◮ Quelle type de famille votre personnage a-t-il connu?
Une famille relativement strict. Une famille riche et plutôt respectée à Scottsdale. Une famille qui visait la perfection à chacun de ses gestes. Jude à été élevé comme un fils modèle. On ne met pas ses coudes sur la tables quand on mange. On ne coupe pas la parole aux autres. On ne jure surtout pas et surtout, la règle d'or, on obéit à papa et maman quoi qu'il arrive. Une atmosphère oppressante qu'il a toujours voulu fuir. Devenu enfin majeur et vacciné, il en a profiter pour quitter le cocon familial et profiter enfin de la liberté. Quoi qu'il était un peu en dehors du cocon familiale à l'adolescence. Trop lassé de l'ambiance dans laquelle il vivait, bien trop strict et autoritaire pour lui, il fallait bien qu'il s'en éloigne.

◮ Comment sont ses relations actuelles avec celle-ci?
Mauvaise voir même inexistantes. Il a décidé de suivre sa propre voie plutôt que de continuer à faire tout ce que ses parents attendaient de lui et le jour où il a pris cette décision, il n'a pas mâché ses mots avec eux. Sa franchise les a surpris et choqués. Ainsi il a décidé de couper les ponts avec eux. Aujourd'hui, il ne cherche plus à entrer en contact avec eux et sans doute que de leur côté ils considèrent que Jude leur doit des excuses, ainsi leur fierté les empêche de faire le premier pas vers une potentielle réconciliation. Il leur a cependant envoyé une invitation pour son mariage à venir, libre à eux d'y répondre ou non.

◮ De qui est-il le plus proche dans sa famille? Et s'il n'en a pas, qui considère-t-il comme sa famille?
Dans sa famille, personne. Mais il y a Astré-Louise qui est sans aucun doute la personne qu'il considère le plus comme sa famille. Les membres d'une famille sont censés être unis quoi qu'il arrive, se supporter les uns les autres et c'est ce qu'il voit en Astré. Elle ne l'a jamais laissé tomber quoi qu'il puisse décidé de faire de sa vie. C'est sa plus fidèle amie, une sœur également, sa famille en définitive. Sa fiancée est aussi un membre un important de sa nouvelle famille, après tout, c'est avec elle qu'il envisage son futur, c'est avec elle qu'il veut faire sa vie, peut-être avoir des enfants et ça, se sera à jamais sa vraie famille.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
Sa phrase fétiche ? "Astré écoute le silence cinq minutes pour voir ce que ça fait" C'est quelque chose qu'il répète souvent à la jeune femme quand il essaie de se concentrer sur quelque chose et qu'il n'y arrive pas parce qu'il y a derrière lui cette éternelle pipelette lui servant de meilleure amie. Sinon, pour une anecdote dans le même propos, il a récemment appeler sa fiancée Astré au lieu d'Emily. Ce qui forcément n'est pas bien passé.

PSEUDO: sweet poison. AGE: 20 ans. COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : chez snow-white. QU'EN PENSES-TU ?: il chante en faisant le ménage. DEDICACES: TO ANAIS PARCE QUE JOLEM .

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<taken>Andrew Garfield</taken>[color=black] ∞[/color] jude t. sunderland

