◮ Quelle type de famille votre personnage a-t-il connu?
Une vie de famille compliquée. Je n’ai jamais vraiment eu de vie de famille, un père souvent absent et une mère toujours stressée par l’absence de ce dernier. Mais, mes frères sont ce qui a de plus précieux à mes yeux, j’aurais toujours besoin d’eux. Ma famille est loin d’être typique. Quelle mère tue son mari après qu’il soit rentré de la guerre et qui décide un an plus tard de se donner la mort laissant ses propres enfants en aucun soutient d’une grande personne. On n’était pas très aimé de notre famille que ce soit paternel ou maternelle, nous avons été mal lotis sur ce coup-là.

◮ Comment sont ses relations actuelles avec celle-ci?
Mise à part mes frères, je n’ai nulle nouvelle. Nous avons accueilli la fille d’un ami à l’un de mes frères parti faire la guerre, son père est mort là-bas. Elle est très sympa, même si elle a horreur de la guerre et de l’armée par la même occasion. Je suis assez souvent au téléphone avec mes frères qui prennent des nouvelles et je pourrais passer des heures au téléphone avec eux, même si cela se fait tous les jours, j’y arriverais assez facilement. Parler de tout et de rien c’est une chose ou nous excellons tous.

◮ De qui est-il le plus proche dans sa famille? Et s'il n'en a pas, qui considère-t-il comme sa famille?
Ses frères, mais avec les années, elle a aussi fondé une famille avec des amis à elle. Kailani est devenu une sœur pour elle, la seule et l’unique, Blue à toujours rêvé d’avoir une sœur et à l’université cela se produisit , elles sont pourtant différente, mais tout au contraire c’était ce qui faisait leurs force, puis Luckaël a pénétré dans leurs vies . Les perdre pourrait réduire à néant la vie de la jeune femme, ils sont tout aussi sacré que ses frères pour elle.

◮ Une petite anecdote, peut-être? & une phrase fétiche?
Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. Cette citation est l'une des préféré de la jeune femme, sachant pertinemment que chaque amour est différent et que la perte de l'une des personnes peut ravager toute une vie.

PSEUDO: Carlish . AGE: 22 ans . COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : Kailani . QU'EN PENSES-TU ?: Sympa DEDICACES: .

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19 Janvier 1990

« Arrête ou je cris. » Je rigolais sous les chatouilles de mon frère qui veut se venger de ma mauvaise farce, on était seule. Maman travaillait et papa était aux abandonnés absent comme bien souvent. Je déposais mon regard dans le sien tout en essayant de me défendre, c’était difficile il était plus grand et surtout c’était un homme. Les hommes sont plus forts. J’ai été élevée dans cette optique que les hommes resteront toujours plus fort que les femmes. Mon cher père macho à souhait. On se tenait à carreau, j’étais la seule fille de la fratrie, j’étais surprotégée par mes frères . À cet instant je sentais la pression d’un autre de mes frères qui aidait l’autre à me mettre à terre. Je lâchais un cri. Je venais d’avoir mal, ils s’étaient brute et ne maîtrisait pas toujours leurs force. Le plus grand arriva à mes côtés frappant les deux autres. La violence n’avait pas toujours fait partie de notre vie, mais elle était arrivée depuis quelques temps. Mon père venait juste de repartir à la guerre où je ne savais pas et j’osais jamais en parler à qui que ce soit, de peur d’avoir des réponses blessante ou monstrueuse. Je lâchais la main de mon frère pour rejoindre le salon où j’admirais les photos qui se tenaient sur le mur. Une à une puis mon regard se posa sur celle qui représentait notre famille. Cette photo était parfaite, bien trop pour représenter ce qu’on était en vrai. Quatre garçon m’entourant et derrière nous nos parents. Tous avaient le sourire , même ma mère. Ne jamais se fier aux apparences avais-je déjà entendu dire pour moi ce petit dicton était parfaitement vrai.


9 Juillet 1992

Allongée dans mon lit fixant le plafond tout en me bouchant les oreilles au maximum pour ne pas entendre les cris qui provenait du bas. Je n’osais pas fermer les yeux, le noir me faisait peur. Je fixais le plafond décoré de légère étoile fluorescente qui me rassurée légèrement. Je sentais une larme couler le long de ma joue. Ma porte s’ouvrit et je découvris en fixant la porte l’ombre de mon petit frère. Je n’étais pas la plus petite de la fratrie, fort heureusement et malheureusement pour lui. Je lui tendais la main pour qu’il me rejoigne dans le lit puis je vu mes frères débarquer dans la chambre se glissant avec nous sur le lit. On se concentrait pour ne rien entendre. Les cris se faisaient pourtant de plus en plus forts et injurieux. Les mots que je n’avais pas droit de prononcer tout comme mes frères rythmait notre vie depuis deux semaine date exact où mon père été revenu de guerre. La violence c’était estompé ,mais le revoir parmi nous remit cette dépendance à la brutalité dans nos vies. J’en devenais pareil. Moi qui étais si douce en temps habituel. L’école avait appelé j’avais tout simplement giflé une autre petite fille, des gestes que j’avais l’habitude de voir. Mes parents se tapaient, se déchirait ne prêtant point intention à leurs enfants qui souffraient de cette situation. Un bruit sourd et lourd puis plus rien. Personne ne bougeait de mon lit ,laissant les choses passer, la bataille de cette nuit était finie tandis que nous nous étions tout simplement endormis.

