OUATE DE PHOQUE
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~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.

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Halcyon D. Rohan

« Halcyon D. Rohan »
Membre ∞ la famille des phoques

∞ âge : 25

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MessageSujet: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyDim 20 Jan - 13:06



halcyon damien rohan
feign brave with steel intent
✖ NOM(S): Rohan. ✖ PRÉNOM(S): Halcyon, Damien. ✖ ÂGE: 25 ans. ✖ LIEU ET DATE DE NAISSANCE: 14 février 1988 à Paris, France. ✖ METIER: Sans emploi, mais songe de plus en plus à se lancer dans la cuisine. ✖ ORIENTATION SEXUELLE: Hétéro. ✖ SITUATION CIVILE: Célibataire, mais dingue d'une fille, pas n'importe quelle fille. ✖ QUALITÉS: confiant, charmeur, sur de lui, fort, protecteur, romantique. ✖ DÉFAUTS: menteur, têtu, vantard, faussement orgueilleux, arrogant ✖ GROUPE:let's play a love game. ✖ COPYRIGHT: tumblr.

Aime cuisiner, porte trop d’attention à l’image qu’il renvoi ◮ adore : la musique rouler en moto, grignoter, se goinfrer, sortir en soirée, boire comme un trou ◮ n’est pas du genre à s’ouvrir facilement, surtout parce qu’il a du mal à offrir sa confiance vu qu’il a toujours vécu dans un monde basé sur les apparences ◮ est un fêtard de première, il a testé toutes les boites de nuit, toutes les drogues, les boissons, les saloperies possibles et imaginables ◮ possède une moto qu’il bichonne comme s’il s’agissait de la prunelle de ses yeux ◮ vit dans un appartement hors de prix dont il a pas les moyens et qui est toujours aussi vide que le jour où il a emménagé ◮ est tombé sur une fille, pas n’importe quelle fille et ça le perturbe ◮ même s’il donne l’impression d’avoir un caractère de merde, de ne s’intéresser qu’à sa petite personne et d’être indifférent vis-à-vis de ce qui l’entoure il est beaucoup plus profond que ça ◮ fume comme un pompier et boit plus que de raison ◮ possède une chevalière qu’il ne quitte jamais, quand il ne veut pas la porter au doigt, il la porte autour de son cou sur une chaine en or que sa mère lui a offert enfant ◮ possède un tatouage représentant un phœnix non visible à moins qu’il se dénude ◮ a voyagé autour du monde et connait pas mal de pays ◮ n’a jamais eu de plan d’avenir, ni même l’envie de se poser quelque part ou avec quelqu’un, plus le temps passe et plus il commence à y penser


◮ Quelle type de famille votre personnage a-t-il connu?
Ma famille a toujours été particulière. Déjà, mes parents sont nés dans le même milieu que ma sœur et moi. Ils comprenaient la pression qui pesait sur nos épaules et ils ne sont pas du genre à nous forcer à quoique ce soit. Il n’empêchait que ma famille est de ces familles qui font baver le petit peuple. De l’argent plus que de nécessité, des soirées, des galas de charités. Toujours à la mode, toujours à régler la moindre de nos apparitions, les apparences nous commandaient toujours plus que de raison. Cela n’a pourtant pas empêché ma famille d’être relativement saine, aimante, stricte et sécurisante. Enfin, le milieu familial n’était pas parfait pour autant. C’était plus que supportable, heureusement.

◮ Comment sont ses relations actuelles avec celle-ci?
Pour l’instant, les choses sont compliquées. Ça a toujours été le cas avec mon père, mais depuis que je vis en Amérique je n’ai plus de nouvelles de mes parents. J’ai vu notre fortune familiale petit à petit s’amoindrir et je me suis éloigné assez vite pour ne pas avoir à subir la honte qui allait y être associé. Il n’empêche que parfois j’aimerais avoir des nouvelles de mes parents, ou même savoir comment ma sœur compte les aider. J’ai un peu été exclu de l’environnement familial avec et contre mon gré. Au final, il me manque, c'est fou.