« Jude, si tu sors, soit rentré pour le dîné. » Son sac à dos sur l’épaule, le jeune homme laissé échapper un soupire las. Bien-sûr qu’il serait à l’heure pour le dîné. Il n’était jamais en retard pour le dîné, il savait que ça aurait bien trop de conséquences sur son existence. Quel malheur d’être en retard pour le dîné quoi. Mais c’était toujours comme ça chez les Sunderland. Il n’avait toujours connu que ça. Les règles stricts, les horaires à respecter à la seconde près. Les plans que ses parents ne cessaient de construire pour lui. Il n’en avait que faire d’ailleurs de ce qu’ils voulaient faire de lui. Il voulait de la liberté. L’occasion de choisir sa destiné, de construire ses propres règles, là où eux, ils ne seraient pas là pour lui compliquer la vie. Il était fils unique. Seul espoir de la famille. Celui qui se devait de porter fièrement leur nom pour le conduire toujours plus haut. C’était absurde aux yeux du jeune homme. Il ne voulait pas ça. Il ne voulait rien de ce qu’ils ne cessaient de prévoir pour lui. Tout comme il ne voulait pas aller une énième fois à la messe avec eux le dimanche ou à une soirée bidon dans laquelle leur seul but était de rencontré le gratin des personnalités de Phoenix - oui parce qu’à Scottsdale, les gens n’étaient pas assez bien pour eux - pour pouvoir se sentir à leur place. Il détestait ça de tout son être. Tout ça, c’était en ébullition en lui depuis bien trop longtemps. Trop de temps passé à tout détesté de son univers. Trop de haine qui faisait de lui une véritable bombe à retardement. Il exploserait, c’était sûr. Heureusement, il y avait Astré-Louise pour le soutenir. Encore et toujours, dans n’importe quelle situation. Cette fille, il l’adorait. Sans doute que tout dans son univers était plus agréable que dans le sien. Sa simple présence suffisait à lui rendre la vie un peu moins compliquée. Il la connaissait depuis ce qui semblait être toujours. Ils avaient partagé tant de choses durant leur existence. Elle était sa meilleure amie, le meilleur soutient qu’il ait. Il préférait largement passé des heures avec elle plutôt qu’avec ses parents ou, de façon générale, le reste de sa famille. Ils étaient tous pareils ou alors peut-être que c’était lui qui ne se donnait pas la peine de creuser sous leurs apparences superficielles pour découvrir ce qu’ils valaient vraiment. À quoi bon ? Il avait l’ultime conviction qu’il n’avait rien en dessous de ça. Il avait appris à les détester en silence, en continuant d’être le gamin parfait qu’ils voulaient qu’il soit. Sans doute que ça ne durerait pas éternellement. Il ne tiendrait pas. Il avait des rêves fous qu’il voulait réalisé et qui n’entraient pas avec les plans de ses parents. Un jour, il tirerait un trait sur eux, sur ce qu’ils attendaient de lui et sans doute que ce jour sera l’un des plus beau de son existence. Pour l’heure, il fallait encore les supporter un peu. Il avait tenu dix-sept ans, il pouvait encore tenir quelques années. C’était bien pour ça qu’il avait besoin de sortir. Il avait l’impression qu’il allait étouffer s’il restait une minute de plus dans cette maison. Il allait retrouver Astré-Louise, sans doute qu’ils iraient faire les cons dans un coin de la ville. Quelques heures avant de se replonger dans son quotidien merdique. Quelques heures avec elle pendant lesquelles il se sentirait vraiment libre, vraiment lui-même. « Oui, je serais rentré. » Se donna-t-il la peine de répondre presque dans un grognement, avant de sortir de la maison. Dès qu’il eut franchit la porte, il attrapa son téléphone portable pour appeler la jeune blondinette qui lui servait de meilleure amie. « Hey, Astré. Oui, je connais la chanson des beatles tu me la chante presque tous les jours. Bref. Je vais au café, tu me rejoins ? » Forcément commencer sa phrase par hey Astré, c’était lui tendre une perche pour qu’elle lui chante hey jude. Comme si elle avait besoin qu’on lui tende une perche. Quoi qu’il en soit, comme toujours, elle accepta, raccrocha rapidement le téléphone avant de le rejoindre au café du coin.

« Tu fais une erreur Jude ! Ne revient pas à la maison pleurer le jour où tu t’en rendra compte ! » C’était les dernières paroles que son père lui avait adressé quand il avait claqué la porte de la maison. Il ne voulait pas devenir avocat ou médecin comme ses parents le prévoyait pour lui. Il avait envie de travailler dans un domaine qui le motivait vraiment. Au fond, il n’y avait pas grand-chose qu’il aimait vraiment. L’informatique, les jeux vidéos. C’était un gamin intelligent, d’après ses parents, il aurait réussit des études de médecine avec brio. Cependant ce n’était pas ce qu’il voulait faire. Ainsi, il avait décidé de suivre un cursus de journalisme à la fac. D’ailleurs ses parents avaient eu la bonté de ne pas reprendre l’argent qui s’entassait depuis des années sur son compte en banque. Sans doute qu’ils n’y avaient plus accès maintenant qu’il était majeur. Tant mieux. Ça lui permettrait d’avoir des économies de côté le temps de finir ses études. Bien qu’il prendrait également un boulot à côté pour assurer ses arrières. Il n’était pas aussi fou que ce que ses parents semblaient penser. Dans les rues de Scottsdale, il réalisa cependant quelque chose ayant son importance. Il n’avait nulle part où aller. Le lendemain, ce serait plus simple pour se trouver un endroit où crécher. Mais là, à l’heure qu’il était, ça compliquait considérablement la chose. Pourtant, instinctivement, ses pas le menèrent là où il devait être. Chez Astré. Elle l’accueillit à bras ouvert, sans poser de question, comme si elle savait déjà c’était quoi le problème. Elle le savait déjà. Il lui avait parlé de ses projets bien des fois et elle l’avait poussé à aller jusqu’au bout en se fichant de ce que pourrait en penser le reste du monde. C’était sa vie et son avenir qui était en jeu et selon elle, il ne devait pas laisser qui que ce soit venir l’empêcher d’en faire ce qu’il voulait. Elle semblait être la seule dans son entourage à croire qu’il était capable de faire quelque chose dans sa vie sans que ce ne soit par l’intermédiaire de ses parents. Il ne savait pas ce qu’il ferait sans elle. Sans doute qu’il ne contenterait d’obéir sagement à ses parents. Parce que c’était ce qu’il était censé faire. Heureusement qu’elle était là. Elle l’avait empêcher de foncer dans le mur bien des fois et pour ça, il lui en sera reconnaissant à jamais. Pour ça et pour tant d’autres raisons d’ailleurs.