11 Juillet 1996

Cette date était horrible à vivre. Une date qui résumait la fin de notre vie de famille si imparfaite et pourtant si aimé au fond. Je tenais la main de mon petit frère écoutant cet homme parler. Il enterrait ma mère. Elle avait décidé d’en finir avec la vie dans la baignoire pendant que nous étions à l’école. Elle avait tué son mari la nuit du huit au neuf juillet cette date lui était lourde de conséquence. Elle n’avait pas fini en prison ,car il était violant avec elle, mais le regard de la famille de mon père ne voyait pas les choses ainsi. Elle était coupable d’avoir tué un héros de guerre. Les pleurs ne coulaient plus le long des visages de mes frères et encore moins sur mes joues. La tristesse était là depuis tellement d’année que nous avions perdu toute envie de lâcher des perles d’eau. Elle était sous terre maintenant, je me retrouvais la seule fille de cette maison, personne ne pouvait nous récupérer. La famille de notre mère n’existait pas et celle de notre père nous traitait comme des moins que rien. Mon frère le plus âgé nous a rassurés nous disant qu’il avait une solution.

22 Avril 2001

« Putain mais lâchais moi » Je claquais la porte de ma chambre pour m’y réfugier. Je me sentais mal et perdue. Comment devais-je affronter ce qui m’était arrivée ce soir? J’avais passé une bonne soirée avec celui que j’aimais, le premier petit , le premier tout à vrai dire et ce premier tout se transformait presque en un premier enfant. Les choses dérapèrent tellement ce soir que je me retrouvais telle une loque dans mon lit à verser chaque larme que je disposais dans mon corps. J’étais prête pour cet enfant comme toutes les ados de mon âge peuvent l’être, je le voulais , je ne pouvais pas imaginer l’abandonner en avortant, non impossible pour moi. Le destin choisis notre route ? J’en doute sincèrement, en réalité c’est la connerie de mon mec qui choisit notre propre destin. La vitesse voilà ce qui passionnait ce joueur de football Américain. Je venais de lui apprendre la nouvelle, je m’en doutais qu’il n’allait pas être réjouis et que forcément il allait faire une connerie, je le connaissais par cœur. Il se retrouvait devant chez moi avec sa voiture de sport à m’attendre après avoir bu, un peu trop d’ailleurs. On parlait et au plus je lui répondais que je ne ferais pas cette connerie d’avorter au plus il appuyait sur la pédale d’accélération, j’avais peur, j’étais tétanisée à vrai dire, mais je devais être forte pour l’enfant qui se tenait dans mon ventre. Je criais lui ordonnant de toutes mes forces de s’arrêter ce qu’il fit jusqu’à freiner tellement fort que ma ceinture m’écrasa le thorax, la poitrine, le ventre et la gorge. Je perdis connaissance. Il avait pris le temps d’appeler la police et m’avait mis à la place du conducteur pour ne pas avoir de problème , minable. Il avait fait comme-ci de rien n’était et avait attendu les secours avec moi, je le haïssais.



23 Décembre 2008

Noël approchait. J’étais seul à la maison à corriger les devoirs de mes élèves. J’étais une élèves brillante plutôt placé chez les intellos au lycée, et j’étais devenu professeur, peut être que quitter le lycée n’était pas la chose que j’avais vraiment décidé. Le lycée était une part de moi ,de ma vie, d’une vie qui aurait pu être différente si je n’avais pas rencontré quelque difficulté après le bal de promo. Pourtant , ce soir mon travail m’apportais que très peu j’avais hâte de retrouver l’un de mes frères. Les autres avait dû déménager , il ne restait que moi, Joshua le petite dernier de la fratrie et celui du milieu. Ce dernier avait décidé de suivre les traces de mon père. Il voulait combattre, j’espérais juste qu’il n’hérite pas des démons de mon père après qu’il soit parti en guerre et j’allais le savoir bientôt. Il avait une surprise pour nous et je ne savais pas c’était quoi ce qui m’énervais ,car moi et les surprises ça faisant jamais bon ménage. J’entendis frapper alors je me précipitais pour ouvrir, je vu face à moi une adolescente d’environ douze ans. Je regardais cette dernière « Bonjour ? » j’en étais sûre ce n’était pas l’une de mes élèves. « Hey sœurette » Je regardais mon frère qui arriva derrière elle, je me demandais bien ce qu’il se passait. Il rentra avec elle lorsque je me décalai de devant la porte. Il me prit à part pour m’expliquer ce qui se passait. Cette jeune femme Sanaïs était la fille d’un militaire tué sur le terrain et ce dernier avait laissé la garde à mon frère. Il me demanda si la garder était un problème, j’avais hésité, et je compris ce militaire mort était le frère de cœur de mon frère. Ce dernier lui avait sauvé la vie une fois et depuis il ne se quittait plus . J’approuvais donc , je devais m’occuper de mon frère et de Sanaïs maintenant. Il faut dire que dans notre famille c’était ainsi les plus grand s’occupaient des plus petit, je savais qu’au moindre problème je pouvais les prévenir et ils arriveraient aussi tôt.

22 Septembre 2012

Je continue de sauver des vies en faisant mon métier de secouriste tout en m’occupant de Sanaïs qui est maintenant âgée de seize ans et de mon frère qui lui en à vingt ans. Nous sommes unis et toutes les mauvaises aventures qui nous avaient été donné de vivre nous avons rendu plus fort et plus reconnaissant. Je n’ai pas changé d’optique , je ne veux plus me compliquer la vie avec un homme et encore moins souffrir à cause d’eux. Je pensais sans cesse à cet enfant qui aurait pu faire parti de ma vie.