◮ De qui est-il le plus proche dans sa famille?
Ma mère a toujours été adorable avec moi. Depuis ma plus tendre enfance elle me protège, me couvre et me défend contre le reste du monde. J’ai toujours été son petit oiseau et ça se sentait de son côté de la famille que j’étais l’enfant roi. Ma mère à toujours été une bonne mère, elle s’est bien occupée de ma sœur et a fait de son mieux pour s’occuper comme il fallait de moi. Je sais que je n’ai pas toujours été un garçon facile. J’ai surement du lui faire passer quelques nuits blanches à cause de mes conneries, mais je n’y pouvais rien. Je ne pensais qu’à ma gueule et non à cette mère qui aurait donné sa vie pour sauver la mienne. Son petit accent anglais me manque, son sourire qui pouvait embellir mes journées les plus maussades me serait bien utile pour le moment.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
Quand j’étais enfant je passais le plus clair de mon temps dans les cuisines avec Martha, notre cuisinière italienne. C’est la bas que j’ai appris à cuisiner non pas à l’aide de recette mais avec la tête et le cœur comme elle disait. Cette bonne vielle Martha m’a transmise l’amour de la cuisine en plus de m’avoir toujours défendue quand mon père me trouvait caché dans la cuisine au lieu de travailler afin d’être un meilleur héritier.


✖ PSEUDO: écrire ici. ✖ AGE: 18 ans ✖ COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : ça fait un baille, je sais plus ✖ QU'EN PENSES-TU ?: toujours aussi bon✖ DEDICACES:

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Dernière édition par Halcyon D. Rohan le Lun 21 Jan - 17:26, édité 4 fois
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Halcyon D. Rohan

« Halcyon D. Rohan »
Membre ∞ la famille des phoques

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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyDim 20 Jan - 13:07