La pluie, encore la pluie, il n’y avait donc que ça dans cette maudite ville ? Il allait rentrer à Scottsdale rapidement. S’il était venu se perdre à New-York c’était uniquement pour le boulot. Il travaillait sur une chaine régionale à Phoenix, une chaine spécialisée dans les jeux vidéos. C’était qu’il avait toujours voulu faire. Là au moins, il était dans son élément. Quoi qu’il en soit, il détestait cette ville. Il détestait cette pluie. Le soleil quasi constant en Arizona, c’était bien plus cool. Qu’est-ce qu’il foutait dans les rues de New-York déjà ? Oui, il fuyait une fille. Un mois, au sein d’une grande boite de journalisme en stage et le voilà déjà en train de fuir quelqu’un. Cette fille, c’était Emily. Elle travaillait comme secrétaire pour un mec pétant plus haut que son cul, rédacteur en chef. Bref, elle était jolie, intelligente. Une fille qu’il avait très vite apprécié, mais aussi le genre de fille un peu tarée sur les bord comme il semblait les attirer toute. En bref, ils avaient passé pas mal de temps ensemble depuis qu’il était arrivé. Elle lui avait fait découvrir la ville, jour après jour des nouveaux coins et comme il était plutôt débile en son genre. Ou peut-être parce qu’il avait eu Astré au téléphone et qu’il avait eu l’idée débile de suivre ses conseils. Plutôt que de se contenter d’ignorer ce bout de sentiment qu’il ressentait pour la jeune femme il l’avait embrassée. Comme ça sans prévenir, comme un abrutit fini. Sur le pas de sa porte et rapidement, elle s’était enfuie chez elle, parce que, d’après ce qu’elle avait dit, ce n’était pas ce qu’elle attendait de lui. Gros débile. Tu la connais depuis un mois, forcément que c’était pas ce qu’elle attendait. Les gens normaux ils invitent la fille à dîné avant, ils grillent pas autant d’étapes. C’était bien un conseil d’Astré ça. Elle était direct comme fille. Enfin bref. Il n’avait plus qu’à quitter la ville maintenant que son stage était fini et comme un con, ce qu’il semblait être, il avait eu la brillante idée de bouger à pied au lieu de prendre un taxi. Et il pleuvait. Il pleuvait encore, encore et toujours. Il détestait New-York, c’était officiel. Cependant, une voix l’arrêta dans sa marche, le coupa dans ses pensées de haine contre une ville qui n’avait sans doute rien fait pour mériter ça. « Jude ! » Il se retourna rapidement pour reconnaitre la fameuse Emily. Il lui adressa un léger sourire pincé, ne sachant pas quoi faire d’autre. Finalement elle se rapprocha de lui et contre toute attente, alors qu’il pensait mériter une claque, elle l’embrassa en retour. « Je suis désolée, j’étais surprise, pas dans mon assiette. Et bref. Quel temps de merde. Depuis qu’on se connait tu dis toujours qu’à Phoenix il fait beau. Je veux aller dans un endroit où il fait beau, avec un type qui en vaut la peine. Emmène moi avec toi. » Il écarquilla les yeux, surpris par cette soudaine réaction. S’il s’attendait à ça. Il lui adressa un léger sourire. « C’est un peu précipité quand même non ? » Elle haussa les épaules d’un air décontracté. « Mon père disait toujours qu’il y avait des choses qu’il fallait faire au moment où on en a envie, sinon on ne les fera peut-être jamais. Là j’en ai envie. » C’était une façon de voir les chose qu’il n’avait jamais eue, mais ça lui plaisait. Finalement, c’est bien ensemble qu’ils repartirent vers l’Arizona.

