de sa cuillère contre sa coupelle. Il senti la main de Maeve enserrer la sienne comme pour stopper son geste. « Gabriel, dis quelque chose … » il retira sa main rapidement coupant rapidement court à ce contact entre leur peaux. Il se leva rapidement, semblant réellement confus. « J’ai rien à dire. Je sais pas quoi dire. Peut-être ‘je comprend, c’était idiot de toute façon de croire que ça pourrait marcher’ ou alors ‘pourquoi est-ce que tu m’as fait venir jusqu’à Londres pour me dire ça ?’ mais je … non. » Il y avait plus cohérent comme discours, il était capable de beaucoup mieux. Là il était trop déboussolé pour construire mieux il contenta de s’éloigner. Elle déposa quelques billets sur la table, de quoi payer l’addition plutôt que de partir comme une voleuse et elle lui emboita le pas. « Gabriel, s’il te plait attends ! » Il s’arrêta se retournant rapidement vers elle. « Attendre quoi ? Ça fais des années que j’attends et tout ça pour quoi ? Ça ! J’abandonne Maeve. » Il soupira avant de faire volte-face une nouvelle fois et de s’éloigner, direction l’aéroport pour prendre le premier avion qui atterrirait quelque part aux États-Unis, loin d’ici et loin de la déception qu’il venait de connaitre.

Un soupire s’échappa de ses lèvres alors que la sonnette de sa porte d’entrée venait de retentir dans son appartement, le coupant dans sa lecture. Il posa rapidement son livre avant de se lever pour aller ouvrir la porte, sans même prendre le temps de regarder à travers le judas de qui il pouvait bien s’agir. Évidemment, ce fut une véritable surprise de vois sa sœur cadette sur le seuil de sa porte. « Génial. Qu’est-ce que tu veux ? » Un peu trop froid sans doute. Il n’y pouvait pas grand-chose, après tout elle lui avait mené la vie dure pendant tout le temps qu’il avait passé chez ses parents alors il n’allait pas l’accueillir avec un grand sourire et un gros câlin. Elle baissa les yeux vers le sol, l’air gênée. « Je voulais te dire que j’étais désolée de ce que je t’ai fais. » Il haussa les sourcils, ne comprenant pas forcément l’idée. Les excuses lui avaient toujours parues abstraites. C’était facile après tout de dire ‘je suis désolé’ à tout va sans le penser une seule seconde. « Ha. » drôle de réaction sans doute, en même temps après quelque chose genre quinze ans, c’était bizarre qu’elle se pointe ici pour s’excuser d’avoir était la pire sœur au monde. « Je sais que tu dois penser que c’est absurde de venir m’excuser après tout ce temps et je m’attends pas à ce que tu me pardonnes en un claquement de doigts, mais c’était un effort que je voulais faire. » Elle releva les yeux vers lui avec un sourire qui semblait presque sincère. Bien que masqué par un teint terne et morose. « Est-ce que tout va bien ? J’ai jamais été doué avec les gens, mais je sais reconnaitre quand quelqu’un est au fond du trou … Entre. » Elle parut surprise de la réaction de son aîné, ne s’attendant de toute évidence pas à être reçue de la sorte, bien au contraire. « On a tous quelques problèmes Gabriel, je veux pas t’embêter avec ça. » Il haussa les épaules, l’invitant à s’assoir à la table de son salon, elle s’exécuta, il s’assit en face d’elle. « Maman à toujours pensé que j’étais bizarre, que j’allais pas bien, parce que j’étais pas l’enfant qu’elle voulait. Je n’aimais pas jouer avec les autres, je ne savais pas comment réagir face à autrui, mai à côté de ça j’ai souvent été qualifié de surdoué ce qui me rendait encore plus bizarre. J’avais l’impression d’être seul et franchement ça ne me gênais pas. Mais un jour, j’ai rencontré une fille et elle a changé ma vision des choses. Elle a été d’une plus grande aide que tous les psys que maman m’a emmené voir quand j’étais gamin. J’avais juste besoin que quelqu’un comprenne que j’étais normal et pas complètement malade. Et un jour, elle est partie. Elle a fini par trouver quelqu’un d’autre et j’arrive pas à me faire à l’idée que le reverrait probablement jamais. Ça me ronge, ça me fais du mal jour après jour alors que ça fait un bien un an que je l’ai pas vue. Je dis pas ça parce que j’ai une envie soudaine de raconter ma vie. Juste que je suis ton frère malgré tout et maintenant que tu es venue ici je peux pas te laisser partir dans cet état et que je peux sûrement te comprendre. » Au fond, il n’avait aucune raison de proposé son aide à la fille qui avait fait de sa vie un enfer. Peut-être qu’il était juste trop gentil. « Je suis désolée Gabriel. Cette fille a eu tord de partir. Tu vaux sans doute mieux qu’elle, mieux que moi. J’ai toujours cru que la vie m’offrirais tout ce que je désirais, c’est ce que maman disait. Elle avait tord. J’ai juste, fait trop d’erreur alors aujourd’hui j’ai tout perdu. J’ai raté mes études, je suis tombée enceinte d’un imbécile et finalement, on m’a retiré mon enfant parce que je buvais trop. J’ai vingt-sept ans et ma vie est déjà catastrophique. Mais j’ai décidé de me reprendre en main. Je veux récupérer ce qu’on m’a pris. » Un léger sourire compatissant apparu sur les lèvres du jeune homme. Pas qu’il se réjouisse des malheurs de sa sœur, il avait toujours pensé que ce serait le cas, que quand elle irait mal, lui, ça lui ferait du bien. C’était faux. « Les excuses, c’est une des étapes de guérison d’après les alcooliques anonymes ? » Elle pris une moue gênée et pinça les lèvres tout en fixant son frère. « Ouais. C’est vraiment nul de ma part non ? » Il haussa les épaules s’enfonça contre le dossier de sa chaise, les bras croisés sur sa poitrine. « Non. J’apprécie le geste. Ça montre que tu as conscience de ne pas avoir été une sœur exemplaire, sinon tu ne m’aurais pas mis dans la liste des personnes à qui présenter des excuses. Je suis désolé de ce qui t’arrive. Vraiment. Je sais pas ce que ça vaut, les excuses, les pardons, ça a toujours été une notion floue pour moi, mais je te pardonne. » Elle lui adressa un sourire alors qu’il s’était redressé sur sa chaise pour serrer sa main dans la sienne. Son regard se posa sur leurs mains, et il ne pu s’empêcher de laisser s’échapper un soupire mélancolique, se rappelant de ce même geste effectué par Maeve quand elle avait mis un terme à leur histoire.