I’m waking up to ash and dust
~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  Tumblr_m6ckpz3ykH1qfrzipo1_250~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  Tumblr_m6ckpz3ykH1qfrzipo2_250
J'ai peur que mes parents m'détestent depuis que j'ai treize ans j'régresse. J'les blesse, j'les stress, j'délaisse c'qu'ils m'ont appris pour faire que d'la merde. Comme si j'valais mieux qu'mon père, comme si j'valais mieux qu'ma mère. Eux, croient qu'ils m'aiment. Moi, j'crois qu'ils se voilent la face. J'crois qu'ils aiment celui qu'ils rêvent de voir à ma place parce qu'ils n'savent pas ce qu'il se passe derrière le masque ce qui s'cache derrière l'image, parce qu'ils n'connaissent pas mon vrai visage
Les cheveux en pétard, la mine pale, je ne devais plus avoir dormi depuis plusieurs jours. Je connaissais les ténèbres et leur noirceur, mais la douceur du soleil ne m’avait plus atteinte depuis longtemps. Une clope au bec, je remettais correctement mes lunettes là seulement pour masquer mes cernes immenses. Contraint de faire face à mes parents, au sujet de mon avenir, j’avais seulement envie de prendre quelques médocs et pioncer encore un peu. Je m’asseyais néanmoins à la table du restaurant préféré de ma mère dans tout Paris, prêt à les attendre pour une bonne demi-heure. Cultivé, même s’il ne s’agissait pas de la culture qu’on apprenait à l’école, j’ouvrais le livre d’un de mes poètes maudits préférés. Lisant quelques vers de Baudelaire, je ne vis pas le temps passé, enfin jusqu’à ce que mes parents n’arrivent. Comme toujours, mon père, meilleur que tout le monde, se plaignit de notre position dans la petite salle enfumé et tellement casanière de ce restaurant qui me plaisait énormément. Je fis la bise à ma mère avant de saluer vaguement mon père, comme d’habitude. Nos relations étaient compliqués, ça avait toujours été le cas, je ne le détestais pas pour autant, mais moins nous nous voyions mieux nous nous portions. « Alors, mon chou, comme c’est passé ton voyage en Angleterre, tu as salué my mum de ma part ? » Amusé par ma mère qui, malgré les années qu’elle avait passés en France, plaçait toujours en permanence des mots anglais dans la conversation, j’hochais la tête. « Oui, d’ailleurs elle m’a donné plusieurs pot pleins de Mince pie histoire que tu ne meurs pas de faim chez les impies de français. » Riant, je ne peux rater l’air renfrogné de mon père qui ne prenait pas autant de plaisir que ma mère et moi à plaisanter de mon voyage en Angleterre. Recevant la carte, je savais déjà ce que j’allais manger, pas grand-chose pour éviter que toute la vodka que j’avais ingurgité le jour précédent ne reviennent me hanter. « Nous sommes à l’intérieure, pourquoi n’enlèves tu pas tes lunettes ?! » Offrant un sourire de circonstance à mon père, je retire mes lunettes à regret, bien vite agressé par les œillades inquiètes de ma mère. « Tu devrais arrêter de sortir autant, tu sais tu dois te reposer aussi, regarde tes cernes. Halcyon, ce n’est pas bon pour toi. » Je repoussais en douceur la main inquiète de ma mère. « Je suis plus un bébé maman, je sais m’occuper de moi-même. » Mon père ne pu s’empêcher d’ajouter à cette phrase un rire sec et claquant. « Vraiment ? Tu as dix-sept ans et tu es bien loin d’obtenir un jour ton bac… En parlant de ça, quand comptes tu reprendre tes études ? Parce qu’à part nous annoncer que tu t’envolais pour l’Angleterre et que tu ne voulais plus rester dans ton internat de merde, selon tes mots, tu ne nous as pas réellement éclairé sur ton avenir. » Soupirant, je sors une cigarette devant les yeux exaspérés de ma mère. La portant à ma bouche, je m’apprêtais à l’allumer lorsque cette dernière me l’arrache des mains. « Pas en ma présence Halcyon Damien Rohan ! » Hochant la tête comme un enfant qui vient de se faire réprimer, je baisse les yeux en attendant qu’ils finissent de casser du sucre sur mon dos. La voix de mon père se fit alors plus douce, plus lasse aussi. « J’aimerais juste savoir ce que tu veux faire Halcyon ? Pourquoi tu ne ferais pas comme ta sœur, pourquoi n’irais tu pas étudier une année à l’étranger ? Prendre l’air, voir autre chose ? » Ma sœur, toujours elle. Toujours elle la meilleure. Catherina Louise Rohan. La meilleure des meilleures. Celle qui aurait pu reprendre l’entreprise familiale et ses succursales, mais qui préféra construire quelque chose à côté pour faire connaître son nom à sa façon. J’en pouvais plus d’être dans son ombre, j’en pouvais plus d’avoir tout ce que n’importe quel gars peu rêver. Y a des fois où je me dis que j’aurais préféré naitre dans une autre famille, loin de mon nom, loin de la maison des Rohan bien trop connues à mon goût. Loin des bals de débutantes et des soirées passée à valser. Loin de l’alcool, loin de la drogue, loin de tout ce qui me fait dérailler. Puis je reprends un verre et je me dis que je ne peux pas vivre sans toutes ces conneries. Sans ça, je ne suis pas moi.