« Bha du coup, j’ai pris la robe bleue, parce que sinon, elle m’aurait gonflé pour une robe. Tu en connais beaucoup toi des gens qui piquent des crises pareilles pour une robe ? » Il se demandait depuis combien de temps il était en train d’écouté Astré lui raconter cette histoire de robe, dont il ne se souvenait même plus du début. Il agita lentement la tête de droite à gauche pour répondre à sa question, il ne savait pas quoi répondre de plus concret. C’était pas qu’il s’en fichait complètement, peut-être un peu, mais ça, il ne le lui dirait pas. Elle ne se vexerait sans doute pas, ils se connaissaient depuis trop longtemps pour ça. Mais disons qu’il ne l’avait pas invitée à déjeuné avec lui pour parler de robes. Il avait quelque chose d’important à lui dire, mais c’était pas le genre de trucs qu’on place comme ça au beau milieu d’une pareille discussion. En fait, il hésitait tellement à lui parler, qu’il était prêt à écouter toutes les histoires qu’elle avait en stock. « Mais c’est exactement ça Jude. Personne ne pique de pareilles crises pour une robe ! » S’exclama-t-elle si fort que la moitié du restaurant avait du l’entendre. « Tu as l’air bizarre aujourd’hui. Ça va ? Tu es malade ? Jpeux te raccompagner chez toi si ça va pas. » Il hésita un court instant avant de laisser échapper un léger soupire et de se redresser sur sa chaise sur laquelle il était avachit depuis facilement le début du repas. « Il faut que je te parle de quelque chose. » Elle écarquilla les yeux, arqua un sourcil, cette expression si familière chez elle qui voulait lui dire vas-y je t’écoute, parle Jude. « Tu connais Emily, ma petite amie depuis quelques temps déjà. » Elle acquiesça. Bien sûr qu’elles se connaissaient, Astré était sa meilleure amie depuis toujours et Emily sa petite amie depuis deux ans. Elles se connaissaient c’était un fait. Il laissa échapper un nouveau soupire. « Je vais lui demander de m’épouser. » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Il s’attendait presque à ce qu’elle se lève pour le serrer dans ses bras en renversant toute la table au passage. Ça aurait été du Astré dans toute sa splendeur. « C’est super Jude ! Félicitations ! » C’était bien peu par rapport à ce qu’il avait imaginé comme réaction, mais finalement c’était très bien. C’est ce qu’il pensait. Sans doute que la vérité était tout autre, mais il ne voulait pas chercher plus loin que le bout de son nez. C’était plus simple ainsi.

« Tu vas inviter Alex ? » La jeune femme haussa les épaules comme si la question de Jude était hors propos. Il n’empêche qu’il avait le droit de savoir qui est-ce qu’elle invitait à leur mariage. « Oui, c’est un vieil ami. » Un vieil ami, pour ce qu’il avait vu de leur relation la dernière fois qu’il était venu lui rendre visite, ils avaient été bien plus que des amis. Il ne l’aimait pas ce type. Peut-être qu’il était un peu jaloux sur les bords mais tant pis. « D’accord. » Evidemment, ça manquait clairement de motivation. Il n’avait pas envie de voir ce type le jour de son mariage et il avait du mal à le cacher. Elle arqua un sourcil devinant son non-enthousiasme. « Et toi, tu invites Astré-Louise ? » Il fronça les sourcils, bien sûr qu’il invitait Astré. C’était sa meilleure amie, il n’imaginait pas son mariage dans qu’elle soit là. « Bien-sûr, pourquoi tu demandes ? » Elle laissa échapper un rire ironique qu’il aurait presque pu qualifier de déplaisant. « Pour la même raison que tu me demandes si j’invite Alex. » Il avait du mal à la suivre, il n’y avait rien entre lui et Astré, elle était sa meilleure amie et rien d’autre. Sans doute que si elle avait été là en cet instant précis, elle aurait été morte de rire en entendant ça. « C’est ma meilleure amie. » Elle haussa les sourcils d’un air pas convaincu. Les femmes étaient vraiment bizarres des fois. Ou peut-être que c’était lui qui avait juste du mal à se rendre compte des choses les plus évidentes. « Ouais. Bien sûr. Bref et tes parents ? » Il haussa les épaules, ne voulant pas revenir sur le sujet Astré, ça énervait Emily presque autant que ça l’énervait lui. Il ne supportait pas qu’on puisse parlé de sa meilleure amie sur un ton pareil. « Ouais, jvais les inviter, même si je doute qu’ils viennent » Mieux valait éviter une nouvelle dispute, surtout maintenant qu’ils étaient fiancés. Il avait cru que ça arrangeait les choses entre eux s’il lui demandait de l’épouser. Ce n’était plus comme avant, c’était un fait. Il ne savait pas expliquer ce qui avait pu changer et ça faisait également parti des choses qu’il ne voulait pas chercher à comprendre.