J'ai fais mon choix entre bien et mal , entre blanc et noir. Depuis qu'j'préfère traîner dans les bars que faire mes d`voirs. J'men bats les couilles d'y croire moi j'préfère boire et perdre espoir. J'veux vivre à fond , t'façon les gentils garçons s'font marcher d`ssus. J'me laisses contrôler par mon côté animal, j'assouvis mes pulsions j'me sens attiré par les flammes. J'suis pris dans la spirale pour m'faire du bien j'me fais du mal. J'ai plus envie d'avancer j'ai juste envie d'me mettre une balle.
La musique allait trop fort, l’alcool coulait à flot. Entouré de mes deux meilleurs amis, nous dansions sur des tables du Queen nos chemises ouvertes et des filles à nos pieds. Que des salopes prêtent à tout pour grappiller un peu de notre notoriété en ville. Il fallait dire que le carré VIP nous avait été réservé et que tout le monde nous regardait dans la boite des yeux pleins d’envie. Nous avions le magnum de champagne, nous avions les salopes à nos pieds, nous étions les rois du monde et personne ne semblait en mesure de nous détrôner. M’allumant une clope, je demandais à Arthur de me filer son gramme de coke alors que Louis embrassait à pleine bouche une fille maquée comme une pute. Riant comme un con, je titube jusqu’aux toilettes où je m’envois bien plus de coke que de raison. Revenant sur mes pas, je trébuche sur un gars qui semble me connaître, je lui sers la main alors que sa copine me déshabille du regard. Ma mâchoire est complètement endormies, mon cerveau est éteint et je ne sais pas comment j’arrives à retourner jusqu’au carré VIP. Je retrouve Louis le pantalon ouvert et sa putain allongé sur le divan en cuir alors qu’Arthur rigole comme un con. Le rejoignant dans son fou rire, on décide de sortir, il fait trop chaud, il y a trop de monde, trop de pecnot. Atteignant l’extérieur avec difficulté, ce n’est pas les rues sombres de Paris que je retrouve, mais une rue fort mal éclairée de Perth. « [color:514d=slategrey[/color]Mec, on n’est pas en France ? » Se roulant au sol, Arthur rigole comme un dément alors que tombe de ses poches son portefeuilles et ses clés de voiture. Se reprenant comme il peut, le brun me fixe gravement en soufflant : « Hal, on est plus à Paris depuis trois jour. Mec, t’as comaté tout le trajet, on cru que t’étais mort et cette aprèm on t’as tiré du pieux pour que tu viennes un peu gouter aux filles de Sidney. » Riant, je m’allumais une clope avec difficulté alors qu’Arthur tentait tant bien que mal de se remettre sur ses pieds. Et il comptait vraiment conduire dans cet état ? Quel cinglé, quel décérébré ! C’était ça la jeunesse, des petits cons tellement cokés qu’ils n’ont plus un seul neurone à disposition. Me penchant vers Arthur, j’attrapais ses clés avec difficultés avant de les faire passer de ma main droite à ma main gauche en jouant. Le sorteur nous regardait bizarrement, il ne devait pas voir des français comme nous tous les jours. Serrant fermement les clés, je tendais mon bras vers l’arrière avant de les lancer le plus loin possible. Une vitre sembla se briser alors que les clés disparaissaient dans un bâtiment qui semblait peu accueillant. « Mais mec t’es fou ?! Et on rentre comment ? T’es vraiment con, espèce de con, je vais faire comment maintenant ? » Haussant les épaules, je sortais mon téléphone pour appeler la société de taxi à laquelle je payais un abonnement au prix exorbitant pour avoir un taxi à n’importe quel heure du jour et de la nuit. « Allo… Oui, nous sommes euh… au centre de Sydney… Comment ça vous ne desservez pas cette partie là de la ville ? Vous vos foutez de ma gueule ? Et comment je rentre moi ? » Jetant mon téléphone au sol je grogne avant de me diriger vers le videur. « Appelez un peu un taxi, monsieur. » Lui tendant un billet australien, peut-être trop d’argent par rapport au service que je lui demandais, j’attendis bien sagement que le taxi nous ramène, mon ami et moi. Arthur se plaignit tout le trajet sur sa pauvre voiture abandonnée dans un quartier malfamé de Sidney alors que je me demandais ce qui avait bien pu arriver à Louis qu’on avait abandonné en route sans regarder dernier nous.



J’entends les chants des sirènes, regarde autour de moi tout ces gens qui m’aime. J’veux toucher le soleil avant que la pluie n’vienne. T’inquiète pas, seul les faibles se font bouffer par le système. Déchiré, dans une boite parisienne, pour la quatrième fois de la semaine, et c’est même pas le week-end. Des bises, des poignées de mains, des sourires hypocrites reprend une bouteille, les deux premières sont parties trop vite.
Ruiné, faillite. Ce sont des mots de plus en plus courant. Un peu comme Papa et moi allons nous séparer. Pourtant, je n’étais pas capable d’admettre ces mots, je faisais semblant de ne pas comprendre assis face à mes parents avec mes Ray Ban hors de prix sur le nez, ma veste Calvin Klein qui aurait pu nourrir tout le quartier pour une semaine. J’étais un homme sandwich recouvert des marques les plus hypes de la saison, prêt à les changer la saison prochaine. Mais, tout ça c’était fini. Ruiné, donc plus d’argent, si plus d’argent plus de soirée au Queen, plus de voyages en premier classe jusqu’en Australie, plus de décapotable hors de prix. Plus rien. On venait de m’apprendre que ma vie venait de s’effondrer comme un jeu de carte et j’étais là, combattant impossible incapable de l’accepter.

Un mois plus tard je me trouvais déjà en Amérique. Fini la France et ses belles françaises, j’étais un pauvre exilé qui attendait de retourner au pays un teint bien halé et une douce au bras pour faire baver tous les copains. Sauf que les copains, j’en avais plus. L’argent je n’en avais plus, je n’allais pas trouver une fille comme ça. « Donc, monsieur excusez nous, mais toutes nos tables sont réservées… » « Rohan, monsieur Rohan. Et je pense au contraire que toutes vos tables ne sont pas réservées. » J’offrais un sourire de tombeur à l’employé alors qu’elle ne semblait pas savoir qui j’étais. Ce n’était pas vraiment étonnant, mais j’avais l’habitude d’être reconnu par tous et toutes, l’Amérique ne me plaisait pas, les américaines ne me plaisaient pas, j’avais envie de rentrer chez moi. « J’ai bien entendu Rohan ?!! Viens, viens manger avec nous, on t’invite. » Souriant, j’hochais la tête alors qu’une des deux filles se pendaient à mon bras tout en essayant de me souffler des mots en français. L’autre se pressa devant la serveuse disant sur un ton dédaigneux : « Rohan, ça ne sonne pas un peu français à votre oreille ? C’est lui, le parti certainement le plus prisé du moment, je pense que vous devriez peut-être demander à votre boss de vous tenir informé si vous ne tenez pas à vous faire virer. » Un sourire de salope plus tard, la jeune femme que je ne connaissais pas encore se pendait à mon autre bras en gloussant tout en me dirigeant vers sa table. Habitué à ce genre de réaction, je m’installais tranquillement tout en regardant la carte. Charmeur à souhait, je m’arrangeais pour être adorée par les deux américaines qui semblaient être des filles à papa dans toute leur splendeur. Elle parlait de fringue, de fashion week, de quand leur père comptait leur offrir leur première voiture. Faisant semblant d’être passionné et surtout de ne pas encore bien comprendre l’anglais, je suivis la discussion comme un vautour s’intéresserait à son repas. Une de ces deux filles devait être à moi. Je devais en ferrer une des deux et la petite brune, d’après ce qu’elle disait, semblait déjà me trouver à son goût. « Je ne connais pas encore bien Phoenix, est-ce qu’une de vous deux serait d’accord de me présenter les lieux dignes d’importance ? » Dardant un regard intéressé et languissant sur la belle brune, je connais mon rôle par cœur. Combien d’idiote avais-je emballé comme ça à Paris, à Sidney, à Oxford et Londres et partout ailleurs ? Faisant mine de s’entretenir, les deux se mirent à parler vite et plus bas en anglais alors que je les épiais comme un poisson hors de l’eau. Elles disaient des choses du genre que j’étais à croquer, qu’un beau français comme ça ça ne se trouvait pas partout, qu’il ne fallait pas me laisser filer, etc. Finalement, la brune repris la parole la première, étant très certainement la meneuse de leur duo. « Avec plaisir Halcyon, mais d’abord il faut que je passe chez moi me changer, ça ne te déranges pas ? » Un sourire bien heureux aux lèvres, j’hochais négativement la tête : « Non, bien sur. » Et malgré toute cette mascarade, tout ce dont j’avais envie c’était de retourner dans mon lit et de m’éloigner de ces deux salopes prêtes à tout pour se mettre en couple avec un mec comme papa et ne rien foutre de toute leur vie. L’idéal de toutes ces filles bourges qui ne rêvaient rien parce qu’elles avaient tout depuis toujours. Ça me répugnait dans le fond et pourtant j’aspirais aux mêmes choses.




Mais d'où vient le feu qui s'empare, de mon âme, ma moitié? Soudain pour un simple regard je veux vivre au bord du vide.Pour tomber dans ses yeux. Tomber, m'abandonner au désir qui s'embrase. Danser dans ses yeux, danser. Je veux tanguer aux accents de l'extase.
Je ne savais pas pourquoi je m’étais levé. Je m’étais habillé machinalement, une chemise hors de prix, un pantalon simple, espérant que personne ne remarquerait qu’il ne s’agissait pas d’un pantalon griffé. Je devais avoir l’air con, à essayer d’être quelque chose que je n’étais plus. Je devais avoir l’air désespérer à feindre de posséder ce que j’avais perdu. Pourtant, j’étais incapable de m’arrêter. Incapable de me dire que c’était fini. Que voila, le château s’était écroulé, les cartes c’étaient dispersées et il ne restait plus rien de mon ancien royaume.
Trop aigri pour rester chez moi, je m’achetais un café avant de marcher en rue essayant de décuver tant bien que mal de ma troisième cuite de la semaine. Les yeux cernés, ma bouche pâteuse, je ne me sentais pas vraiment bien, pourtant je continuais à marcher. Je ne voulais pas rentrer chez moi, je ne voulais pas me retrouver dans le froid de mon appartement mal éclairé où trainait mon matelas à même le sol dans un coin de ma chambre immense. Je me demandais parfois comment allaient mes parents. Ils devaient surement se trouver en Angleterre, chez ma grand-m ère ou dans une de leur maison de campagne. Est-ce qu’ils avaient déjà tout vendu ? Est-ce qu’ils remontaient la pente ? Je n’en savais vraiment rien. Songeant, je ne faisais pas attention à ce qui se produisait autour de moi, la rue était vide, je ne savais pas où le monde avait disparu, mais j’étais seul. Comme bien trop souvent. C’est alors que quelqu’un me bouscula de plein fouet me faisant renverser mon café brûlant sur mon torse et ma chemise dolce. « Putain. » Grognais-je plus pour ma chemise que pour ma peau brûlé. « Excusez moi, je ne vous avais pas vu, je ne faisais pas attention. Je vais vous arranger ça, je vous le promet, suivez moi, s’il vous plait, suivez moi. » La jeune femme semblait un peu paniqué, mais quelque chose dans sa voix me disait que je n’avais pas le droit de refuser sa proposition. Sans comprendre pourquoi, je me retrouvais à suivre une belle blonde en l’aidant à porter son chevalet et ses divers ustensiles jusqu’à chez elle. Elle s’appelait Effy, elle avait vingt deux ans et faisait de l’art. Elle me jurait avoir un truc infaillible pour faire partir cette tâche et avait depuis longtemps cessé de s’excuser. Silencieux, je la laissais parler, raconter un peu sa vie. Elle était en retard, elle avait un tableau à faire depuis des mois et l’inspiration n’était toujours pas venue. Pour le coup je me demandais sur quelle hippie j’avais bien pu tomber. Néanmoins, je continuais à la suivre, n’ayant rien de mieux à faire, mais surtout espérant qu’elle pourrait sauver ma chemise. Une fois chez elle, je retirais ma chemise recouverte de café alors qu’elle allait chercher un essuie dans sa salle de bain. Je ne sais avec quoi elle enduisit la preuve du crime immonde qu’elle avait commis, mais elle fourra alors la chemise dans sa machine à lessiver. Silencieusement, je m’asseyais sur le sèche linge alors que la belle se mettait à m’interroger : « J’espère que tu n’es pas un psychopathe cher… Comment tu t’appelles ? Et puis, tu as quel âge ? » Souriant, je remettais correctement mon marcel blanc alors que je pouvais sentir les yeux de Effy me détailler avec une intention loin d’être sainte. « Halcyon, vingt cinq ans, français si tu n’avais pas remarquer mon accent. » Un sourire amusé aux lèvres, la jeune femme se rapprocha alors que je la dévorais du regard. L’attrapant par les hanches, je la tirais vers moi avant de poser mes lèvres sur les siennes. Se laissant faire, la jeune femme tira sur mon marcel pour me le retirer avant que je ne me remette sur mes pieds pour la soulever. Ses mains agrippèrent mes cheveux alors que ses jambes s’enroulaient autour de ma taille.
Allongé dans son lit, la jeune femme à mes côtés, je me disais qu’au final la journée n’avait pas trop mal commencé. Je sentais les doigts de Effy glisser le long de ma colonne vertébrale, s’attardant sur mes omoplates, s’échouant dans mon cou, revenant à mes épaules avant de glisser le long de mon bras droit. Sa main glissa sur ma main avant de se retirer. Ouvrant les yeux, je regardais la jeune femme dénudée qui fixait ma chevalière : « Qu’est-ce qu’il y a ? » Soufflais-je d’un air endormi. La belle resta muette un instant avant de me demander en plantant son regard dans le mien : « Qu’est-ce que c’est ? » Dit-elle en pointant ma bague. Souriant amusé, je retirais ma chevalière avant de lui tendre : « Ce sont les armoiries de ma famille, les Rohan. C’est un héritage qui me tient à cœur. » Continuant à sourire, je reprenais ma bague pour la passer à mon annulaire sous le regard étrangement froid de Effy. Sans un mot, elle attrapa ses vêtements avant de se rhabiller. Toujours silencieuse, elle alla chercher ma chemise qui devait être propre depuis le temps et ramassa toutes mes affaires aussi. « J’aurais pu le faire. » Soufflais-je. Contre toute attentes, elle me lança mes affaires au visage avant de dire sur un ton cinglant : « J’ai assez donné avec les fils à papa. C’était une erreur qui ne doit pas se reproduire. » Me levant, j’enfilais mes affaires en prenant mon temps un peu étonné. « Tu ne me connais pas que tu me juges déjà, c’est gentil. » Elle croisa ses bras sur sa poitrine avant de dire : « Tout le monde te connait. Le petit fils de bourge à qui tout est du et qui ne fait rien à par sortir et boire. » Hochant la tête, je me recoiffais légèrement tout en restant silencieux. « Je vois, ça n’avait pas l’air de te déranger le fait que je sois du genre à profiter de la vie il y a un instant. » Un sourire amusé aux lèvres, je la regardais ne pas se démonter face à ma réplique, elle semblait avoir un caractère terrible. Le genre de filles face auxquelles je ne faisais pas trop mon malin d’habitude. « Oui, mais ça me dérange à partir du moment où mes parents rêverait de me caser avec toi. » Amusé, je me mettais à rire, ça ne devait pas être la seule fille du coin dont les parents voulaient la caser avec moi. Sauf que j’imaginais mal Effy être de bonne famille où un truc du genre, pas avec ses manières et son appartement de bohème.



Je me voyais beaucoup plus fort que ça, mais qu’est-ce que je branle. Y a des millions de femmes sur Terre, mais c’est à elle que je pense. Je pensais l’oublier facilement pourtant elle me hante.
Assis sur la terrasse des Parker. Tirant sur ma clope, je faisais face au patriarche de la famille qui tirait sur son cigare nonchalamment. « Et vos parents sont déjà venus en Amérique ? Ils viennent souvent vous voir ? » Ecrasant ma cigarette dans le cendrier au milieu de la table, je m’enfonçais un peu plus dans la chaise de jardin avant de répondre : « Nous sommes venus à plusieurs reprises quand j’étais enfant, cependant ils ne viennent pas souvent me voir, je crois qu’ils pensent qu’il est temps pour moi de devenir un homme et de voler de mes propres ailes. » Le père de Elizabeth hocha gravement la tête en disant quelque chose avec le fait de devoir travailler et prendre ses responsabilités à mon âge. Je hochais la tête en buvant une gorgé du whisky qu’il m’avait servi par cette journée chaude. « Je suis bien heureux de savoir que ma fille à trouvé un garçon comme vous. Cela faisait quelque temps qu’elle avait des idées rebelles en tête, vivre seule, arrêter ses études. J’espère que vous l’aiderez à retrouver le droit chemin. »C’est alors que madame Parker et sa fille sortirent pour nous rejoindre. Souriant, je les regardais s’asseoir avant d’effleurer l’épaule de Effy qui semblait bien mécontente de me voir ici. « Halcyon, tu n’as pas envie de te promener ? » « C’est vrai mon chère Hal, ma fille ne vous a pas encore montré notre jardin. Je suis sur que ça va vous plaire. » Hochant lentement la tête, je me levais avant de tirer la chaise de Effy alors qu’elle se levait. La suivant dans les jardins de l’immense demeure familiale, cette dernière me rappelant celle de ma grand-mère, je me mis à rire une fois que nous fumes assez loin de ses parents pour qu’ils ne nous entendent pas. « Arrêtes de faire le con ! Tu trouves ça drôle ? Ils sont persuadés qu’on est ensemble maintenant. » Me retournant vers la jeune femme, j’attrapais sa main droite et sa taille avant de la faire tourner. « Pourquoi, ça n’est pas le cas ? » Me penchant vers la jeune femme elle me colle sa main sur me visage avec douceur en me repoussant : « Moi ? Avec un gars comme toi ? Désolé, mais tu n’es pas vraiment mon genre. » La lâchant, je fourre mes mains dans mes poches en prenant un air faussement outré : « Moi qui croyait être l’homme de votre vie Lady Elizabeth Parker, vos mots me blessent. » Comme une furie la jeune femme sauta sur mon dos en me ruant de coup que je sentais à peine : « Ne m’appelles pas comme ça enfoiré ! Je m’appelle Effy ! » Riant encore plus, je la forçais à descendre de mon dos avant d’attraper ses poignets pour qu’elle cesse de les abattre contre moi. Sans lui laisser le temps de réagir, je posais mes lèvres sur les siennes, l’embrassant de force. Comme d’habitude, elle répondit dans un premier temps avant de me repousser. Me remettant à rire comme si ça ne m’atteignait pas, je me remettais à marcher tranquillement en sifflotant. J’étais doué pour mentir, pour feindre des choses non-vraies et faire croire à tous que c’était la vérité. J’étais dingue de cette fille, dingue comme je l’avais rarement été. Je me fichais de sa famille, de l’argent qu’ils avaient, j’étais prêt à vivre dans son petit appartement d’artiste entouré de toiles et de pots peintures. J’étais vraiment prêt pour ça, mais pas prêt à dire la vérité à mon sujet, pas prêt à la laisser entrer dans mon appartement complètement vide. J’étais prêt à des sacrifices que j’avais évité toute ma vie, mais pas encore prêt à lui dire la vérité.
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J. Yseult Dickens

« J. Yseult Dickens »
Admin ∞ like a tragedy

PUTAIN, VOUS M'AUREZ PLUS.
Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu, qu’on prend pour l’océan, dans lesquels on voit Dieu, qui font toucher du bout des doigts les horizons. Et toujours à la fin, on est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge, et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué. A son nom que l’on crie au fond des verres de vin. A se dire que la vie, oui n’était qu’une putain.

∞ âge : 27 ans.

∞ pseudo : RedSnow

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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyDim 20 Jan - 13:08

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Halcyon D. Rohan

« Halcyon D. Rohan »
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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyDim 20 Jan - 13:10

Merci touaaaaaaaaaaaaaaaaaa ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  656897125
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Maeve-Irya Fairchild

« Maeve-Irya Fairchild »
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∞ âge : trente ans, et quand elle y pense, elle se bouffe le pot de nutella, c'est dur d'avoir le sentiment de râter sa vie, hein.

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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyDim 20 Jan - 13:13

LOUKAAAAAAAAA ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  2048740776 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  577704309 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  4205929361 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  4153354820 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  1029754304 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  899257193 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  491350121
REBIENVENUE I love you bonne chance pour ta fiche ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  2124793060
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Halcyon D. Rohan

« Halcyon D. Rohan »
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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyDim 20 Jan - 13:15

nevenounettttttttttttttttttt ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  711552244 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  656897125 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  1001172573 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  1034520638
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Elizabeth M. Parker

« Elizabeth M. Parker »
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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyLun 21 Jan - 13:18

Viens à moi mon petit chat ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  656897125 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  927261665
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Halcyon D. Rohan

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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyLun 21 Jan - 17:27

Avec plaisir ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  656897125 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  711552244 ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  1034520638
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J. Yseult Dickens

« J. Yseult Dickens »
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PUTAIN, VOUS M'AUREZ PLUS.
Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu, qu’on prend pour l’océan, dans lesquels on voit Dieu, qui font toucher du bout des doigts les horizons. Et toujours à la fin, on est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge, et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué. A son nom que l’on crie au fond des verres de vin. A se dire que la vie, oui n’était qu’une putain.

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MessageSujet: Re: ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad. ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  EmptyLun 21 Jan - 17:55

Te voilà Yselidé
Bon jeu parmis nous ~ There´s an end with a beginning To the quiet chaos driving me mad.  577704309.
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